mardi 31 octobre 2023

2095 - Chagrin échappé

(D'après un tableau du peintre Aldéhy)

Son coeur percé éclate de chagrin.
 
Pourquoi ? Pour bien peu de chose à la vérité...
 
Il faut dire qu'à son âge, la moindre épine qui l'effleure peut devenir un drame. Toujours est-il que la petite fille triste se sent seule au monde : une peccadille vient de briser son âme d'enfant. 
 
Alors l'ingénue n'a plus qu'une flamme pour adoucir sa peine, plus qu'un baume pour voiler ses larmes, plus qu'une caresse pour amortir le coup : son chat.

Une boule d'indifférence, de férocité et d'égoïsme... Toute en griffes capricieuses et crocs cruels. Mais aussi, paradoxalement, un petit être chaud, charmant, rassurant.

C'est contre ce feu vif qu'elle se blottit, pour y trouver un réconfort, un confident, la dernière lumière à portée de vue.

Et, se voyant ainsi consolée, la pleureuse recouvre le corps de la bête de sa longue chevelure. Et berce son ami quadrupède dans ses bras.

Peut-être que le félin l'emportera dans ses rêves de paresseux céleste, au creux de son coussin de pacha insoucieux, le long de sa gouttière de prince des toits, au sommet de ses moustaches de carnassier assoupi... 

Elle l'innocente éplorée, lui le sage sarcastique.

Entre la demoiselle et l'animal, un souffle de bonheur s'installe. L'une s'épanche, l'autre ronronne. Des flots de réciproque tendresse naissent. La chevelure et le pelage ne font plus qu'un.

Ils sont unis dans une étreinte sacrée.

La gamine a déjà oublié son malheur et sa brume se change en rire : tel un polichinelle surgissant d'une boîte à surprises, de son juvénile giron émerge la tête drôlatique de sa poupée de poils !

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https://youtu.be/t1h3tpl7jc8

vendredi 27 octobre 2023

2094 - Clinchamp-sur-Mystère

En ce point aussi dérisoire que fabuleux nommé Clinchamp, un espace improbable hors de nos conceptions communes et qui constitue un trou d'insignifiance au centre de toutes les attentions, un sommet d'anonymat nimbé de gloire, une terre crottée brillant en plein ciel, sachez que la bouse rejoint l'azur et le sabot côtoie les nuages, car tout ce qui pèse là-bas est doté d'ailes.

En effet, la moindre lourdeur, paradoxalement, s'y allège jusqu'au sublime tant l'air est chargé d'amère poésie, le paysage plombé d'âpre onirisme, le crépuscule embrumé de charme obscur.

Dans cette sphère lointaine peuplée de figures légendaires, de réalités furtives, de vaches statiques, vous vous égarerez dans des chemins aussi déserts que prometteurs, traverserez des champs de souvenirs immémoriaux, poursuivrez des horizons de marbre aux formes éthériques, vous coucherez dans des fossés lumineux pour sombrer dans un sommeil galactique.

Votre voyage sera fatalement vertical.

Et votre rêve se chaussera de galoches, se vêtira de mélancolie, se blanchira d'étoiles. Il aura le brouillard pour compagnie et s'éclairera de la morne chandelle lunaire. Il vous emmènera aussi proche que possible de l'humus et de ses sobres secrets, à deux doigts de vos semelles boueuses, jusqu'au coeur de ces trésors humbles que vous ne voyiez jamais auparavant.

L'évasion se fera à partir de la simplicité, juste à côté de la modestie. Tout en haut de vous-mêmes.

Loin de vos villes, de vos fracas, de vos futilités.

Délestés de vos artifices, vous vous réveillerez aussi subtils que des plumes. 

Et tels ces oiseaux qui voltigent dans les nues de Clinchamp en y faisant des signes immenses et énigmatiques, vous laisserez dans l'océan de vos âmes quelques lignes éternelles de ce séjour au royaume des bouseux.

Une page trouble, entre aube et rosée, écrite à l'encre du mystère.

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jeudi 26 octobre 2023

2093 - Les cafards

Noirs comme l'enfer, plus nuisibles que la peste, affreux à voir, les cafards grouillent partout où règne la saleté, s'engraissant d'erreurs et d'horreurs, omniprésents dans le monde de la crasse.
 
Ils prospèrent à où il y a à boire et à manger à portée de leurs idéaux plus bas que les rats, c'est-à-dire là où sombre l'ordure et germent les ténèbres.
 
Ils raffolent des immondices, se vautrent dans l'excrément, jouissent de tous les vices, se jettent avec bonheur dans chaque gouffre qui s'ouvre à eux, avides d'ombre, de pourriture, de laideur, sans cesse en quête de destruction, de blasphème, de néant.
 
Ils aiment violer les lois, emprunter des voies tordues, s'enivrer de purin.
 
Ils sont ouverts aux travers, sans entrave ! Généreux à l'infini, ils souhaitent partager leur fécalité sacrée avec les êtres les plus nobles de la Création, se réjouissant de corrompre les papillons, de faire caca dans le ciel, d'empuantir les fleurs, de souiller l'âme des enfants, de vomir sur le Cosmos, de tuer le Soleil, de transmuer la lumière en cauchemar et le rêve céleste en ver de terre...
 
Ils adorent dégrader le Beau, vénérant démesurément la hideur.
 
Altruistes jusqu'à l'héroïsme dès qu'il s'agit de répandre leurs déjections sur la face des anges, ils sont prêts à se sacrifier pour donner l'exemple, à offrir leur vie pour leur cause suprême, à descendre au fond de leur abîme, trop heureux de prouver qu'ils sont capables de se transformer en d'énormes merdes.
 
Je veux parler, bien évidemment, des gauchistes.

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mardi 24 octobre 2023

2092 - Loup des airs

On me dit insensible, cinglant, glacial, austère, dénué de compassion, aussi tranchant qu'une guillotine.
 
Autrement dit, effrayant.
 
Ce qui est parfaitement exact.
 
Sauf que mes crocs sont des flammes, mes neiges des éclats, mes tonnerres des hauteurs.
 
Si j'arbore une face de loup, c'est parce que j'ai une gueule faite pour des festins célestes et non pour des grignotages de vers de terre.
 
En effet, je suis un égorgeur de moutons. Et certainement pas un caniche ! Je broie, fracasse, déchiquète tout ce qui bêle, geint, gémit, pleurniche et rampe !
 
Quand j'ouvre la bouche, c'est pour la refermer dans les orages de la terrifiante vérité. Celle qui incommode tant les adeptes des brumes conciliantes du mensonge érigé comme un granit.

Moi je ne jure que par le feu du vrai, du beau, du juste. Et rejette le voile trompeur de la tolérance, l'écume flatteuse de l'humanisme, le flou imposteur de la modernité...  

Mes valeurs universelles ne sont pas ces modes du siècle, ces pitoyables arrangements humains, ces mesquineries idéologiques dont s'accomodent les petits, les mous, les médiocres, les faibles, non...

Ma conscience est forgée dans le marbre immémorial de la gloire cosmique, les inextinguibles clartés galactiques, le diamant incorruptible dont s'inspire le souffle de la Création.

Je me range sur la percutante musique divine, non sur les bêlements des brouteurs de pâles pâquerettes.

Je ne fais pas de quartier lorsqu'il s'agit de défendre les couleurs du ciel.

Lorsque je pars en guerre contre les armées de vermine, on entend la chair se déchirer et les os se rompre sous ma mâchoire intègre. Tel un carnassier sans état d'âme, je réduis les larves en bouillie, les rats en compote et les serpents en rondelles !
 
Aucune pitié pour ce qui s'aplatit au ras du sol...
 
J'ai un appétit d'ogre, une fringale de géant :  j'ai faim de montagnes et soif d'océans.

J'avale tout cru le monde immense et ses hôtes minuscules.

Et de mes ailes de rapace, je m'élève dans l'azur après avoir trempé mes serres rédemptrices dans l'hémoglobine des minables. Je suis un tueur de poules mouillées, un massacreur de mollassons, un exterminateur de  limaces, un verseur de sangs tièdes !
 
Pour me nourrir, je ne picore pas des miettes mais dévore des soleils.

Et recrache de la lumière.
 
Je laisse aux frileux les flasques certitudes du plancher des vaches et me réserve les brûlantes étoiles de l'infini. 

J'ai l'envergure de tout ce qui porte plume et brille.

Que les aigles me suivent !

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dimanche 15 octobre 2023

2091 - Le loup de Clinchamp

A force de le croiser le long des chemins et au fond des bois, je commence à savoir ce qu'il cherche, le loup de Clinchamp.
 
Il est craintif, marginal, mutique, à moitié sauvage.
 
C'est un homme aux allures de bête, une espèce d'ermite au rabais qui rôde autour des fossés, des fourrés et des herbes hautes en quête de gîte, c'est-à-dire de chaleur animale, de confort champêtre, de foyer éphémère et ultime sous les étoiles.
 
Une espèce de rêveur fou qui a choisi l'évasion à travers la paix des nuits passées au milieu des éléments.

Entouré de ronces et de verdures, entre la proximité du ciel et la sérénité de horizon, tantôt il se couche sur un lit de pierraille, tantôt il s'endort sur un matelas de foin. Le regard toujours dirigé vers les astres. Au gré de ses pas, selon les jours, il passe de sommier de paille en nid de cailloux, de berceau de branchages en oreiller de feuilles et voyage ainsi de constellations en constellations.
 
Il aime la dureté du sol, l'austérité de sa condition, la solitude des heures silencieuses. Et les senteurs d'humus.
 
Il se repose et médite la journée, va et vient sous les arbres et au bord des champs tout en observant le village au loin. Au crépuscule son âme réclame sa part de poésie. Alors, il attend que le soir tombe. Puis sort de son trou et part vagabonder sous le clair de Lune, près des habitations.
 
Pour y ramasser des pommes, regarder par les fenêtres, écouter aux portes, imaginer mille histoires.
 
Il erre, heureux, à la poursuite des mystères de ce lieu où le sort l'a conduit. Et trouve sa raison de vivre sans toit ni avenir, sous l'âpreté des saisons. Mais avec des nuages dans la tête, de l'azur sous les semelles, un sentiment d'infini dans le coeur.
 
Aux antipodes de ce siècle de pure raison devenu insensible aux sommets des humbles choses et traînant ses luxes et ses artifices comme autant de lourdeurs et de vulgarités.
 
Peut-être l'avez-vous reconnu, le solitaire rôdeur de Clinchamp... Et il n'est pas méchant, car en vérité c'est mon ombre, mon reflet, ma projection idéale.
 
Pour être plus précis, c'est le meilleur de moi-même.

Autrement dit : toute la légèreté de ma plume.

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vendredi 13 octobre 2023

2090 - En latin, c'est plus beau !

"Ave verum corpus, natum de Maria Virgine..."

Les mots sont plus grands, plus hauts, plus lumineux quand on les dit en latin.

La vérité rayonne comme une flamme, dès lors qu'elle est émise à travers le verbe noble.

Elle éclate, sonne et vibre dans les âmes.

Deviner une phrase rédigée dans le parler des antiques romains, c'est la comprendre en tant que feu intérieur, éclair immatériel, éther de l'écrit... Tout simplement parce qu'elle est doctement composée de lettres qui montent à la tête.

Et brillent d'intelligence, telles des étoiles se mêlant aux idées.

La langue sacrée claque dans l'air pour mieux murmurer dans les coeurs.

Les termes anciens résonnent pareilles à des cloches d'églises aux oreilles de ceux qui aiment les plaintes des corbeaux, les vents de la plaine, les glas du crépuscule ou les chants des anges.

L'auguste éloquence sied aux profondeurs de l'esprit, aux sommets de l'Homme, aux joies intimes.

Rien ne vaut les hauteurs de la parole grave, les éclats de la voix céleste, les majestés de la clameur royale pour donner du poids aux sujets essentiels.

Bref, les olympiennes choses, les solennelles pensées, les savantes sentences retentissent mieux chez le mortel lorsqu'elles sont exprimées dans un langage fait d'or pur.

Lire ou écouter ces vieilles parures orales, c'est rouvrir des livres oubliés, redécouvrir des temples, rallumer des autels.

Sortir soi-même de sa bouche ces vocables précieux, c'est les sentir palpiter comme des oisillons, puis les entendre s'envoler dans les cathédrales.

Aussi légers que des plumes.

Aux échos magistraux des trompettes latines, on sait que l'esprit brûle dans l'immensité et que des ailes se déploient dans le Ciel.

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lundi 9 octobre 2023

2089 - Les patates de Clinchamp

Le bonheur le plus accessible à Clinchamp, pour peu que votre coeur champêtre accède à la hauteur enviable des pissenlits sans jamais dépasser le sommet congru de votre chapeau de paille, ce sont les pommes de terre.
 
Un festin de rois en guenilles.
 
Bien entendu, pour savourer pleinement ce mets sans prétention, il faut avoir su demeurer simple, rustique, voire être dûment chaussé de sabots. Non point pour faire "vrai", mais par authentique amour des pesanteurs bucoliques, des lenteurs anachroniques, des pensées désuètes.
 
Dans ce village de mortels ordinaires, la patate se déguste à l'eau, sans rien avec. Si ce n'est avec la peau.
 
Et truffée de rêves ancestraux sous la braise pour la parfumer de mystère.
 
Oui, le tubercule des champs communs a un goût spécial sous le ciel de cette commune perdue du fin fond de la France... Il dégage des arômes troublants de vieux livres empoussiérés, de siècles oubliés, de veillées surannées.
 
Il a la saveur des sillons millénaires, la suavité des fables séculaires, le charme des légendes immémoriales, l'étrangeté de l'horizon peuplé de corbeaux.
 
Enfin, je veux parler de toutes ces choses minuscules, extraordinaires et inexprimables contenues au sein de l'humble clocher. Et perçues comme autant de trésors d'ermite par l'esthète que je suis.

Mais si par malheur vous n'êtes pas plus heureux que d'habitude en vous calant le ventre sous les étoiles avec ce festin de cul-terreux le soir au coin du feu, là-bas dans ce trou du bout du monde nommé Clinchamp, alors restez à Paname, à Babylone ou même ailleurs, bien installé dans votre salon de rat des villes que vous êtes !

Et ne revenez plus jamais salir vos semelles fines en marchant dans les bouses de vaches de cette contrée qui n'est pas la vôtre, si loin de votre confort de caniche, encore moins les foutre dans l'assiette de ces pèquenauds qu'un voyage statique autour d'un astre brun tout chaud et tout fumant suffit à enflammer !

jeudi 5 octobre 2023

2088 - L'enfant des airs

(Texte d'après un tableau du peintre Aldéhy)

On l'imagine égarée, malchanceuse, peut-être pauvre également...
 
En réalité elle est heureuse, espiègle, sensée.
 
Elle rêve simplement d'un autre monde. Elle cherche l'ailleurs et regarde plus haut que les autres petites filles de son âge.
 
Cette ingénue a en elle une lumière précoce.
 
Elle trouve plus amusant de jouer avec un rat vivant qu'avec des poupées inertes et préfère la saveur et la couleur des fruits mystérieux à celles des simples pommes.
 
A ses yeux il n'y a rien d'étrange à cela : les bagatelles l'attirent, la nouveauté enflamme son âme, l'inconnu pique sa curiosité.

Plutôt que d'emprunter le chemin sans surprise et bien délimité des jours communs, de s'engager dans la voie sèche et monotone menant à l'ennuyeuse école, de marcher sagement sur la route balisée et banale d'une enfance préfabriquée, elle a décidé de suivre directement le Soleil.
 
Alors au lieu de poser son regard sur les choses proches de la Terre, elle le porte au loin, vers tout ce qui se passe en l'air, monte et vole.

Courir ainsi vers l'horizon, les oiseaux, les idées folles, les grands sentiments ou les nuages, pour elle c'est comme monter sur le dos de Pégase à la découverte du ciel.

Tout est beaucoup moins gris dans les sommets que sur le sol, se dit-elle !

Bref, dans sa tête il y a de l'azur et des ailes : tout ce qu'il faut pour devenir légère et s'évader au moindre vent.

Et revenir de ses secrètes aventures avec mille trésors à partager.

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mardi 3 octobre 2023

2087 - Ciel de France

Elle s'éclaire au chant du coq, s'azure de promesses radieuses, s'enrichit d'heures mémorables, vole dans les hauteurs sacrées des causes supérieures et poursuit sa route semée d'histoires fabuleuses...
 
C'est la France qui se lève sur le monde pour y répandre sa lumière, ouvrir la porte du bonheur aux hommes qui l'aiment et la servent et fermer ses frontières aux ingrats qui l'outragent et la pillent.
 
Elle flamboie comme un château dans les coeurs de prix. Seuls les rats crevés et les dieux de plâtre la méprisent, elle qui est toute de grandeur et de marbre, riche de ses siècles de gloire, jalouse de ses trésors, illuminée de ses inventions, fière de ses éclats.
 
Elle brille au centre de toutes les attentions car, parée de tant de beauté et de vertus, elle est la reine en son royaume.
 
Du nord au sud et des deux autres côtés de Paris, elle s'étend tout en contrastes et harmonie. Qu'il fait bon vivre en ces terres bénies où coulent des rivières de fromages et tombent des averses de vin ! Il faut dire que ce pays est aussi un paradis où chaque matin sort de ses fours divins, telle une manne céleste, du bon pain qui réjouit ses enfants.

Voici, en quelques mots, la patrie idéale où je suis né et telle que je la conçois, que j'aimerais aussi pure, intègre, virginale que jadis, ainsi qu'elle apparaissait encore sous le soleil de mon enfance.

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lundi 2 octobre 2023

2086 - Thaïs d'Escufon

Thaïs d'Escufon est une fleur éclatante de la France éternelle qui a su rester sagement dans l'ornière vertueuse de sa noble condition.
 
Cette flamme vouée aux traditions de notre pays et à l'ordre immémorial des sexes, éclaire les égarés victimes de l'obscurantisme féministe, réveille les consciences endormies par les délires et perversités des wokistes, démystifie les temples victimaires érigés par la pensée tordue des LGBT.
 
Elle incarne les siècles de l'immuable essence conjugale.
 
Vaillante et lumineuse, elle prône non pas la sotte, vulgaire et satanique rébellion contre la force, l'autorité, la souveraineté masculines comme le font banalement et maléfiquement les bécasses dénaturées, mais au contraire la docilité, l'humilité, la modestie, la décence, qui sont des valeurs sacrées de toujours. Et non pas des idées bêtement modernes, c'est-à-dire en réalité des mensonges à la portée des faibles.
 
Son discours effraie les femmes dites "émancipées", précisément parce qu'elle a su non pas s'arracher à sa nature, mais garder précieusement ses racines féminines s'enfonçant profondément dans la terre française.
 
Afin de se nourrir d'azur, d'idéal et de vérité.
 
Elle est à elle seule un outrage aux mauvaises moeurs d'aujourd'hui, un choc social à l'encontre des vices établis.
 
Dans une société normale, saine, ordonnée selon des critères sensés, au lieu de cette folie généralisée du féminisme, elle passerait inaperçue. Fondue dans une masse heureuse.
 
Bref, elle est la preuve, en grâces et intelligence, que nulle blonde n'est jamais irrécupérable.

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Liste des textes

2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet