dimanche 23 septembre 2007

760 - Voyage dans la misère... heureuse

Novembre 1880, juste avant la tombée du jour.

Le petit cirque s'installe dans un pauvre village du nord de la France. Avec la pluie, le convoi s'est embourbé aux abords de la commune. Et, arrivés sur la place, hommes et bêtes -fatigués- doivent encore patauger dans une terre trempée. Sur la carriole une affiche crasseuse annonce les "numéros incroyables" et autres "tours de magicien".

Prodiges misérables qui éblouiront les ignares de ces lieux...

La venue des forains a déjà attiré laboureurs, marmots et commères. La pluie est glaciale, l'ambiance solennelle : tous observent ces "troubadours" aux têtes sinistres censés divertir les paysans, crottés eux aussi... Le glas n'en finit pas de se lamenter : une âme dans la paroisse s'est éteinte vers la fin de l'après-midi. Mais la tente des saltimbanques est l'évènement exceptionnel du bourg, plus rare que la mort. Même le curé s'en émeut. Pensez : un chapiteau dans le patelin !

Après le souper les habitants, fébriles, s'agglutinent autour de la charrette des baladins. La pluie s'est mêlée de neige fondue. Les plus pauvres n'ont pas eu droit aux places sous la bâche rapiécée. Qu'importe.

Que la féérie commence !

Contre quelques sous on y voit une chèvre savante et famélique trembler de terreur sous la baguette d'un clown ombrageux à faire peur. Devant trente paires d'yeux écarquillés on sort un singe récalcitrant de sa cage pouilleuse pour une exhibition des plus exotiques. Le clou du spectacle. Quelques coups de bâton lui font réintégrer sa prison puante sans trop d'histoire. Un trompettiste lugubre joue un air connu des campagnes. La démonstration sonore fait pleurer deux ou trois enfants impressionnables. Un jongleur vêtu de haillons raconte des vieilles blagues. Personne ne rit vraiment mais tout le monde est fasciné par les trois balles passant d'une main à l'autre dans un "tourbillon céleste effarant" ! Une fillette chante l'hymne patriotique, le regard triste, le ton blasé. Lorsque, la lèvre marquée par l'habitude de la chique, la mine crapuleuse, l'équilibriste se lance sur la corde tendue pour y gesticuler avec fausse maladresse, il répand sur l'assistance une odeur aigre de vinasse. La soirée s'achève sur un tour de passe-passe anodin exécuté par un magicien à l'air patibulaire. Tour raté d'ailleurs.

Le troupeau d'illettrés s'en retourne à ses masures, les sabots boueux, les têtes pleines de sons inconnus et de lumières inédites.

Le lendemain, sous de grosses flaques éclaboussant les bas de pantalons, la troupe d'artistes repart émerveiller d'autres villageois, là-bas au loin à trois kilomètres d'ici.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://rutube.ru/video/da917588fa7e569e866cc1082072d16d/

https://rutube.ru/video/dbf847801dcf29ea27ebfd3f1a740d2f/

dimanche 9 septembre 2007

759 - Vue sur les étoiles

Je contemplais depuis des heures le ciel étoilé de septembre, étendu dans un pré en quelque lieu reculé de la campagne sarthoise. La nuit était sereine, la brise douce.

Je m'endormis sous le firmament.

Je fis un rêve dans ce champ d'herbe. Un rêve mystérieux et pénétrant, puissant et profond. Un songe à la fois étrange et réel, un mirage comme une vision. Une sorte de fantasmagorie faisant naître en moi des sensations étrangères et familières où je vis ce qui se trame dans les profondeurs des galaxies, ce qui s'y passe à l'échelle humaine... Comme si le temps d'un somme j'avais eu dans la tête les pensées du dieu Jupiter ou que des flammes divines avaient éclairé subitement le ciel devant moi. Bref, ma conscience s'ouvrit sur le cosmos, sonda les espaces infinis pour aller observer jusqu'au moindre insecte, jusqu'au plus petit grain de sable, jusqu'à la plus quelconque peuplade d'hommes vivant là-bas sur des planètes aux confins de l'espace... Par quel prodige eus-je accès au grand théâtre sidéral ? Peu importe. Toujours est-il que là, endormi par une nuit de septembre en pleine campagne, je vis couler au-dessus de moi l'incommensurable fleuve cosmique. Composé d'une infinité d'étoiles, ce flot que l'on nomme Univers charriant la vie à gros bouillons, sans fin, sous des millions de formes, je l'ai rêvé.

Et ce songe était palpable.

Voilà ce que je vis :

Des humanités par milliards peuplant l'Univers, des mondes minuscules ou gigantesques, certains aussi isolés dans l'espace qu'une coquille de noix en pleine mer, d'autres rassemblés en bouquets formés de millions d'étoiles. Partout, des peuples, des civilisations, des océans humains. Des races d'hommes variées, étonnantes, magnifiques, laides, effilées, trapues... De la vie même là où c'est inimaginable, des espèces animales par milliards répandues à travers autant de mondes. Ces mondes multipliés eux-mêmes par cent milliards : autant qu'il y a de galaxies, abritant chacune cent milliards d'autres formes de créatures ! Des contrées grandes comme des planètes et des planètes aussi vastes que des petits soleils. Il n'était pas rare qu'en ces lieux mille Chine ne formaient qu'une province d'une partie plus étendue encore. Deux-cent milliards d'individus s'agitaient sur certains globes. Dix milliards de sosies parfaits vivaient et allaient mourir simultanément sans jamais soupçonner que leurs doubles pussent exister à dix milliards d'exemplaires, dispersés à travers l'océan sidéral... Moi, je les ai vus.

J'ai vu bien des choses encore : des empires paisibles de plus de 100 000 ans, des bâtiments étranges, des grandes villes silencieuses et mystérieuses, habitées par quelques personnes seulement. Et sur cet autre monde, qu'étaient ces déserts semés de cubes de verre oranges hauts comme des maisons ? Des cités endormies ou des champs de batteries solaires ? Ailleurs, par millions des habitants primitifs sortaient de leurs forêts et s'alignaient pour former des signes magiques. Il y avait des processions de toutes sortes, sur beaucoup de mondes très différents les uns des autres. On brandissait des espèces de noix géantes en pleurant dans les rues tortueuses d'une cité sombre sur tel monde. Sur un autre des voix à l'unisson scandaient des mots aigus le long d'une route étroite (cette route était creuse et faite d'un assemblage de plusieurs bandes de couleurs différentes) tout en faisant jaillir des fumées bicolores dans lesquelles se formaient des images de paysages (des genres d'hologrammes ?) à partir de cônes géants translucides posés sur leur tête... Qu'était-ce donc ? Une manifestation de revendications sociales, des opposants politiques, des réjouissances profanes, des ingénieurs établissant des mesures lors de travaux publics ? Il m'a été permis de voir, non de comprendre.

Ailleurs il y avait un homme qui marchait dans une prairie vêtu d'une multitude de cercles -d'un rouge vif- très minces superposés, comme suspendus en l'air par je ne sais quel effet magnétique tout en épousant sa silhouette et ses membres (un peu comme le bonhomme Michelin). Ces cercles tournaient sur eux-mêmes lentement tout en flottant autour du corps de l'homme qui marchait. Je me dis : voilà une espèce de farfelu qui, comme chez nous, entreprend quelque exploit courageux et inutile. A l'image de nos "traverseurs" d'océans à la rame, de ces sauteurs de tours en parachute, de ces excentriques allant se perdre volontairement dans le désert munis de casques à pointe ou de ces funambules habillés en clown qui font du vélo en équilibre sur une corde suspendue au-dessus de quelconques chutes d'eau... A moins qu'il ne s'agît d'un citoyen banal d'une république utopiste ou d'un royaume complexe en train de vaquer à des occupations fort ordinaires échappant à mon regard profane... Comment aurais-je pu interpréter avec justesse ce que je voyais ? Des gouffres psychologiques, des abîmes philosophiques me séparaient de ces mondes. Je me contentais d'observer, émerveillé, étonné, amusé.

J'ai pu voir mille autres choses que je suis incapable de nommer, des merveilles impossibles à relater, des phénomènes que je percevais comme extraordinaires et qui semblaient naturels à des milliards d'individus...

Lorsque je me réveillai l'herbe était humide, les constellations avaient changé de place. La vision avait duré deux heures... Je sais intimement que ce songe n'était point un mirage mais un voyage fulgurant vers des mondes disséminés à travers le cosmos, un voyage qu'il m'a été permis d'effectuer comme une grâce, emporté par les ailes de Séléné.

+++++++

PRECISION DE L'AUTEUR

A ceux qui à travers ce texte me reprocheront de m'égarer sur les sentiers d'une imagination à leurs yeux peu réaliste :

Ne serait-ce pas plutôt le manque d'imagination qui paralyse les petits esprits et les empêche de projeter leurs pensées plus haut que leur friteuse électrique, plus loin que leur programme télévisé du samedi soir ? La réalité dépasse de toute façon tout ce que l'on peut imaginer et ce dans tous les domaines, la preuve à chaque instant sous nos yeux que ce soit à travers le mystère mille milliards de fois reproduits du brin d'herbe, du moucheron, à travers l'incroyable complexité du cerveau humain ou bien tout humblement à travers les atomes de l'air qui nous entourent... Tout procède d'une imagination infiniment plus fertile, plus folle que la simple imagination humaine qui elle ne prend qu'une infime mesure de la réalité des choses.

Qu'aurait donc pensé un laboureur du Moyen-Âge s'il lui avait été donné de voir son descendant taper sur un ordinateur dans son exploitation agricole ? Il aurait dit :

- J'ai vu un paysan s'entretenir avec un carré plein de lumière et le carré lui répondait avec des signes magiques qui apparaissaient, disparaissaient. Puis naissaient des images fulgurantes qui s'agrandissaient, rétrécissaient... Et même des bruits étranges sortaient du carré lumineux. Ensuite le paysan est sorti de sa maison et un énorme animal de fer l'a avalé. Et je vis l'homme dans la tête du monstre qui rugissait, il se maintenait accroché à une roue derrière les yeux du dragon, il était vivant mais ne bougeait pas, tournant juste la roue devant lui, et la créature avançait pour emporter sa proie jusque dans un immense champ de blé dans un grondement de tonnerre... Un oeil orange clignait au-dessus du démon d'acier et cet oeil éclairait le champ de blé comme une torche qui s'allumait et s'éteignait cent fois par minute !

Le paysan du Moyen-Âge viendrait juste de décrire avec ses yeux médiévaux un paysan contemporain faire ses comptes sur son ordinateur avant de monter sur sa moissonneuse-batteuse surmontée d'un gyrophare. Un fait qui nous semble à nous parfaitement banal peut être observé avec effarement, incrédulité par un témoin d'une autre époque ou d'une différente mentalité.

Je ne fais rien d'autre à travers mon "rapport de voyage" à travers les étoiles : je raconte avec mes mots de terrien du XXIème siècle ce que j'y ai vu. Je n'ai pas affirmé que je comprenais ce que je voyais, je n'ai fait que raconter ce que j'ai perçu du haut de mon esprit non initié, de la même manière qu'un citoyen de la Rome antique raconterait à ses contemporains le métropolitain de TOKYO du XXIème siècle ou notre aviation de transport de masse...

Soyez persuadés que des habitants d'autres planètes observant certains de nos comportements seraient aussi incrédules que vous face à ce que je rapporte de mon voyage onirique. Marco Polo racontant certaines scènes orientales n'avait pas été cru de ses contemporains qui l'accusaient d'affabulation (même si certains historiens prétendent qu'il ne fit jamais son voyage en Chine).

On pourrait ainsi multiplier les exemples.

Ce n'est pas parce que je raconte des faits avec mes mots que ces faits n'existent pas. Qu'on me laisse au moins la liberté de proposer à mes lecteurs l'évocation de ces autres mondes. Libre à eux de ne pas y porter crédit, de restreindre leur vue à leurs clochers, leur LOTO, leurs vacances en Normandie et leurs croquettes pour chiens.

VOIR LES DEUX VIDEOS :


https://youtu.be/t8x-8aaLUqo

https://rutube.ru/video/55989bbbe3262b4174df2564a95bdb7a/

http://www.dailymotion.com/video/x27gcxf_vue-sur-les-etoiles-par-raphael-zacharie-de-izarra_webcam

mercredi 5 septembre 2007

758 - Le journalisme sans envergure

Le paradoxe de la caméra médiatique consiste à mettre un cache imbécile sur l'objectif, à consciencieusement dissimuler ce qu'elle est censée montrer.

Ainsi à la télévision cette pratique réglementaire, quasi systématique du floutage des enfants, des marques, des témoins et même de certains passants est révélatrice de l'état de total abrutissement de notre société incapable d'assumer la diffusion des différents visages de la vérité.

Ou du mensonge.

La mollesse des journalistes, l'inanité de leur prétendue éthique, leurs minables concessions à des causes bassement mercantiles, leur frilosité, leur lâcheté confèrent à leur corporation une envergure guignolesque absolument méprisable.

Ainsi dans le moindre reportage télévisé pour justifier le floutage de la célèbre bouteille de soda à base de coca nommée COCA-COLA, ces vendus parlent de morale, de respect dû à l'entreprise multinationale qui fabrique cette merde liquide... Ils invoquent le respect de la loi relative à l'interdiction de la mention publique des marques pour justifier leurs odieux -et inutiles- floutages, ils osent même parler de déontologie professionnelle dans le fait de ne pas citer nommément le Coca-Cola ! Comment voulez-vous dénoncer -voire encenser- quand vous vous imposez le devoir de ne pas nommer ? Un journaliste n'est-il pas payé justement pour tenir ce rôle ? Si le journaliste s'interdit de dire ce qu'il pense, à quoi peut-il bien servir ? Si sous couvert de morale professionnelle il se croit obligé de faire le jeu de ceux desquels il n'est censé subir ni influence, ni pression, où est son indépendance ? Ainsi de nos jours les marques, les juges, l'air du temps dictent au journaliste ce qu'il doit ou ne doit pas écrire, montrer, citer.

Insidieusement, à force de faire preuve de scrupules envers les entreprises connues pour leur réussite commerciale, célèbres pour leur logo ou leur puissance, et ceci grâce aux lois relatives à la protection de l'image des marques et à la pratique des journalistes relayant cette iniquité, les marques semblent jouir de plus de respect médiatique, de protections légales que les êtres humains. Sur le plan juridique il sera en effet plus périlleux pour un journaliste de salir l'image d'une grande marque de boisson ou de lessive que de s'en prendre à un individu anonyme ! Ce qui est révélateur de la déférence médiatique éhontée faite aux marques et prouve que les journalistes de nos jours se sont prostitués à l'éthique du marché imposée par les grands manitous du matérialisme occidental (qui va jusqu'à investir le code pénal), qu'ils se sont laissés acheter par les mirages dominants du siècle.

Ces journalistes à la solde des puissants ne citent aucune marque, comme si les dépositaires de ces marques n'avaient pas les moyens de se défendre d'eux-mêmes... La critique médiatique des marques est interdite en France. Mais si un produit est de qualité, la marque ne devrait-elle pas pouvoir se défendre d'elle-même sans autre réponse que le produit en lui-même, et ainsi voir la critique s'effondrer face à la "vérité" du produit ? Cela tombe sous le sens. Mais non, les grandes marques non contentes d'asseoir leur pouvoir quasi subliminal dans les esprits faibles ont encore besoin d'une protection juridique sévère ainsi que de la complicité des journalistes pour renforcer leur statut de tyrans industriels.

Les journalistes sont de moins en moins des inquisiteurs, des questionneurs impertinents et de plus en plus des publicistes, des protecteurs d'intérêts économiques. Au moins par omission : la marque n'est pas critiquée, pas citée, à peine suggérée, jamais montrée en images, ce qui contribue à la sacraliser encore un peu plus. Ce sont également des poules mouillées : le coupable qu'il faudrait montrer est au contraire protégé par leur "silence déontologique", le notable s'il est suspecté de quelque faute mineure est évoqué en biais, avec prudence, le magistrat chez eux ne s'affronte que par textes de lois interposés, jamais directement dans leurs lignes ou à travers leur objectif.

Dans ce contexte un journaliste est par définition un poltron, un menteur, un complice de l'immoralité, un esprit sous le joug des valeurs mercantiles.

Bref, un "flouteur" de vérités.


VOIR LA VIDEO :


Liste des textes

2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet