samedi 26 juin 2021

1674 - Solitude

Je suis né avec des membres débiles occasionnant des gestes maladroits. Ma bouche tordue déforme mes mots de manière grotesque et même parfois comique.
 
Handicapé et donc nécessairement regardé comme un objet de curiosité, de répulsion, de pitié, il a bien fallu que je me maintienne debout parmi les hommes, même si mes béquilles ont fini par prendre plus de place que mes os difformes.
 
C'est avec ce fardeau de prothèses et de misère que j'ai affronté la vie. Aidé par un immense courage qui ne m'a servi à rien puisqu'aujourd'hui, à quarante ans, je me retrouve seul.
 
Avec mon ombre pour unique compagnie.
 
Parti perdant à la naissance, je suis arrivé perdant quarante ans après.
 
Les traits ingrats de mon visage n'ont guère engagé à faire oublier la monstruosité de mon corps contrefait, si bien que pour toute femme je me présente comme une promesse de malheur, non de bonheur.
 
Aux yeux de l'amour j'incarne la disgrâce, la tristesse, le naufrage.
 
Mes luttes et mes espoirs sont restés vains. Condamné à l'infirmité, du même coup je suis également condamné au rejet, à la solitude.
 
Ne soyez pas hypocrites, vous qui prétendez que c'est faux : vous seriez les premiers à fuir devant une "si belle opportunité" que moi, comme vous aimez à dire avec vos termes qui mensongèrement embellissent la réalité !
 
Mais je n'en veux à personne : je comprends votre peu d'attirance pour mon aspect rebutant. Moi-même je préfère la beauté à la hideur et la force à la faiblesse, tout comme vous.
 
Je n'espère d'ailleurs conquérir qu'une femme rayonnante de splendeur et de santé, même si je sais que je cours ici après une chimère... Moi non plus je ne rêve pas de m'unir à une chair misérable, de voir à travers l'autre mon reflet pitoyable...
 
Mon sort est donc scellé : je demeurerai un pestiféré jusqu'à mon dernier souffle, enchaîné à mon anatomie en loque tel un Quasimodo sans joie, sans histoire, sans même la consolation d'une seule vision amoureuse...
 
Tout en moi semble avoir été conçu pour que mon infortune soit totale, définitive, sans remède.
 
Mon destin est sinistre.
 
Ces mots que je vous adresse vous déplairont certes, car ils heurtent la sensibilité de ce siècle, ils sont incompatibles avec vos belles idées humanistes toutes théoriques. Mais ils sont vrais.
 
Je suis une anomalie de ce monde, un ratage de la Création que la société se sent obligée de protéger.
 
Peut-être que finalement ma véritable utilité ici-bas est de vous dire tout cela sans fard, sans haine et sans regret.
 
Vous m'assistez pour tout, sauf pour l'essentiel car mon âme est seule.
 
Seule et oubliée.

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vendredi 25 juin 2021

1673 - La Lune et moi

J'attends son apparition le soir au-dessus de mon foyer, comme un rendez-vous amoureux entre le sol et l'infini, la terre et le rêve, les racines et l'éther.
 
Elle luit telle une chandelle presque morte, errant dans l'empyrée avec ses airs de fantôme, son visage impénétrable, son silence de chat, son regard éteint.
 
Cet oiseau quasi sans vie parfois me fait peur avec ses grandes ailes funèbres et ses clartés macabres au coeur de la nuit. J'ai alors l'impression que c'est un crâne qui roule dans le firmament en répandant sur notre monde plus de ténèbres que de lumière...
 
Qu'elle me séduise ou m'effraie, m'enflamme ou me glace, me stimule ou me pétrifie, la Lune est la seule amante de mon existence de solitaire, l'unique compagne de mon triste sort de célibataire, la confidente essentielle de mon destin d'esseulé.
 
Elle et moi sommes deux pierres.

Elle l'ombre dans le ciel, moi le pauvre mortel.

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jeudi 24 juin 2021

1672 - Choc des esprits

Votre monde n'est pas le mien.
 
Moi, je mange les épines et piétine les fleurs, n'espère que les orages régénérateurs et maudis ce que sottement vous appelez le "beau temps", cultive et encourage le viril endurcissement du corps et de l'esprit tout en méprisant les progrès de la douceur menant aux mollesses de la chair et de l'âme.
 
Mon confort à moi, c'est le froid, le dur, l'austère. Mes idéaux sont âpres, rêches, tranchants, aussi beaux que terribles. Ils font peur aux hommes, aux femmes, aux enfants.
 
Mais ravissent les loups de mon espèce, séduisent les rois, font rêver les conquérants, les guerriers et les va-nu-pieds.
 
Pour vous, je suis un être invivable, impossible à côtoyer, insupportable à écouter, ce qui à mes yeux est rassurant : cela confirme que je ne suis pas de la race déchue de ceux qui plaisent aux petits, aux pions, aux frileux que tous vous êtes à peu près...
 
Seuls les géants, les gueules dotées de crocs et les porteurs de crinières, ainsi que les moribonds, savent apprécier mes coups d'épée, mes mots acerbes de vérité crue et mes crachats d'azur en pleine face !
 
Les autres préfèrent fuir.
 
Dans vos salons je ne suis pas un invité facile. Désagréable avec votre siècle, je ne cherche à plaire qu'à l'éternité.
 
Inflexible, intègre, inébranlable, je suis une pierre faite pour demeurer, non pour s'effriter au contact de vos incertitudes et autres relativités de toc.
 
Vous me reprochez ma flamme et ma glace, vous qui êtes tièdes et flasques ! Je vous laisse dire et penser, vous affaiblir et vous liquéfier...
 
Votre sang est pâle et fade, le mien a l'éclat du Soleil, la saveur de l'océan, la vigueur du scorpion. Le miel est bien plus délectable lorsqu'il est venimeux.
 
Je ne me nourris que d'essentiel et de salutaires rigueurs : la sève véritable des jours, c'est une tranche de ciel entre deux écorces amères et non vos rêveries indolores.
 
L'équité et la justice sociale n'existent pas et c'est tant mieux. Vivre, c'est s'exposer à l'ortie qui pique et à la rose qui caresse, c'est goûter à la ronce qui écorche et savourer l'amour qui console.
 
Il n'y a pas d'égalité entre les êtres, il n'y a que la vie avec ses gloires et ses misères, ses aspérités et ses éblouissements, ses gagnants et ses perdants, ses vivants et ses morts. Insensible à vos artifices, je monte, je vole et dévore l'Univers pendant que vous comptez les miettes de vos bonheurs de caniches...
 
Votre monde n'est pas le mien, vous dis-je.

Dans vos têtes il y a des cadres aux angles bien droits pour vos idées bien courtes, dans mes bagages il y a l'infini.

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mercredi 23 juin 2021

1671 - De la fosse à la lumière

Texte inspiré de "Emmanuel", oeuvre musicale de Michel Colombier, ainsi intitulée en souvenir de son fils mort tout jeune.
  
C'est le temps du malheur : à peine paru, l'astre s'est couché et à présent les ténèbres glacent les coeurs.
 
L'enfant est mort.
 
Ces heures sont comme un jour noir en plein soleil, un océan de deuil sous le ciel, avec des larmes s'écoulant des montagnes.
 
L'innocent aux joues pâles gît dans la tombe.

Le poids est trop lourd à porter et la vie devient un cri : les paroles sont vaines et l'esprit suffoque.
 
Alors on fait parler le luth.

Et c'est avec la musique que l'on pleure car les instruments disent mieux ces choses que les humains avec leurs mots.
 
Le chant de l'homme va bien plus loin, plus haut, plus en profondeur que son verbe.
 
Et dans son art de simple mortel, il se surprend à égaler les dieux. Lorsqu'il joue, ses nuages, ses sanglots, son désespoir malgré tout sont mystérieusement empreints de lumière.
 
Et la tristesse infinie qu'il veut exprimer, comme si une force surnaturelle l'inspirait, laisse transparaître des clartés plus vastes encore que les ombres contenues en lui.
 
Alors tous nous sentons que l'âme du petit défunt, par-delà sa chair éteinte, s'élève de la fosse pour se rallumer dans les sommets. Au-delà de nos vues physiques.

Aussi magnifiquement que les notes de musique qui lui sont dédiées.

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mardi 22 juin 2021

1670 - Une affaire

Elle n'était pas spécialement jolie ni même très intelligente.
 
Par contre j'avais affaire à une personnalité totalement anti romantique.
 
C'est pour cette dernière raison que je m'épris follement de cette brindille sèche. Elle compensait avantageusement son corps plat, quasi squelettique, par les formes monstrueusement développées de son prosaïsme.
 
Son coeur n'était qu'un organe purement utilitaire destiné à faire circuler son sang, rien de plus. Et quand elle parlait, elle assommait : ses mots résonnaient soit comme le cliquetis sans âme d'une machine à écrire, soit pareil au fracas vulgaire d'un lave-vaisselle.
 
Elle n'éprouvait pour moi que des sentiments de caillou, ce qui me ravissait étant donné que je suis un marbre détestant les épanchements.
 
De mon côté je l'aimais, certes. A ma façon, c'est-à-dire en lui offrant des épines au lieu de fleurs. Ce qui semblait d'ailleurs la toucher.
 
Dans les plaisirs de la chair je la chevauchais dans des gestes parfaitement mécaniques, et c'est dans ces instants précieux quelle me lisait sa dernière liste de commissions ou bien le mode d'emploi de sa yaourtière électrique, toujours avec sa voix d'automate.
 
Ainsi au fil du temps j'appris beaucoup sur les contenus de ses paniers domestiques et sur les diverses fonctions techniques de ses appareils ménagers. Au bout de quelques années de cette relation de fer je lui demandai sa main qu'elle me refusa, me trouvant trop mou, trop sentimental encore.

Mais le jour où je revins en blouse bleue avec les clés d'un magasin de quincaillerie, elle épousa immédiatement ma boutique.

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lundi 21 juin 2021

1669 - Les fleurs

Si j'aime tant les fleurs, c'est parce que ce sont des sexes pleins de poésie.
 
Les incarnations parfumées et éminemment élégantes de l'obscénité la plus crue. Et la moins évidente. Le croisement suprême de la finesse esthétique et de la brutale nécessité.
 
Ce sont les visages candides, virginaux, légers, splendides d'une réalité impudique, bestiale, quasi pornographique.
 
Elles sont semblables à des bouchers qui, l'air de rien, seraient vêtus de robes. Leurs dentelles agissant comme un voile de décence aux yeux du monde.
 
Autrement dit elles représentent toute la délicatesse du génie divin qui dans les prairies, les champs et les jardins d'enfants a semé d'éclatantes images génitales sous des apparences de grande pureté.

Ces entités florales nous racontent l'aventure de la vie, le miracle de la Création, l'immense beauté de la Terre avec ses merveilleuses inventions célestes.

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dimanche 20 juin 2021

1668 - Tristesse

Le ciel est clair, mon âme est sombre. Vos yeux sont bleus, mes pensées sont noires. Vous chantez et riez, je médite et me tais.
 
J'erre entre vos éclats de vie et cris de joie comme un oiseau loin de son paradis perdu, égaré dans un crépuscule sans fond.
 
Un océan d'ombre coule en moi sans que je sache vraiment pourquoi. Je vois le monde à travers un linceul, et l'aube autant que vos fêtes et le vent dans les herbes folles m'affligent.
 
Une flamme obscure me consume et je ne rêve plus que de papillons morts.
 
Je suis triste, plus lourd que les pierres. Seul tel un banni. Aussi malheureux qu'un condamné.
 
Je suis un naufragé des jours, assis sur les rives de la nuit. Entouré des flots d'ennui, je me console dans mes ténèbres.
 
Qui donc me sauvera de ces sables de mélancolie où je m'enlise ?
 
Ni le Soleil ni l'amour ne peuvent plus rien pour moi.
 
Et pourtant, je sais qu'une étincelle saura me rallumer et du fond de ma boue me faire remonter à la lumière, jusqu'aux étoiles.
 
Ce pouvoir d'ascension est simplement dans mon regard sur les choses : il suffit qu'à cet instant je me laisse prendre la main par la Poésie.

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https://youtu.be/r8j6WcTIqQY

jeudi 17 juin 2021

1667 - France droite

Français de vieux sang et de race éternelle, qu'avez-vous fait de votre héritage, de votre pays, de votre Histoire ?
 
Vous qui jadis aviez des âmes intègres, vous qui avez été corrompus en une ou deux générations, réveillez-vous ! Résistez aux vent contraires et vogues impies, dressez-vous contre l'oppression !
 
Sournoise, elle pénètre sous votre peau claire avec douceur, s'insinue dans vos coeurs purs avec calcul, enivre vos têtes blanches avec ses séduisantes noirceurs...
 
L'ennemi n'est plus à vos portes, il s'est déjà installé dans vos salons, il est bien logé au fond de vos viscères, enraciné jusque dans vos pensées les plus sacrées.
 
Il a même pris place dans vos assiettes : non seulement vous lui avez tout cédé, mais en plus vous adoptez ses modes, ses moeurs, ses manières, ses goûts et ses dégoûts.
 
Vous aimez vos envahisseurs au point de vous détester vous-mêmes !
 
Vous leur donnez votre blé, votre vin, vos femmes... Croyant bien faire en parfaits pigeons que vous êtes, au nom de vos valeurs, qui ne sont que des erreurs.
 
Et lorsque ces loups vous mordent, vous dites que c'est de votre faute ! Et pour apaiser leur férocité, vous construisez encore plus d'autels pour leurs dieux sanguinaires, leur octroyez plus de droits, édictez plus de lois afin qu'ils puissent vous égorger plus facilement, réclamez davantage de bateaux pour les ramener plus sûrement et plus nombreux sur les rives de France...
 
Et puis vous êtes devenus si humanistes, si tolérants, si ouverts et universalistes que vos frontières physiques, mentales, intellectuelles et morales ont toutes été transgressées...
 
Désormais plus rien ne vous arrête.
 
Et vous dites "oui" à tout ce qui vient de peur de devoir dire "non". Vous tremblez de commettre le crime de déplaire à votre époque.
 
Trop épris de "progrès social", vous préférez les ténèbres "modernes" de ce siècle aux éclats des traditions que sottement vous nommez "vieux démons"...
 
Souvenez-vous lorsque vous étiez enfants : vous baigniez dans un royaume encore peuplé d'hommes sains et rêviez d'histoires sages et belles, justes et vraies, nobles et droites.
 
Aujourd'hui vous vous félicitez de désirer exactement le contraire. Vous avez transformé la  sainte France en une vaste farce.

Français de vieux sang et de race éternelle, détournez-vous de vos idées tordues vers la gauche et revenez dans le chemin de la lumière.

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mardi 15 juin 2021

1666 - Une inconnue

Ses traits sont flous, ses contours singuliers, ses rêves d'un autre monde.
 
Je vois ses formes dans la nuit au fond des bois, en plein jour tout autour de moi, à l'horizon perdues dans le ciel.
 
Elle a le regard vide et le sourire absent des oiseaux mystérieux nichant sur la Lune.
 
Les signes qu'elle m'adresse sont incompréhensibles mais sa silhouette est lumineuse : elle glisse sur le sol et même le crépuscule l'éclaire.
 
Elle vole de songes en nuages et de siècles en océans. Elle plane dans les sommets et plonge dans le temps, toujours la même et pourtant changeante à chacun de ses gestes, à la fois nette et imprécise. Sous mes pieds mais aussi loin de la Terre.
 
Sous le Soleil ou dans l'obscurité, sa présence est sombre ou éclatante.
 
De la naissance à la mort, je suis sa seule compagnie, elle ne connaît que moi, mais moi je ne connais rien ni de son visage ni de son âme.

Immortelle, énigmatique, silencieuse, elle fait peur aux fantômes, mon ombre.

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lundi 14 juin 2021

1665 - La féministe

La féministe est l’incarnation de l’angoisse.
 
Pour qui l’écoute, une source de problèmes insolubles et de stress intense.
 
C’est précisément la femelle faite homme. Ou plutôt anti-homme. Et même anti-femme.
 
Bref, un noeud inextricable de confusions, de réflexions, de questions... Sans autre réponse que la querelle, les pleurs, les cris.
 
Née terre fertile, elle exige de pouvoir enfin accéder au statut de la triomphale stérilité ! Ce qui est bien le signe de son abyssale bêtise...
 
Elle ne vit que pour la rébellion, le duel, la subversion, l’opposition. Le parfait passeport pour la névrose, l’aigreur, la solitude, le naufrage et le malheur.
 
Elle voue son existence à se dénaturer : son flambeau est le néant.
 
Cette contestataire délirante a vraiment tout pour déplaire au mâle normalement constitué. Et ça marche d’ailleurs très bien puisque la suffragette hystérique est un authentique repoussoir. La chose la moins aimable au monde aux yeux du galant.
 
Un blasphème sur pattes.
 
Elle crache, hurle, menace, revendique, se plaint, se fâche.. Pour se sentir exister en tant que révoltée contre ses propres gènes, elle souhaite jouir du droit de mort sur les fruits de sa matrice.
 
Et se pose en éternelle victime...
 
Pour “l’émancipée”, la grossesse est une dégradation de son être. Devenir une épouse, le malheur de toute une vie. Faire des enfants, un outrage ! Les élever, la plus grande misère de sa condition ! Etre cataloguée “mère de famille”, la honte suprême ! La fidélité au foyer, l’esclavage ! Faire la cuisine, une offense ! Repasser la chemise du conjoint, le summum de la déchéance !
 
Quant à ses règles, ça la rend totalement folle à lier !
 
En somme être une femme est pour elle une vraie calamité.
 
C’est la raison pour laquelle elle finit toujours divorcée, avortée, aliénée, botoxée, usée, jetée, gâtée, oubliée, raillée.

En un mot, déréglée.

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dimanche 13 juin 2021

1664 - Monsieur Toulemonde

Mon pire ennemi sur Terre, c'est Monsieur Toulemende.
 
Anonyme, interchangeable, insipide, incolore, sans visage ni aspérité, moyen sur tout, Monsieur Toulemonde est le parfait abruti de base.
 
Il aime ce que la masse aime, déteste ce que son voisin déteste, désire ce que son écran lui offre, pense sans rechigner ce qu'il faut penser, est totalement insensible à mes centres d'intérêts essentiels, enfin...
 
Monsieur Toulemonde, que l'on pourrait également appeler "Monsieur Ducon", est un être passe-partout.
 
Bien évidemment cette andouille-type porte scrupuleusement le masque "anti-COVID" puisque Monsieur Toulemonde est avant tout un mouton.
 
Il ne parle pas, il bêle. Il ne réagit pas, il subit.
 
Il est bête, il est insignifiant, il est nul, il a le pouvoir.
 
C'est donc un imbécile très dangereux.
 
C'est lui qui vote, c'est lui le peuple, c'est lui qui a toujours raison.
 
Monsieur Toulemonde est un crétin puissant.
 
Il décide de tout puisqu'il est majoritaire.
 
Il gobe tout ce que ses maîtres lui dictent et se laisse manipuler en se croyant libre.
 
Monsieur Toulemonde par conséquent est le roi des cons sur la planète.
 
Il est d'ailleurs facile à reconnaître, Monsieur Toulemonde : il fait exactement tout comme les autres.

C'est-à-dire rien comme moi.

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vendredi 11 juin 2021

1663 - "Corsica"

"Corsica", c'est un chant d'hommes
 
Des voix telluriques, lourdes, qui s'envolent vers la lumière comme des corbeaux aux ailes de roc.
 
Des arabesques de marbre dans un ciel austère. Une onde fraîche sous un soleil de mort. Un éclat de vie jeté dans un air sépulcral.
 
Une plume qui plane au-dessus de têtes sévères et de légendes figées.
 
Ou bien des papillons peuplant un monde d'enclumes.
 
C'est la légèreté des montagnes s'élevant dans la densité de l'azur.
 
C'est aussi les pieds sales du berger qui d'herbes folles en chemins poussiéreux le mènent jusqu'aux étoiles.
 
Enfin, c'est la voie la plus directe qui part du maquis pour atteindre le firmament.
 
Une flamme le jour, un rêve la nuit, une pluie en plein été.

Un puits où le méditatif vient boire l'âpre beauté de l'île.

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dimanche 6 juin 2021

1662 - Tour du monde

L'infini est à ma porte, l'aventure à mes pieds, l'inconnu devant moi. Je vais à la découverte des hommes, le coeur plein d'idéal, la tête chargée de points d'interrogations, mon sac vide d'expérience.
 
J'ai hâte de cheminer dans la lumière des chemins à la rencontre des couleurs du monde...
 
C’est parti !
 
Premier étonnement : descendre la France est une souffrance. Je vois mon propre pays peuplé par des étrangers.
 
J'arrive en Espagne en pagne : chaleur sous le soleil mais froideur des gens choqués par mon carré de tissu.
 
Au Maroc je fais du troc et me fais bien avoir.
 
Au Soudan je passe en coup de vent.
 
Au Mali je me mets au lit, malade d'avoir bu de l'eau.
 
Au Gabon je fais un bond, au Burundi je rebondis et retombe à Tombouctou.
 
A Zanzibar je redémarre. En Angola je suis chocolat. En Zambie je salis mes habits. Au Cap je change de cape.
 
De passage en équateur, je perds mon honneur.

Retenu en Turquie, je me noie dans du raki, j’en suis fort marri.
 
Telles sont les manières diverses, amères ou sucrées, acides ou glaciales, d’accueillir autour de la planète. Tout oiseau de passage est reçu par ses semblables selon des normes différentes, que le visiteur atterrisse chez des ânes anonymes, des chameaux sournois ou des nobles chevaux... L’agneau qui s’exile doit accepter d’être salué par les loups. Et c’est très bien ainsi : les épines comme les fleurs font le charme de la Création.
 
Enfin, après avoir fait le tour de tous ces horizons je retrouve mon toit, mon arbre et mon jardin. Et je m'aperçois que c'est sous ce ciel-là que je suis encore le mieux dans tout l'Univers.
 
De ce voyage je tire un enseignement.
 
La haine naît du désordre : l'homme ne restant pas à sa place devient un intrus, un adversaire, un ennemi.
 
Et c’est là que commence la guerre.
 
La paix prend sa source dans le respect des frontières. Si l'un vit chez l'autre, il en sera chassé. Sauf s'il est invité.
 
Mes frères humains, restez chez vous ! Vivez sur votre sol natal au lieu de vouloir faire votre nid ailleurs.
 
Ne dépassez pas les barrières séparant les peuples. Nul n'a le droit de violer les lois du voisin. Mais si vous êtes acceptés hors de votre terre, adoptez les moeurs de vos hôtes.
 
Mangez ce qu'ils mangent. Priez leurs dieux. Pliez-vous à leurs codes. Bénissez leur soleil.
 
Ne heurtez pas ceux chez qui vous foulez l'herbe sacrée, profitez du sillon, découvrez l'Histoire, bénéficiez du territoire enfin.
 
Bref, soit vous prenez la couleur de leur peau, soit vous prenez racine dans votre contrée, entourés des vôtres !

Là est l'ordre naturel des choses, la garantie de vivre dans l'harmonie définie par le Cosmos.

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mercredi 2 juin 2021

1661 - Le dirlo

Il porte costume, cravate, petite chemise impeccable.
 
Avec son regard cinglant, ses lunettes fines, la hauteur de sa tête, il en impose !
 
Nul besoin de chapeau pour le dirlo : l'éclat de son front sévère suffit à faire baisser les yeux de plus d'un récalcitrant !
 
Toujours pressé, jamais en retard, il est impossible pour le commun de le rencontrer sans prendre rendez-vous.
 
On patiente derrière la porte de son bureau en attendant que la lumière passe au vert avant d'y entrer.
 
Il est comme ça le dirlo : perdu dans ses sommets avec ses grands airs, haut-perché sur son fauteuil de directeur, sûr de son importance, ne doutant que de ses subalternes et jamais de lui-même.
 
On ne lui adresse la parole qu'en commençant par "Monsieur le Directeur". Et gare à celui qui aurait l'outrecuidance de lui manquer ce respect dû à sa fonction de dirlo ! C'est qu'il est susceptible comme un taureau, le dirlo...
 
Il faut dire qu'il n'a pas démérité pour en arriver là où il est.
 
N'importe qui ne peut pas se targuer d'être dirlo ! Lui, il en a bavé pour gravir les échelons, sans compter ses heures...
 
Et maintenant, il le sait, il est là pour en faire baver aux autres.
 
Il est payé pour être dirlo, non pour être rigolo !

Sauf que, cruauté du sort, après avoir été à la tête d'une austère entreprise bancaire pendant vingt ans, il se retrouve aujourd'hui à diriger un cirque rempli de clowns, le dirlo.

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1660 - Porcs du masque

Comme vous êtes tristes, comme vous êtes veules, comme vous êtes laids avec vos masques !
 
Hommes, en vous voilant la face, vous avez craché sur votre honneur, postillonné contre votre dignité, érigé un mur entre vous et la vérité. Ce carré de tissu contre vos visages, c’est le couvercle de plomb de la censure posé sur votre pensée.
 
Avec coquetterie, vous adoptez même des bâillons en vogue aux couleurs du temps. Devant vos femmes, vos enfants, vous faites les caniches, aboyez comme des chiots dociles... Heureux de porter vos chaînes, vous leur donnez l’exemple de la servilité la plus écoeurante !
 
Vous les encouragez à imiter les esclaves que vous êtes devenus.
 
Vous avez beau arborer vos traditionnels attributs de virilité tels vos biceps, vos tatouages, vos barbes et moustaches, au final votre cache-faciès annule tout.
 
Il vous déshonore de haut en bas.
 
Porter ce slip facial, c’est baisser votre froc.
 
En vérité, vous n’êtes pas dignes de respirer l’air de la liberté.
 
Vous vous vautrez dans la médiocrité comme des carpettes.
 
Vous êtes des serpillères, des loques, des lavettes.
 
Et les êtres fiers et libres que farouchement j’incarne s’essuient les pieds contre vos museaux muselés.
 
Quoi ? J’entends des protestations ?
 
Apprenez que vous ne méritez plus d’ouvrir la bouche, vous qui avec tant de zèle avez décidé de la fermer.

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Liste des textes

2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet