dimanche 30 octobre 2022

1908 - Lune de haut vol

La Lune est l'amie des morts, l'alliée des ombres, l'aimée des âmes légères, la lumière des esprits.
 
Elle éclaire les heures amères de la Terre de ses rayons de miel.
 
Et jette des lueurs de doute sur les têtes en l'air qui oublient sa magistrale présence, négligent ses allées et venues, ignorent son influence.
 
Elle ne projette des jours sombres que pour les frileux, les frêles fleurs et les endormis. Mais illumine l'antre des loups, brûle le coeur des rats en joie et enflamme les lyres qui chantent en son  nom !
 
Elle brise encore les prisons névrotiques de sa poésie libératrice.
 
Sa clarté nocturne améliore nos vues sur nous-mêmes, les hommes et le monde : en estompant nos traits grossiers et en allégeant nos vies de leurs semelles de plomb, elle rend plus belles nos faces de mortels et plus douces nos douleurs de lourdauds.
 
Quand elle passe dans la nue, elle attire les regards des êtres assez détachés du plancher des vaches pour daigner s'attarder sur son visage céleste.

Mais surtout, inspire des feux sacrés à tout ce qui est paré d'ailes : oiseaux, poètes, enfants, chauve-souris, vieillards, vagabonds, amoureux, moribonds...

Elle est l'éclat secret des poitrines qui battent et des pierres qui rêvent.

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samedi 29 octobre 2022

1907 - La Lune s'allume

La Lune s'allume dans la nuit et illumine les nues de ses rêves gris.
 
Le globe lunaire vogue dans l'océan nocturne. Mais également, quasi invisible en plein jour, dans la démesure de l'azur, solitaire. 

Peut-être en quête d'oubli ou d'éternité, qui le saura ?
 
Ses journées sont fades, toutes pareilles, tristes et silencieuses. Mais sa destinée est éclatante : elle porte la flamme du Soleil jusque dans l'ombre de la Terre, éclairant vainement les dormeurs mais apportant de l'espoir aux veilleurs et de la lumière aux égarés des chemins dépourvus de chandelle.
 
Son visage de pierre et de cratères est lourd, mais son vol léger.
 
Elle passe dans le ciel comme un papillon aux ailes sidérales. C'est un astre spécial qui ne ressemble qu'à lui-même, quelle que soit la face qu'il nous montre.
 
Le mystère l'embaume et la mélancolie l'habite.
 
Passages après passages, ce cadavre céleste nous raconte sa morne existence d'étoile éteinte.
 
Et sous nos regards interrogatifs, continue de mener sa vie de mort-né.

Dans son rôle à la fois humble et glorieux de grain de poussière du Cosmos, tournant encore dans l'espace pour des temps infinis.

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samedi 22 octobre 2022

1906 - Nuit sombre

À minuit passé, on toqua à ma porte.
 
Armé de ma chandelle, j'allai voir qui frappait au seuil de mon foyer à une heure aussi indue.
 
- Qui va là, demandai-je d'une voix hésitante ?
 
- C'est moi Séléné.
 
- Et... que voulez-vous ?
 
- Je viens chercher le gîte.
 
- Comment cela ?
 
- Ouvrez-moi, c'est urgent. J'ai peu de temps. Je vous expliquerai.
 
J'osai le risque de la folie en accueillant chez moi la mystérieuse présence nocturne...
 
Je pensais avoir affaire à une femme, en fait il s'agissait d'un visage de rocaille avec un corps de nébulosité paré d'un voile de poussière. Comme un marbre embaumé de brume, une face énigmatique incarnée dans une statue de sel.
 
L'apparition me fixait de son regard crépusculaire et me dit :
 
- Je me suis égarée dans le noir à travers champs.
 
En effet, je constatais que dehors, les ténèbres étaient inhabituellement denses.
 
Elle reprit :
 
- Figurez-vous que j'ai momentanément perdu la boule. En attendant que la raison me revienne, faites-moi une place dans votre lit. J'ai besoin d'un peu de repos au chaud. Demain à l'aube, je serai déjà partie.
 
C'est ainsi que je partageai ma couche avec ce fantôme sidéral. Et plongeai dans un sommeil lourd, sans rêve.
 
A l'aurore, je me réveillai seul avec à mon côté les draps encore froissés laissés par mon étrange hôte. En sortant, je m'aperçus que la Lune était là, juste au-dessus de mon toit.

Plus tard, j'appris que cette fameuse nuit où je reçus l'extraordinaire visiteuse eut lieu une éclipse totale de l'astre.

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mercredi 19 octobre 2022

1905 - Soupe de Lune

En octobre la Lune semble mûrir comme une citrouille dans son potager stellaire.
 
Elle suscite en moi des appétits vespéraux pour un bol de flammes aux parfums oniriques.
 
En la voyant grossir tel un fruit de saison dans l'horizon céleste, j'ai envie d'en faire une soupe orangée et sucrée, ainsi qu'on le fait avec les stars de nos jardins qui finissent en potage ou en tartes.
 
Bien que mon dîner soit plus éthéréen que terrestre...
 
Je laisse au commun des mortels la pulpe et la sève des récoltes de l'automne. Moi, je préfère m'abreuver de la clarté de l'astre et me nourrir de ses pierres.
 
Ma faim est poétique avant tout. Et ma soif toute désincarnée. Mon ivresse n'est pas de ce monde. Je veux avaler non des légumes mais de la lumière. M'alimenter non pas de patates mais de beauté. Je ne suis pas intéressé par les trésors horticoles poussant sous nos pieds mais par les rêves qui font pousser des ailes dans le dos.
 
Je vise non pas le sol temporel et ses promesses alimentaires mais les hauteurs éternelles où pourra se déployer mon vol sans fin.
 
Je suis un papillon de l'humus.

En ce mois d'or et de feu aux arbres pleins d'offrandes et de feuilles dorées, je n'ai de regard que pour le globe couleur de miel.

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mardi 18 octobre 2022

1904 - Puretés raciales

A chaque couleur de peau correspond une identité forte.
 
L'aspect des bipèdes que nous sommes, issus de souches spécifiques, n'est nullement anodin. Au contraire, les innombrables physionomies existant autour du globe témoignent de ces différences cruciales ancrées dans nos gènes, nos cultures, nos terres, nos histoires, nos légendes, nos sensibilités, nos moeurs.
 
Ce sont précisément toutes ces variations humaines avec leurs inégalités physiologiques, leurs oppositions religieuses, leurs horizons philosophiques, leurs sommets civilisationnels, leurs divergences historiques, mais aussi accompagnées de faveurs climatiques pour les uns ou de difficultés environnementales pour les autres, qui enrichissent notre planète.
 
Bref, ce sont les irrégularités du terrain humain qui donnent sa saveur au monde.

Telles sont les valeurs des races qui reflètent des univers multiples.
 
Il y a autant d'étendards raciaux qu'il y a de types faciaux.
 
Les gauchistes, qui sont des gens racistes, veulent mélanger toutes les fleurs de la Création pour les faire disparaître. Ces ennemis des porteurs de sang pur aimeraient remplacer l'arc-en-ciel de l'Humanité par un métissage massif. C'est-à-dire, un brouillard généralisé uniformisant les mortels de la tête aux pieds.
 
Comme s'ils étaient incolores, inodores, interchangeables, clonés, déracisés.
 
Mais non, nous sommes tous des fruits divers avec des pelures qui ne sont pas les mêmes, des formes épaisses ou allongées, des charmes plus ou moins légers, des attraits doux ou rudes. Nous sommes tous des corps et des esprits ayant des capacités pour tels arts, des compétences pour telles activités, des intelligences adaptées à nos milieux, etc.

C'est pourquoi je désire que soient préservées les sèves amères et sucrées, âcres et salées qui composent l'océan des hommes.

Et représente le visage de Dieu.

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samedi 15 octobre 2022

1903 - Lune-pizza

Par un soir sans pain ni feu rempli de solitude et rongé d'ennui, mon ventre se mit à rêver d'un horizon consistant : un éther composé de trésors aux terrestres saveurs, un cosmos comestible plein d'aliments lumineux, un paysage stellaire proposant une nourriture d'or et de flamme.
 
Bref, un festin de firmament.
 
J'avais une faim de vagabond aux semelles d'enclume : ma tête certes débordait d'étoiles mais ma panse demeurait aussi creuse qu'une cloche.
 
Et je trouvai, à travers le disque lunaire roulant dans l'empyrée, de quoi combler mon appétit d'esthète affamé.
 
Séléné m'apparut, véritablement, telle une pizza tandis que mon corps criait famine.
 
Je la dévorais des yeux, la convoitais comme un énorme gâteau derrière une vitrine. Elle était belle, dorée, chaude... A la place des cratères, je voyais des trous dans du gruyère et sur ses bords je devinais de la mozzarella qui brillait. L'odeur de sa croûte jaune parvenait jusqu'à mes narines et allumait mon âme...
 
L'astre se présentait à moi, en cette heure cruciale du dîner, j'en fus persuadé, avec une face de pâte à l'huile d'olive garnie de délices salés...
 
Enrichie de garnitures éclatantes, plus blonde que jamais avec ses ingrédients précieux, la présence astronomique irradiait d'attraits gastronomiques dans l'espace nocturne.
 
Et je crus vraiment voir le visage d'une "quatre-fromages" au fond d'un four céleste. Je fus émerveillé par l'alléchante apparition.
 
Et bientôt rassasié de beauté, j'en oubliai finalement de satisfaire les nécessités de ma chair et allai me coucher sans rien manger.

Au matin, je rompis mon jeûne avec un cadeau tombé du ciel accompagnant mon café.

La Lune m'avait offert, en effet, un énorme et providentiel croissant.

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mercredi 12 octobre 2022

1902 - La grande question

(D'après un tableau du peintre Aldéhy)

Ce globe peuplé d’âmes est la passion du sauveur du monde.
 
Dans le creux de sa main repose toute la légèreté du Ciel.
 
C’est-à-dire l’avenir de la Terre, le poids des péchés à laver, la multitude d’hommes à éclairer.
 
La Création n’est pas qu’une flamme divine, pas seulement un miracle, non une simple grâce. C’est également une question aussi vaste que l’Univers : pourquoi ?
 
Une interrogation qui embrasse l’infini, inclut le mystère, contient même sa propre source...
 
La réponse se trouvera en chacun d’entre nous. Et pas ailleurs. Tel est le lot des humains que nous sommes : dépasser nos petitesses afin d’atteindre la lumière. Cette clarté céleste qui est le centre de nous-même. Comme un soleil qui s’allume pour faire surgir le jour, et ainsi devenir une fin en soi, justifier sa raison d’être, nous devons nous lever et monter, pour ne plus jamais redescendre vers la nuit.
 
Tel est le sens de tout ce qui est.

Cette sphère d’azur où viennent naître les enfants de Dieu est l'explication ultime.

C'est l'acte fondateur du Créateur.

Nous sommes sa plus grande oeuvre d’amour.

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mardi 11 octobre 2022

1901 - Amiens

Amiens, ville triste aux sommets pleins de pesanteurs, fut le premier horizon de mon enfance. Une sorte de grand ciel sombre situé par-delà les bois et les plaines, loin de mon village.
 
Je percevais la capitale du département depuis la hauteur de mes douze ans. Avec un regard double, naïf et acerbe : celui du corbeau des champs et celui du papillon des jardins. C'est-à-dire un mélange de nuages et de Soleil, de neige et de suie, de vagues et de flammes.
 
J'avais déjà des ailes pour survoler le monde et le voyais entre l'ombre et la lumière, le caniveau et l'azur, la ronce et la fleur. Et considérais par conséquent les choses non platement mais avec la vigueur de mes sentiments graves et frivoles.
 
Bref, cette Babylone du royaume de la betterave me paraissait aussi sinistre que sublime.

Brillante comme le charbon.
 
En effet, la cité picarde endeuillée par la brique, figée dans une ambiance mortelle -et cependant magnifiée par sa cathédrale-, a un charme crépusculaire.
 
Et ressemble à un vaste cimetière.
 
Un lieu de peines et de pluies hanté par des âmes vivantes et des endives mortes, des astres pâles et des coeurs lunaires. Le peuple amiénois est une mer de ténèbres qui a le sourire.
 
En cette agglomération du nord coule le plomb des siècles et remontent les brumes de la nuit. C'est une vieille gargouille qui a l'habitude des larmes. Ce qui lui confère ce visage spectral, cet air morne, ce teint noir. La grisaille alourdit ses pavés et l'averse fait sangloter ses toits. Et l’été qui rayonne en vain sur son éternelle langueur n’arrange rien à la situation. L'éclat de la flèche gothique rivalise avec la morosité de la Tour Perret : l'une désigne un âge stellaire, l'autre des jours d'agonie.
 
En toutes saisons, les rues de ce chef-lieu sont hivernales et les gouttières débordent de regrets.
 
Mais aucune année n'y est mauvaise pourtant car il y a, pour alléger cette préfecture maussade, les hortillonnages, Ché Cabotans, ainsi que les macarons.
 
Sans oublier la frite qui se marie à merveille à la bière.
 
Vous qui venez du sud ou bien d'ailleurs, vous serez toujours les bienvenus dans ce pays de craie, de flotte et de déprime qu'est la Somme.

Et n'oublierez jamais son plus terne joyau, Amiens.

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dimanche 9 octobre 2022

1900 - Pleur de Lune

Elle porte une robe de défunte, une couronne de tristesse et se pare d'un masque de lumière. En réalité sa face visible n'est qu'un leurre de pudeur.
 
Quand elle brille, elle se cache pour mieux pleurer dans son ciel de solitude, la Lune.
 
Elle a la couleur de la mélancolie, l'éclat du chagrin, le visage de la misère.
 
Avec ses traits de pierre et ses cratères pleins d'ombre, elle ne songe qu'au malheur.
 
Son front est glacé et de ses joues n'émanent que de plats rayons. Sa flamme n'est qu'apparente : cette torche céleste qu'elle incarne faussement n'est rien qu'une illusion.
 
Sous ses allures de flambeau, l'astre est une tête éteinte aux jours finis qui ne pense plus qu'aux mortelles étreintes de la nuit.

Elle est devenue la reine de la mort et la graine de l'amour.

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vendredi 7 octobre 2022

1899 - Rêve d'amour

Ce matin en me réveillant, mes draps étaient parfumés de mystère, aussi légers qu'une toile d'araignée, nébuleux tels des nuages : ma nuit venait d'être peuplée de fantômes séduisants, envahie d'étoiles étranges, chargée d'images d'éther et de visages de pierre.
 
Je vis dans la clarté de l'aube ce que j'avais vu dans mon sommeil : une face de femelle au sourire de fauve, aux cheveux de sorcière, au corps de déesse. Une amazone à tête d'astre. Un animal avec des traits de feu. Une figure stellaire aux allures de Lune. Un Soleil jetant des flammes de givre, tranchantes et mortelles.
 
Cette apparition venue de si loin me mit en joie, m'effraya délicieusement, me brûla le coeur et me gela les os. Avec son air carnassier, son regard de mouche et ses lèvres sanguines, cette présence, exact reflet de mon rêve, inspirait l'amour.
 
Le vrai, le beau, le dur.
 
Sortie des profondeurs, issue de l'insondable, née des immensités, cette femme était une parfaite inconnue.
 
Mais elle était là, devant moi, et me fixait de ses yeux globuleux, comme une ogresse affamée de chair virile ! Cherchait-elle à se nourrir de la lumière de mon front, des ténèbres de mes désirs, des horizons de mon âme ?
 
Elle la glace, moi la neige. Elle le granit, moi le marbre. Elle le jour, moi l'azur.
 
Elle m'adressa des mots à la fois clairs et inaudibles. Entre obscurité et illumination. Ses paroles lourdes de pensées vraies me percèrent ainsi que des flèches. Elle me parlait en effet de l'essentiel, rien que du plus important.
 
Elle me dit ces choses que je savais déjà mais que j'avais peur d'entendre :
 
"Alors espèce de radin, quand est-ce que vous allez m'augmenter ? Je vais pas continuer à me coltiner les poussières pour un salaire de misère !"

Je m'aperçus alors que j'avais affaire à ma femme de ménage.

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mardi 4 octobre 2022

1898 - Vive le patriarcat !

Rien de plus éclatant sous le ciel des mâles triomphants et des femelles bien élevées, dociles et heureuses de l'être, que le modèle patriarcal.
 
Je ne remets pas en cause cet ordre établi qui a fait ses preuves en lettres d'or dans l'Histoire humaine. Le socle des sociétés masculines est un granit supportant une montagne d'inébranlables certitudes millénaires. Et son sommet est un azur de stéréotypes phallocrates où s’envolent dans la joie les féminins volatiles ayant offert leurs plumes à leur seigneur couronné de virilité...
 
Mars est de feu, Vénus est de lumière. Entre les deux, c'est l'alliance féconde et harmonieuse de la force et de l'obéissance, du loup et de l'agnelle, de l'épine et de la fleur.
 
Dans le saint foyer où des choses considérables s'opèrent, loin des mensonges du siècle et des mirages du monde, les natures s’ajustent en douceur et les âmes s'accordent sans heurt. C’est là que les sorts se scellent réellement. Et la soumission de la cuisinière au guerrier devient un pacte sacré. La mère donne l'exemple à la fille, le père montre au fils le chemin vers le Soleil et le patriarche fait appliquer ses sentences à tous.
 
Telle est la grande hiérarchie d'inspiration divine, l'autorité éternelle issue des lois cosmiques, le juste agencement des causes primordiales. Il en est des humains comme des astres : les uns brûlent pour que les autres soient éclairés, et tous brillent finalement. C'est cela le vrai partage des fruits entre les sexes, l'échange des richesses : le maître protège son esclave, la proie reçoit la considération de son chasseur, la chienne respecte son dresseur.
 
Bref la femme admire l'homme.
 
Ce dernier demeure avant tout et depuis toujours un lion plein de flammes qui cherche à foudroyer la gazelle de son glaive de chair ! Et le gibier en jupons, fébrile, n’attend que le coup fatal du bras armé sur son échine, espère sentir la poigne martiale se refermer sur sa féminité, rêve de voir le prédateur brandir l’épée qui tranchera son destin, désire se faire couvrir par la poitrine du taureau enfin, pour pouvoir s’y blottir avec amour...
 
Le féminisme chez moi, ça n’existe pas.

Les vérités de la Création sont immuables, universelles, admirables, c'est pourquoi cet idéal de bonheur conjugal ne changera jamais sous mon toit, Dieu merci !

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Liste des textes

2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet