jeudi 30 août 2018

1291 - L'orange

Un jour dans un panier rempli d'oranges je vis la citrouille de Farrah Fawcett.

En effet, sur l'un de ces fruits, plus éclatant, plus vif, moins ordinaire que les autres, sa face de citron m'apparut. 

L'agrume brillait tel un astre au milieu de la corbeille.

Je le cueillis.

Il glissa de ma main fébrile et maladroite, tomba puis roula dans la poussière.

Je le remis à sa place.

Mais le visage de ce soleil miniature changea : les particules de saletés ramassées au sol, collées sur sa peau, avaient formé un dessin troublant qui rehaussait l'esquisse entrevue.

Des yeux me fixaient, des lèvres s'entrouvrirent... Le message était clair.

Cédant à la tentation, je répondis à l'appel de la pulpe.

J'ouvris cette lune aromatique pour la dévorer avec recherche et exquise lenteur, convaincu par le signe miraculeux.

Malheureusement, de ce regard éphémère et de cette bouche illusoire peints par le pur hasard je ne reçus que fiel et âcreté : l'appétissant globe de chair et de sucre à la surface composée d'artifices était pourri.

J'avais avalé l'amer et la mort. 

Mais à cause de ce mirage esthétique, j'eus l'ivresse du jus de Beauté.

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=G4xe5m2S2og

lundi 27 août 2018

1290 - De la cave au Soleil

Elle s'accordait fort mal -et pour tout dire même pas du tout-  avec la banane de Guadeloupe, la passoire à nouilles universelle et le filtre à huile des tracteurs de nos campagnes métropolitaines.

Mais s'alliait très bien aux poétiques reflets lunaires de l'automne ou aux romantiques clartés oniriques des astres, qu'ils soient morts ou allumés.

En un mot, elle n'avait rien du fromage odorant.

Totalement incompatible avec l'image du camembert de Normandie, Farrah Fawcett vivait, au moins officiellement, aux antipodes des exquises mais franchouillardes puanteurs des plus hauts mets gastronomiques de notre civilisation éternelle.

Parfois affreusement ridicule avec ses apparats pas de chez nous, ses inesthétiques et inutiles artifices, d'autres fois angéliquement immatérielle dans ses plus purs éclats, cette astrale incarnation du Beau doit son salut cosmico-vénusiaque ou plus simplement plastico-galactique à la lumière azuréenne de sa face plus comparable aux feux éblouissants de la Voie Lactée qu'aux odeurs poisseuses du Munster en boîtes carrées de nos contrées.

Ma plume inspirée rehausse de sa densité de plomb et de son prix d'or sa renommée de paille et de strass.

Partir des trésors capiteux de nos terroirs à pâte dure ou molle s'épanouissant comme des fleurs mûres sous nos cloches pour arriver aux étoiles en y associant le nom de celle qui fut aussi loin du lait en fermentation et aussi proche du firmament, tel fut mon but dans ce présent texte aux apparences aléatoires mais néanmoins finement abouti.

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=78Sk3hZnGzE

vendredi 24 août 2018

1289 - Perché sur un toit

A Warloy-Baillon dans mon enfance, l'été il y avait des jours sans soucis, des vaches dans les pâturages, des ivrognes dans les caniveaux, l'infini au-dessus des ardoises et quelques légendes courant dans les rues.

Ca sentait la liberté, le gazon coupé, les frites, le fumier et aussi les vagues de la mer, cette mer de Cayeux qui était loin...

Je regardais l'azur, l'immense, le clair, le mystérieux azur. Calme, statique, infini, inaccessible et omniprésent.

Je fixais cet espace bleu depuis le sommet d'une maison sans âme, blanche, carrée, froide où par jeu, par goût de la puérile aventure je m'étais réfugié, trouvant là une hauteur inattendue au hasard de mes quêtes enfantines.

Et je sentais que pénétrait en moi, du haut de cette aire d'observation improvisée, la lumière des choses impalpables, les vérités du Cosmos dévoilant ses traits éclatants, l'évangile d'un visage enfin.

Cette face capitale était féminine, angélique, irréelle.

Perché sur ce toit anonyme, réceptif aux célestes principes en vertu de mes juvéniles années, divines grâces et neuves clartés, j'éprouvais le sentiment de l'éternité, la joie d'être dans le Beau, le miracle d'exister.

Ce Ciel, cette lumière, ce Soleil parmi les vaches, les vagues, les ivrognes et les patates frites, c'était Farrah Fawcett.

VOIR LA VIDEO :


https://youtu.be/go-ahYiiwyM

jeudi 23 août 2018

1288 - Un Arlequin sur les cailloux

Les rues étaient terribles. Obscures, pesantes, sinistres.

Du noir, partout. De la grisaille au lieu de l'azur.

Les maisons épaisses, profondes, inquiétantes semblaient des monstres de pierres et de tristesse répandant de l'ombre, diffusant autour d'elles un mortel désespoir, épiant les passants de leurs fenêtres malveillantes, crachant de leurs cheminées des outrages à l'adresse du Ciel.

Farrah Fawcett apparut dans le brouillard de cette cité sans nom.

Et le contraste entre la Vénus yankee et cette Babylone de déprime formait un tableau sublime et grotesque.

Farrah Fawcett devenait ridicule tout en arborant des allures glorieuses.

Et la ville rendait encore plus lourde son atmosphère.

Tout sombrait. Tout gémissait. Tout s'opacifiait.

La visiteuse ne se sentait pas à sa place dans cet univers lourd, ténébreux, "dynosaurique".

Et pourtant de cette disharmonie criante, de cette brutale contradiction émanait un charme singulier, informel, inédit.

Comme si la pierre préhistorique s'était alliée à la rose médiévale pour offrir des vitraux cathédralesques aux temps modernes et des rêves sans fin aux siècles futurs...

Sur l'agglomération soufflait un vent froid et de ses toits s'élevait une prière inhabituelle. Au-dessus de son éternel malheur planaient des oiseaux étranges.

Les nues se chargeaient, l'horizon se bouchait, le soir s'installait.

Face à ce Polichinelle de lumière, nul ne s'attendait plus à voir le jour se lever.

On parla longtemps de l'intruse.

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=GalBBYv3RIY&feature=youtu.be

lundi 20 août 2018

1287 - De l'intestin à la destinée

Avec sa tête de Lune et son corps de salamandre, Farrah Fawcett était une rocaille de grand prix, un silex éclatant, une effigie de taille à facettes uniques.

Cette statue née sur le sol vénusien chiait néanmoins sur notre bon vieux plancher des vaches.

C'est bien le reproche essentiel que je lui fais.

Cette créature issue du Ciel était cependant des nôtres. Ni déesse ni fée, il faut rester réaliste, cette transcendantale image se comportait en commune humaine.

Selon les normes ordinaires de l'honnête esthète, l'excrément est définitivement incompatible avec l'or des faces supérieures.

Mais lorsqu'il sait dépasser ces cadres strictement académiques, il accepte le mystère, l'inexplicable, la grâce pure.

Alors la merde n'est plus un problème.

Elle s'intègre joyeusement, magistralement au tout cosmique.

Plus rien ne s'explique, tout est accepté comme un miracle divin.

Tout n'étant après tout, objectivement et subjectivement, qu'affaire d'angle de vue. 

Derrière son sourire on peut choisir de voir soit la fleur vive, soit le ricanement du crâne sous la stèle.

Moi, sous l'ordure intestinale je perçois la lumière de l'intelligence suprême conceptrice des plus ingénieuses et poétiques solutions à nos embarras gastriques.

De même, sous la peau de cette poupée lunaire, je reçois toute la clarté de l'Univers.

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=CN1WUhYJba4&feature=youtu.be

mercredi 8 août 2018

1286 - Virginia VOTA

Virginia VOTA n’est pas une jeune femme moderne.

Cet inattendu jupon de la phallocrate “fachosphère” n’est, en effet, pas du tout l’archétype de la femelle de notre temps.

Elle pense, ce qui est déjà notable. Mais pas seulement : elle pense bien.

C’est à dire droitement, avec justesse, virilité, vaillance. Les vertus mâles par excellence...

Une pensée féminine au service du vrai et non de l’abstrait, de la vérité et non de l’ivraie.

Ce qui en fait une jeune femme, finalement, très moderne.

Il serait évidemment fort tentant d’associer Virginia à l’autre pucelle lustrée par l’Histoire. Trop facile, trop réducteur pour celle qui chevauche des montures bien de notre époque... Et qui, précisément parce qu’elle est de notre époque, en comparaison embrasse des causes encore plus héroïques !

Jouer à la Jeanne comme une sainte image ?

La sage et électrisante VOTA, qui de son propre aveu ne vota jamais en notre république, a des cordes plus éclatantes à son arc.

L’activiste aux yeux grands ouverts est en avance sur son siècle.

Tout simplement parce qu’elle ose défendre non les modes mais le monde. Non le cauchemar féministe-égalitariste mais l’enchanteresse galanterie basée sur la force du lion et la grâce de la gazelle. Non l’hystérique fausseté mais l’historique réalité. Non les flatteurs et flottants mensonges mais l’intemporel évangile, l’immuable lumière régissant les grands principes de l’homme et de l’Univers.

Les plus simples évidences qu’elle s’ingénie à rétablir sont effectivement considérées comme les plus détestables hérésies de notre société éprise d’émancipation frelatée, de liberté en toc, d’égoïsme, de blasphèmes, de jouissances perverses et autres enivrantes immoralités.

C’est dire combien est âpre, courageuse, méritoire sa mission...

Cette apparente oiselle a du plomb dans la tête, ce qui fait d’elle un argument de poids.

Bref, pour toutes ces raisons notoires et glorieuses, moi Raphaël Zacharie de IZARRA je déclare Virginia VOTA reine de la volaille pensante.

Belle, et de surcroît, intelligente : telle s’impose cette ailée d’envergure.

Habituellement, nous les machos, nous n’en demandons pas tant aux ordinaires volatiles...

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/4VsXoQ1uE-g

mardi 7 août 2018

1285 - Le beau souffle

Il y avait le vent, l’onde, l’azur.

Eole avait le visage des grands événements avec ses regard rayonnants, l’eau répétait la lumière plus pâle et plus fraîche, tandis que le ciel prenait des airs d’éternité.

Tout était clair.

Les vagues pleuraient comme des mouettes et roulaient de rire. J’entendais les paroles sourdes des galets, reconnaissais des fronts dans les formes, associais des faces aux images, voyais une femme partout.

Le Soleil inondait les êtres de son universelle vérité.

J’étais un enfant, j’étais là, j’avais des sentiments de roc, des vertiges de géant, des ivresses d’oiseau.

Et mes pas sans mesure m’emmenaient au-delà du jour, et je voyageais dans le monde des dieux, et je côtoyais des âmes d’envergure qui de leur doigt glorieux me désignaient le bien, le beau, le vrai.

Farrah Fawcett était le cygne de leur volonté, l’ailée, la blanche, la pure envoyée sur Terre pour répandre l’angélique évangile du bien, du beau, du vrai.

J’ai perçu leur message, je témoigne aujourd’hui que la Création mérite vos prières, vos souffrances, vos joies et votre amour de vermine, votre flamme d’incarnés, vos espérances de mortels, votre rédemption de pécheurs.

Il y avait le vent, l’onde, l’azur.

C’était le Cosmos.

Et il y avait son oeil.

C’est à dire son centre, sa fleur, son parfum.

C’était Farrah Fawcett.

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=ZnAlu2mtjr4&feature=youtu.be

Liste des textes

2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet