vendredi 30 août 2013

1004 - La casserole est l'avenir de la femme

L'homme sur le trône, sa femme aux cuisines : tel est le modèle millénaire, biblique, universel, glorieusement machiste du couple sain, sage et honnête que je défends sans complexe, ni compromis, ni faille.

C’est plus fort que moi, je ne supporte pas de voir la volaille caquetante singer le coq.

Le panache est réservé au conquérant.

La pondeuse étant naturellement dépourvue de plumet, son rôle est de recevoir avec docilité et reconnaissance l’empreinte de son seigneur. C’est sous les feux de l’astre viril que le pâle volatile brille. Sa dignité est dans la soumission à la phallocrate autorité.

Vénus est faite pour servir Mars.

En échange le dominant doit bien évidemment respecter sa femelle propriété, l'éduquer, l'entretenir, la chérir, la protéger car cette faible créature est, aux yeux de son maître, une belle et précieuse poterie. Elle est son faire-valoir, sa carte de visite, le confort de ses jours et le mystère de ses nuits.

Parce que le générateur de pensées, de rêves et de merveilles techniques est pourvu d’un sceptre de chair, il est le souverain de l'aimée, qui elle est un vase étroit, l’humble réceptacle de sa semence cosmique.

Le testostéroné est un dieu en marche, le sexe soumis sa voie de passage.

Le phallus est une corne d’abondance, un glaive libérateur qui défriche les dernières ronces mentales de la vierge.

D’écervelée hystérique, d’insignifiante caqueteuse en stérile rébellion contre sa nature, de poulette vaniteuse sans consistance, l'épouse accède, après la déchirure de son hymen, au statut prestigieux d’élue du mâle, d’Eve éternelle, de reine des casseroles.

Là commence sa vie vouée aux causes à sa portée.

Finies les ridicules contestations féministes de sa jeunesse post-pubère ! Terminés les emportements hérétiques de sa juvénile existence privée des ivresses charnelles ! Effacés les engagements absurdes pour la castration de la gent dominatrice !

Touchée par le doigt masculin, la révoltée d’hier ne cause désormais plus que recettes culinaires, réparation de chaussettes, récurage de poêles.

Voilà le secret tout simple de ces choses fort complexes : le printemps rétablit les plus belles vérités.

Sous la martiale étreinte la hyène redevient une fleur.

jeudi 22 août 2013

1003 - Avarice

Je suis né pour économiser.

Vivre dans la frugalité pour le plaisir de ne rien dépenser, jouir de l’épargne, voir mes gains s’accumuler, mes débours se réduire, voilà mes plus chers desseins. 

Ennemi acharné de l’opulence, rétif à tout achat, le moindre frais me rend malade, le plus petit lucre me redonne la santé. Le seul air que je peux pleinement respirer est celui de la privation.

La ladrerie me donne des ailes.

Chaque centime économisé est pour moi un festin cérébral inégalé : plus je mets de côté, moins je souffre.

Et moins je paye, plus je suis soulagé.

Me priver de tout pour me contenter de rien, telle est mon ivresse.

A mes yeux un sou est un écu, un écu est un trésor, et toute ma fortune consiste en ce dépôt de grandes mais surtout petites choses.

Je raffole de l’eau, me gave de salades de pissenlits, ne me prive jamais des fruits des chemins, banquette sans scrupule de soupe aux orties, m’engraisse de tout ce que la terre m’offre sans rien me demander en échange.

Mais déteste les menus facturés, fuis comme les créanciers le vin du cabaret, trouve amers les mets acquis à haut coût, estime toujours trop salés les plats de prix, bref suis farouchement opposé au remplissage de mon ventre moyennant l’allègement de ma bourse.

Allergique aux étrennes j’ai définitivement coupé les ponts avec mes neveux dès leur naissance. Je suis en revanche très réceptif aux cadeaux que l’on me fait et sais remercier mes bienfaiteurs avec moult caresses et maintes flatteries. Puisque ça ne mange pas de pain, je ne m’abstiens en aucune façon de couvrir mes amis de remerciements.

Aux mauvaises langues qui me qualifient de pingre sordide, je leur précise que je suis malgré tout très généreux.

En conseils divers, bonnes paroles de toutes sortes, dons d’exemples innombrables...

En eau aussi, j’en offre à chaque fois sans compter à mes invités. Je ne suis pas si mesquin que cela finalement.

Pour moi amasser c’est espérer, acheter c’est mourir.

Et je veux continuer à offrir encore longtemps, très longtemps plein d’espoir et de bonne eau à mes frères humains.

VOIR LA VIDEO :

mercredi 21 août 2013

1002 - Planète planante

L’Humanité est en marche, voilà qui suffit à faire briller le soleil et contenter l’auteur de ces lignes.

Bon grain et ivraie mêlés, certes. Mais peu importe, elle avance. Ou plutôt, elle monte.

Tous nous appartenons à la race des autruches célestes : pesants oiseaux rêvant de haut vol.

Crapules, saints, détraqués, géants, nains, bossus, chefs, esclaves, anormaux, cupides, volontaires, courageux, imbéciles, voleurs, commerçants, loups, pigeons, savants, bienfaiteurs, infirmes, seigneurs, Duponts, tous dans la même nacelle ! En route vers les hauteurs, répondant unanimement à l’appel du large, emportés dans l’azur...

La marée humaine composée de fumier et d’eau claire, de sel et de sucre, de roses et de chardons, de perles rares et de coeurs de pierre, insensible aux morales passagères, aveugle aux justices profanes, imperméable à l’ordre séculier, hermétique à l’autorité temporelle, indifférente aux modes, progresse.

Elle s’affine, même avec de la mélasse aux pieds.

Assassins, bourreaux, vermine, étranges personnalités, esprits égarés et âmes sombres valent gens honnêtes, ordinaires victimes, hommes droits et coeurs valeureux. Dans cette galère voguant vers l’infini, tout est en permanent éclaircissement : un mystère, une énigme, une interrogation évoluant en une vaste pensée rationnelle.

Une absurdité apparente qui au fil de l’eau se révèle être un savant labyrinthe plein de sens cartésien.

Frères humains, tous je vous aime. Que vous soyez glorieux ou minables, justes ou iniques, affreux ou admirables, je partage vos misères et grandeurs, vos bassesses et diamants.

Je suis des vôtres, je suis et le mendiant et le prince, et le coupable et l’innocent, et le misérable et le noble. Tous vous avez droit au vin des étoiles qui fera de vous l’ami des dieux. Chacun de vous a sa chance d’accéder au zénith, de gagner l’Olympe, d”hériter de l’éclat du Ciel. Pour l’unique cause que vous êtes nés sous les principes miraculeux régissant l’Univers.

Tous, nous sommes le bien et le mal, la force et la faiblesse, le noir et le blanc. Notre vaisseau pue la merde mais nous avons des ailes. Meurtriers, pornocrates, exploiteurs, égoïstes, infâmes, ignobles, ceux que vous écrasez sont vos promontoires. Profitez de vos crimes pour planer car toute la Création humaine est faite pour atteindre les sommets.

Une fois là-haut, nous aurons tous raison. Sans exception.

Frères humains, papillons en devenir, tous je vous aime d’un amour plein de justesse et de raison.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/a08cabbd3ed318f917b74ea33a0630fb/

https://rutube.ru/video/89da6b288af56fb06ab4648ea1ebf040/

http://www.dailymotion.com/video/x5478fd

samedi 3 août 2013

1001 - Douze questions sur Farrah Fawcett

Je réponds avec modestie et sincérité aux questions d’une journaliste intriguée par mes obsessions fawcettiennes...

1 - Raphaël Zacharie de Izarra, la Poésie est présente partout dans votre vie et création littéraire. Comment intégrez-vous la beauté de Farrah Fawcett dans ce contexte ?

La beauté lorsqu’elle atteint un certain degré d’élévation devient pur azur, un principe strictement aérien. La hauteur esthétique, c’est aussi la cime poétique voyez-vous. Le vertige de l’harmonie extrême rejoint les sommets de l’ivresse olympienne. C’est aussi simple et vrai que cela. La beauté inégalée de Farrah Fawcett a par conséquent la première place dans le vaste mais hyper sélectif panthéon izarrien.

2 - Vous parlez dans vos textes de la "beauté chaste" de Farrah Fawcett. D’où vous vient cette idée de chasteté associée au visage de celle qui fut surtout considérée comme un sexe-symbole hollywoodien ?

Mon regard n’est ici évidemment pas celui d’un profane. C’est le point de vue élitiste et la sensibilité aiguë d’un grand initié. Pour moi Farrah Fawcett n’a jamais été un sexe-symbole. Plutôt une dinde hollywoodienne farcie de stéréotypes. Mais sous ses artifices criards de boulevardière emperruquée à la mode yankee, c’est la Eve cosmique qui parut. A partir de là, il n’est plus question de parler de sexe mais de sublime, de féminilité désincarnée. Ou de haute désincarnation sexuelle, de pulvérisation féminine, d’atomisation séraphique de la chair mortelle.

3 - Certaines voix vous accusent d'avoir utilisé l'image d'une "Barbie hollywoodienne" médiocre et artificielle pour en meubler stérilement le net. Ces mêmes voix vous soupçonnent également d’entretenir des feux malsains à son égard depuis qu’elle est décédée. Que pouvez vous leur répondre ? Seriez-vous superficiel dans vos choix esthétiques ou éprouveriez-vous une fascination morbide à l’endroit de sa défunte personne ?

On pourrait en effet interpréter mon comportement obsessionnel comme une sorte de fascination morbide -somme toute assez banale- pour la beauté terrestre devenue pourriture. Mais en fait c’est beaucoup plus complexe que cela. La mort pour les esprits supérieurs de mon espèce c’est aussi la “mise en lumière” de la vie terrestre, si je puis dire. Si fascination il y a, et il y a fascination je ne peux le nier, ce n’est pas surtout dans le sens de la fleur qui devient fumier -la mort physique donc- mais dans le sens du fumier producteur de “vapeurs spirituelles”. Après la destruction physique du corps, place à l’éther ! Les gaz de la mort, c’est aussi l’image de l’esprit s’échappant du tombeau. La beauté fawcettienne, devenue ossements, n’a plus lieu d’être. Ne reste que l’essentiel, impalpable. La beauté sans plus de support visible. Vous savez c’est comme un château de sable après le déluge : les grains sont éparpillés, il ne demeure que le souvenir du fragile édifice englouti par l’océan, une fumée mnésique qui concrètement ne représente même plus une ombre et qui pourtant constitue le socle de la pensée future de l’enfant portant encore dans son coeur cette si éphémère conception idéalisée... Je ne cesse de répéter ce que disait avant moi Saint-Exupéry : “l’essentiel est invisible pour les yeux”. J’en reviens toujours là.

4 - De quelle manière associez-vous Farrah Fawcett à la lumière ? Quel a été le mécanisme subtil qui vous a poussé à cette adoration ?

Il serait certes facile d’évoquer l’éclat de sa toilette sophistiquée. Cependant le rehaussement de sa beauté naturelle par le fard superficiel va dans le même sens ascendant : tout chez elle participe au triomphe du beau. Après tout que ce soit par voie ordinaire ou sacrée, l’important n’est-il pas que les regards s’élèvent ? Sous la flamboyante chevelure d’or et de lumière, la cervelle fut moins brillante toutefois. Ce qui prouve que le salut, du moins chez la femelle créature, passe prioritairement par la beauté, non par la pénétration intellectuelle et qu’en cela la beauté est une cause supérieure.

5 - On sait que cette fascination pour Farrah Fawcett remonte à votre enfance. Pouvez-vous dévoiler, pour vos lecteurs, d’autres sources d’éblouissement ayant pris racine dans le paradis de l'enfance ?

Je n'en vois pas d'autres. Ou alors je les ai oubliées.

6 - Vous avez  donc été fasciné par la beauté de Farrah Fawcett dans votre enfance, mais vous n’avez commencé a en parler qu’après sa mort. Pourquoi cette obsession esthétique ne s'est-elle pas déclarée plus tôt que ça, lorsqu'elle était encore vivante ?

La mort justifie bien des attitudes étranges, paradoxales ou baroques savez-vous...

7 - Comment cet obsédant amour de la Beauté a-t-il marqué votre création littéraire ?

Aussi simplement - et impénétrablement - que l'authentique esthète est toujours inspiré par ce qui le touche au plus profond de lui.

8 - Que répondez-vous à ceux qui ne voient en Farrah Fawcett que le rouage central d’un système mercantile bien huilé -cynique et manipulateur- tournant à plein régime, l’image d’une divinité de pacotille propulsée au firmament des séries B par une vulgaire publicité pour de la pâte dentifrice, le symbole même d’une beauté frelatée conçue pour une implacable exploitation commerciale ?

Je leur réponds que la beauté est irréductible et que le reste n'est que pollution, perversions ou trivialités. Certes la beauté de Farrah Fawcett a été exploitée jusqu'au dernier dollar mais peu importe. Est-ce que le soleil se soucie que des financiers fixent aussi arbitrairement que follement le prix de ses rayons ? Il brille, c'est tout.

9 - Vous n'avez encore écrit aucun texte onirique sur Farrah Fawcett, n’avez-vous jamais songé a cette possibilité ?

La beauté de Farrah Fawcett est en soi un voyage intérieur.

10 - En parlant d’onirisme, n’avez-vous jamais rêvé de Farrah Fawcett ?

Si j'en ai rêvé je n'en ai pas le moindre souvenir.  Cela dit, le fait serait parfaitement anecdotique. Votre question est d'une totale insignifiance, permettez-moi de vous le signifier et même de douter de votre talent de journaliste... Ou alors c'est parce que vous êtes une femme que vous me posez une question aussi inepte.

11 - Maître, on sait que la cinématographie hollywoodienne vous est particulièrement insupportable. Avez-vous vu une oeuvre issue de la filmographie de cette actrice ? Si oui, laquelle ?

Oui, j'ai d'ailleurs oublié le titre de l'unique film hollywoodien dans lequel j'ai pu voir jouer ce mince volatile. C'était une production  filmique insipide. La comédienne fut médiocre dans ce rôle tardif et sa beauté déjà déclinante.

12 - Seriez-vous d'accord, Raphaël Zacharie de Izarra, pour que l’on continue cette interview avec une autre série de questions sur Farrah Fawcett et votre activité littéraire, un autre jour ?

Avec grand plaisir, à condition que vos prochaines questions soient plus intelligentes que vous. Quand on n'a pas hérité de la beauté fawcetienne madame, on se rattrape sur l'esprit.

Liste des textes

2222 - Leurre ou lueur ?
2221 - Clinchamp, cet ailleurs sans fin
2220 - La tempête Trump
2219 - Femme de lune
2218 - Une plume de poids
2217 - Douches glacées
2216 - Les arbres et moi
2215 - Je pulvérise le féminisme !
2214 - J’aime les vieux “fachos”
2213 - La surprise
2212 - Promenade en forêt
2211 - Je vis dans une cabane
2210 - Plouc
2209 - Je suis un mâle primaire
2208 - Musique triste
2207 - Ma cabane au fond des bois
2206 - Hommage à Christian FROUIN
2205 - Installation sur la Lune
2204 - Barreaux brisés
2203 - Affaire Pélicot : juste retour de bâton du féminisme
2202 - L’abbé Pierre, bouc-émissaire des féministes
2201 - Par tous les flots
2200 - Votre incroyable aventure !
2199 - Je ne suis pas en vogue
2198 - Jadis, je rencontrai un extraterrestre
2197 - Dernière pitrerie
2196 - Alain Delon
2195 - Je déteste les livres !
2194 - L’esprit de la poire
2193 - Je ne suis pas citoyen du monde
2192 - Ma cabane dans la prairie
2191 - Devant l’âtre
2190 - Plus haut que tout
2189 - Pourquoi la femme vieillit si mal ?
2188 - Je prends l’avion
2187 - Sous la Lune
2186 - La pourriture de gauche
2185 - Je dors à la belle étoile
2184 - L’obèse et l’aristocrate
2183 - Le hippy et moi
2182 - Croyant de feu
2181 - Les gens importants
2180 - Le Beau
2179 - Michel Onfray
2178 - J’irai cracher sur leurs charentaises !
2177 - Clodo
2176 - Corbeaux et corneilles
2175 - Un dimanche plat atomique
2174 - Promenade en barque
2173 - Juan Asensio, ce rat lumineux
2172 - Il va pleuvoir bientôt
2171 - Au bord de la lumière
2170 - Dans mes nuages
2169 - J’ai dormi dehors
2168 - Les roses
2167 - Perdu en mer
2166 - Un jeune heureux
2165 - Le vagabond
2164 - Un ogre
2163 - Brigitte
2162 - Les gens simples
2161 - L’azur de Warloy-Baillon
2160 - Cause majeure
2159 - Je n’ai aucune élégance
2158 - La rivière
2157 - Il n’est pas raciste
2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet