Pour cette écume de chair et d’étoile mêlées, je ressens des flammes
oniriques et des flots lunaires, des flux astraux et même parfois des feux
gastriques car, virtuellement, je vomis d’ivresse esthétique le contenu de mes
viscères lorsque je songe au faciès de Farrah Fawcett.
Féérique, elle le fut.
Avant de vieillir, ternir, flétrir, périr.
Mais l’héritage laissé par cette beauté sans péché - éphémère,
inoubliable - est incommensurable car gravé à jamais dans mon âme d’esthète
obsessionnel comme une épitaphe névrotique sur une tombe fabuleuse.
Morte, elle chie de la pure lumière dans l’espace intersidéral et
abreuve nos télescopes de merveilles infinies. Et cela, en vertu de ce qu’elle
fut de son vivant : l’incarnation exacte de l’inattendu, au-delà de toute
référence académique.
Parce que ses traits n’entraient dans aucun cadre aux angles droits, cette femme s’est universellement intégrée dans les gènes de toutes les
arabesques de la Création.
D'un bout à l'autre du Cosmos.
Depuis les tempêtes sulfureuses de la planète Vénus en passant par les plus lointaines galaxies peuplées de mondes étranges et brillants jusqu’aux
rivages froids, monotones et familiers de la plage de Cayeux-sur-Mer.
VOIR LA VIDEO :
https://www.youtube.com/watch?v=r9bcCm_QkSI&feature=youtu.be
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