Tandis que tout autour de moi n’est qu’opulence, beauté, légèreté, douceur
de vivre, justice sociale (et même privilèges et chances inouïes en règles
générales pour qui a vu le jour en France), je n’entends que plaintes,
doléances, jérémiades en tous genres.
Alors qu’un paradis est réellement sur cette Terre, du moins en France, je
vis entouré d’une humanité mécontente, insatisfaite, aigrie...
Plus on leur donne à mes contemporains ces bagnoles, ces frigos, ces télévisions, ces canapés, bref toutes ces babioles qu’ils réclament sans cesse en se persuadant qu’ils trouveront dans cette accumulation matérielle leur bonheur, moins ils sont heureux.
Plus on leur donne à mes contemporains ces bagnoles, ces frigos, ces télévisions, ces canapés, bref toutes ces babioles qu’ils réclament sans cesse en se persuadant qu’ils trouveront dans cette accumulation matérielle leur bonheur, moins ils sont heureux.
Afin que ces ingrats qui maudissent leur sort de repus commencent enfin à
apprécier leur existence d’éternels blasés, il faudrait les priver de cette
graisse matérialiste qui les étouffe.
Ces pachas qui s’ignorent ne méritent pas leur luxe car ils ne savent pas le goûter. Au lieu de rendre grâces au Ciel pour ces trésors dont ils jouissent depuis toujours, ils le maudissent parce qu’ils aimeraient avoir plus de chaînes de télévisions, une seconde voiture, des vacances plus magnifiques, des chaussures plus chères, une maison plus vaste, un bateau, etc.
Ces pachas qui s’ignorent ne méritent pas leur luxe car ils ne savent pas le goûter. Au lieu de rendre grâces au Ciel pour ces trésors dont ils jouissent depuis toujours, ils le maudissent parce qu’ils aimeraient avoir plus de chaînes de télévisions, une seconde voiture, des vacances plus magnifiques, des chaussures plus chères, une maison plus vaste, un bateau, etc.
Et dans leurs regrets de ne pas posséder encore plus, ils insultent le
monde dont les richesses gratuites, universelles, accessibles ne les touchent
point.
Le destin leur a offert santé, revenus, facilités, liberté, biens
élémentaires mais surtout superflus, aides et avantages en tous genres, et
pourtant ils pleurent. Ils se prétendent pauvres, victimes, malheureux,
malchanceux, tristes... Ils n’aiment pas leur existence, ils estiment que leur
vie est un fardeau, ils trouvent dix reproches à faire à chaque journée qui
passe. Ils ont tant de choix de nourritures que le repas du midi devient un
problème et le souper un casse-tête, l’indécision face à toute cette abondance
les rendant encore moins reconnaissants... Leur salaire, leurs rentes ou leurs
allocations ne sont jamais assez élevés, les services publics toujours
défaillants selon eux, les restaurants pas assez bons, la météo rarement en
accord avec leurs attentes...
Bref, ces enfants de roi sont pourris.
Et lorsque je leur annonce mon bonheur sain de simplement pouvoir rêver
sous les étoiles, me promener dans les bois, contempler la Lune
(tout en les invitant à suivre mon exemple), ils prennent mes joies
virgiliennes pour une injure à leurs aspirations de consommateurs.
Ils se moquent de mon dépouillement qu’ils assimilent à de la misère... A
leurs yeux se contenter des choses essentielles et mépriser le secondaire, c’est
être un minable. Eux ne désirent que jouir des choses qui se monnayent. Ils ne
comprennent pas que je puisse aimer la vie sans artifice car la vie, selon leurs
critères, est un puits sans fond à combler de bagatelles, c’est à dire une
éternelle insatisfaction.
Ils piétinent ce joyau qui brûle en eux parce qu’ils se sont enchaînés à
des vanités. Leur dignité, ils la mettent dans l’apparence de leur voiture, dans
le choix de leurs vêtements, dans leur pouvoir d’achat. Et dans leurs
sempiternelles récriminations.
En effet, ils se figurent être des esprits estimables, libres et rebelles
parce qu’ils se révoltent contre leur condition, font entendre leurs
“souffrances”, luttent pour l’amélioration de leur situation... Sur le plan
social, matériel, humain, ils sont au sommet mais se croient au fond du
gouffre.
Et ils se lamentent du chômage, de la pauvreté, des inégalités sociales,
de l’essence de plus en plus chère dont, sans rire, ils se disent les
proies...
S’ils ne sont pas heureux, c’est qu’ils ne méritent pas de l’être.
Si, pleins d’ingratitude à l’égard de tout, ils se désolent d’être nés sous
cet azur rempli de manne et de lumière, moi je m’envole à leur place. S’ils ne
savourent pas ce qu’ils ont et se désolent de ce qu’ils n’ont pas, moi je me
délecte du contenu de leurs poubelles. S’ils se voient en martyrs de la vie,
moi je les éclaire en leur montrant qu’ils ont tort de cracher sur leur
fortune.
Au lieu de leur souhaiter encore et toujours plus de confort, d’argent, de
distractions toutes plus imbéciles et abrutissantes les unes que les autres, je
leur dis : aimez la vie !
VOIR LES TROIS VIDEOS :
https://rutube.ru/video/b81a8450b3a04c372ba3c27ea7c56018/
https://rutube.ru/video/28ff08062d2791ae08ede2e3202f56ce/
http://www.dailymotion.com/video/x3pzopq
http://www.dailymotion.com/video/x2hzc29_aimez-la-vie-raphael-zacharie-de-izarra_school
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