La mode est à “l’hypersensibilité”. Ce qui est normal dans cette société
dévirilisée et nombriliste. Religion des caniches fiers de leurs frisures, filon
des experts en “psycho-truc” tarifant leur docte baratin, valeur dominante dans
le créneau porteur des imbécillités à haut potentiel commercial et/ou
égocentrique, l’excès de sensibilité (ou plutôt de sottise narcissique)
est la dernière connerie en vogue la mieux partagée dans l’univers rose-bonbon
des gogos.
Un culte déjà exploité par des radios intimistes, des télévisions
populaires, des articles racoleurs de journaux spécialisés (et
même génériques), tous en quêtes de nouveaux secteurs publicitaires ou
simplement de rubriques et reportages démagogiques susceptibles de fidéliser les
nigauds en leur servant les salades qu’ils attendent. Et ouvre la voie, n’en
doutons pas, à de juteux produits dérivés...
Bref, ce concept de l’hypersensibilité n’est rien d’autre
qu’une scandaleuse médicalisation de l’autolâtrie. Un signe évident de la
décadence de notre civilisation, le paroxysme de l’individualisme aveugle, bête,
stérile.
Dés qu’un pleurnichard lambda manifeste ses petites contrariétés de chiot
douillet avec impudeur et fracas, des marchands de vent -dans le meilleur
des cas de simples parleurs creux n’ayant rien à vendre sinon promouvoir
leur image- sont là pour sanctifier ses larmes puériles, en faire un sujet
d’expertise, de réflexion, de débat. Ou l’art de donner des lettres de noblesse
à l’insignifiance des prétentieux anonymes.
Des perdants, des flasques pédants qui se complaisent dans l’exacerbation de leur “moi je” et qui
ont inventé “l’hypersensibilité” pour se démarquer des gagnants, ces valeureux,
ces forts, ces durs-à-cuire qui eux ne regardent pas à longueur de vie leurs
doigts de pied mais agissent, avancent en se moquant des traînards plaintifs et
larmoyants occupés à retirer des épines imaginaires de leur pied.
Je remarque que ceux qui se définissent comme “hypersensibles” sont des
ex-enfants rois qui s’emmerdent dans leur existence. Fruits insipides de
ces classes moyennes ayant pris leur foin standard, c’est à dire leur culture au
rabais, pour de l’or. Troupeaux de veaux avachis issus de troupeaux de moutons
bêlants.
Résultats consternants d’une éducation centrée sur “la réalisation de soi”
ou “l’épanouissement personnel”, cette pacotille pédagogique érigée
en religion.
Et ils racontent en long et en large leurs frilosités de chétifs, leurs
bobos d’eunuques, leurs états d’âme de peluches, leurs
larmichettes d’adultes n’assumant pas leur pilosité, bref ces pauvres
bébés rasés de près, à l’épiderme mental si doux, si fragile, étalent
publiquement leurs couches-culottes et réclament reconnaissances et compassions
pour leurs diarrhées nombrilisco-émotionnelles, ces trésors sans prix à leurs
yeux...
Vous l’aurez compris, je suis un aigle, non une fiotte. Que ceux qui volent
haut me suivent !
VOIR LA VIDEO :
https://rutube.ru/video/80b1a7544b25ae782b6fc115e6066efe/
https://www.youtube.com/watch?v=oxsW_kb1EmI&feature=youtu.be
http://www.dailymotion.com/video/x5i4cgs_les-hypersensibles-sont-des-cruches-raphael-zacharie-de-izarra_school
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https://rutube.ru/video/80b1a7544b25ae782b6fc115e6066efe/
https://www.youtube.com/watch?v=oxsW_kb1EmI&feature=youtu.be
http://www.dailymotion.com/video/x5i4cgs_les-hypersensibles-sont-des-cruches-raphael-zacharie-de-izarra_school