Je ne suis pas du tout “fleur bleue”.
Plutôt âme de glace et coeur métallique.
Avec une poigne d’acier dans un gant d’épines.
Moi les bouquets de roses, les chansons d’amour liquoreuses et les
pleurnicheries d’oiselles évanescentes, je les pulvérise, les écrabouille, les
ratatine d’un coup de talon patatesque accompagné de mon rugissement terrible de
lion dominateur !
La femelle émotive en proie à ses vapeurs de châtelaine affectée prête à
s’évanouir dans la dentelle pour une peccadille, je lui destine directement
ma grosse paire de châtaignes torgnolesques entre les fesses !
Un bon coup de trompette au cul, rien de tel pour remettre à leur place les
bécasses en crinoline ! Ces papoteuses en robes bouffantes qui nous les gonflent
avec leur idéalisme de baudruches pleines de sensibleries, je les réduis sans
état d’âme à des réceptacles de mon hippopotamesque massue !
Bref, à cette caqueteuse volaille emplumée d’inepties et nourrie
de rêveries insipides, je réserve une déculottée magistrale.
Je ne suis pas un romantique.
Plutôt un bras d’honneur et les crocs qui vont avec.
A l’égard des faiblards, des geignards, des perdants, je n’éprouve nulle
pitié, aucune compassion, pas l’ombre d’une tendresse.
Les tendeurs de sébiles, traîne-misère et autres crève-la-faim, je leur
offre des pains oui, mais dans la gueule ! Je les aide à se relever à grands
coups de beignes dans la tronche ! Et croyez-moi, avec ma méthode ils courent
vite ces lapins de potence, surtout ceux avec des béquilles !
Je ne suis pas un roseau sensible.
Plutôt une ronce qui réveille.
Moi quand je chante, ce n’est pas pour faire pleuvoir des pétales de
coquelicots dans des salons feutrés peuplés de frileuses en jupons !
Les mots qui sortent de ma bouche en verve sont des silex qui tranchent net
avec les jours décolorés des endimanchés. Et font saigner les nuits
charbonneuses des vrais noceurs... Ma joie à moi produit non pas d’indolores
bonbons à la violette mais de délectables perles au vitriol que savent savourer
les ogres de ma race.
Je ne suis pas une nouille molle. Pas une poule mouillée. Pas une moule
pouilleuse. Pas un baveur de sentiments flasques. Pas un caniche à frisettes.
Pas un buveur de petit lait.
J’avale à pleines gorgées le vin brut de la dure réalité et dévore tout cru
les baveux escargots alimentés de salades et autres gluantes limaces croisant ma
voile solaire !
VOIR LA VIDEO :
https://youtu.be/sOdYseEsBWw
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