Moi IZARRA je suis un rat des mots et un cas rare des espaces entre les
lignes.
Je trotte et je trime autour des textes à rimes. Et pour ce faire, les
pieds bien sur terre, je m'arrime au ciel.
Rampant au ras du verbe, je cherche le haut des gerbes qui me donne le
vertige de la folle verve.
Je veux voler dans les lettres, briller parmi les astres, avoir des airs
d'azur et des allures d'ailé.
Et, entouré de verdure, plein de verdeur, ivre de bonheur, trôner sur un
royaume d'oiseaux légers !
Je suis une plume avant tout, et le monde à la mode est loin de moi.
Ce que je raconte, c'est ce que je souligne. Un rien m'enflamme, même si
mes feux de départ sont minuscules.
Mes muses sont avares de leurs flèches qui touchent au coeur. Et devant moi
s'arment de silences jaloux. Elles ont trop peur que je fasse des oranges
amères de leurs nectar.
Elle savent pourtant depuis toujours que lorsque j'ai faim de leur beauté, je fais de l'or avec de l'art.
Elles ont tendance à oublier que je suis un mortel qui a su se hisser à leur hauteur... Et c'est
pour cette raison qu'elles me refusent souvent ces heures fécondes que je leur
réclame.
Elles s'éloignent alors de mes envies de braise et me tournent le dos pour
aller voir ailleurs.
Mais dès que je pense au crépuscule, j'écris en majuscule. Et lorsque vient
la nuit, mon histoire s'éclaircit peu à peu.
Et ma feuille se noircit au fil de mon souffle. Et ma page prend vie à mesure que je monte vers les étoiles...
Et là, voyant que ma lumière littéraire tiendra finalement la route jusqu'à
l'aube, elles reviennent par-dessus mon épaule pour signer mon oeuvre de leur baiser d'éther.
VOIR LA VIDEO :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire