On idéalise trop le monde des artistes, saltimbanques et autres baladins.
Je ne me fie pas aux apparences flatteuses que les gens du voyage veulent donner d'eux-mêmes. Le romantisme de ce milieu n'est qu'un vieux cliché. La réalité est plus glauque. Les gens du voyage n'ont jamais chanté sous les étoiles, d'ailleurs les astres sont bien le dernier de leurs soucis. Oublions les aventures de Tintin, images beaucoup trop pures pour correspondre à la réalité de ces forains.
Le monde du cirque est minable, sordide, dur, mortellement ennuyeux, laid et vulgaire.
L'univers des cirques ambulants est un manège déprimant où des "techniciens de la piste", des "forçats de la distraction populaire" aux mines plus ou moins patibulaires répètent à l'infini leurs numéros sans joie devant des publics ignorants des coulisses, car les coulisses du cirque bien souvent sont sinistres.
Au cirque les spectateurs payent pour s'éblouir de lumière, pas pour s'affliger de la fange.
De mon point de vue travailler dans un cirque c'est comme un naufrage : on y entre, on s'y dégrade. Sorte d'antichambre de la déchéance ou bien antre des bannis de la société, le chapiteau clinquant est un cache misère, la partie immergée et éphémère d'une industrie pleine de désenchantements...
La piste du cirque n'est qu'une arène crapuleuse où grimacent des pitres et s'agitent des pauvres hères mis à l'écart par la société, "saltimbanques" animés par des causes triviales, voire inavouables. Aux antipodes de toute vocation artistique. Mais surtout, où des animaux fatigués, abrutis, battus sont odieusement exploités par un système tyrannique et carcéral (des vidéos d"animaux du cirque maltraités circulent à ce sujet).
On est loin du mythe de l'artiste généreux, idéaliste, jongleur d'étoiles et semeur de rêves... Sous leurs costumes les clowns sont des tatoués. Les amuseurs, des âmes décevantes. Les dresseurs d'animaux, des fauves.
On m'accusera peut-être de racisme envers les gens du voyage, de discrimination envers une corporation, d'incitation à la haine envers une communauté... Je ne fais que donner un avis personnel sur une question qui m'est chère et, accessoirement, dénoncer des abus réels commis envers les animaux dans ce milieu. Je ne suis nullement raciste envers les gens du voyage, j'ai toujours aimé côtoyer les gitans, bohémiens et divers nomades de nos contrées. Mais ce n'est pas parce que j'aime les manouches que je dois pour autant apprécier la compagnie des alcooliques, des illettrés, des parias, des brutes.
Aimer les manouches ce n'est pas éviter de leur parler des sujets qui fâchent, au contraire. L'amour véritable de l'humanité, c'est oser parler de sa misère pour la mieux combattre. Cela fait belle lurette que les gens du cirque ont perdu leur âme : la laideur à remplacé la poésie.
Il n'y a pas de plus grande distorsion entre le mythe et la réalité que chez les gens du cirque. Pas de pire contraste entre l'éclat des projecteurs de la scène et la misère des dessous.
Boycottons le cirque !
Précision :
Mes affirmations ne sont pas des clichés mais la triste réalité.
Je me rends souvent sur les lieux de fêtes foraines pour observer les "tenanciers" et "tenancières" des stands et tout ce qui tourne autour de cet univers : ce monde d'exploitants de machines de foires, aux antipodes de toute sensibilité artistique, est proche du monde des malfrats, des travailleurs de la nuit (patrons de boîtes de nuit, de bars louches, ferrailleurs et magouilleurs improvisés en tous genres), voire des repris de justice dûment tatoués.
Certes ces gens sont des travailleurs. Mais pas des poètes, pas des artistes, pas des amis de l'humanité mais plutôt des fripouilles, des arnaqueurs professionnels.
C'est un milieu de brutes et de misère morale quoi qu'il en soit. C'est ma manière de percevoir les choses, sans illusion.
Les gens du cirque et les forains en général (c'est le même milieu, ces gens sont issus des mêmes bases et familles) n'aiment pas les enfants mais leur argent, n'aiment pas faire rêver mais faire payer, ils ignorent parfaitement ce qu'est un artiste, un saltimbanque. Seul le gain les intéresse. Pire en certains cas : seule la survie les motive. Faute de pouvoir faire autre chose, leur métier est alors un gagne-pain pur et dur.
Il m'est arrivé de parler avec les plus fréquentables d'entre eux et on ne m'a pas toujours donné tort au sujet de ce que j'avance...
Si tout ce que je dis ici est faux (et c'est fort possible que je me trompe), c'est en tout cas l'image que renvoie ce milieu. Les forains, s'ils sont malgré tout recommandables, honnêtes et honorables, sont au moins responsables de cette déplorable image que je viens de brosser de leur société.
Le "Cirque du Soleil" au Canada et certains cirques de renommée bien tenus en France n'ont rien à voir avec la cohorte de petits cirques traditionnels ringards et crapoteux qui tournent en France.
Le Cirque du Soleil est un véritable viviers de talents, c'est un cirque d'élites, créatif, avant-gardiste. Les gens qui y travaillent ont la vocation, ce sont d'authentiques artistes. Ils ne sont pas arrivés dans ce milieu par défaut, par accident ou par crapulerie comme cela me semble être le cas en ce qui concerne les cirques que j'ai dénoncés.
Précision :
Mes affirmations ne sont pas des clichés mais la triste réalité.
Je me rends souvent sur les lieux de fêtes foraines pour observer les "tenanciers" et "tenancières" des stands et tout ce qui tourne autour de cet univers : ce monde d'exploitants de machines de foires, aux antipodes de toute sensibilité artistique, est proche du monde des malfrats, des travailleurs de la nuit (patrons de boîtes de nuit, de bars louches, ferrailleurs et magouilleurs improvisés en tous genres), voire des repris de justice dûment tatoués.
Certes ces gens sont des travailleurs. Mais pas des poètes, pas des artistes, pas des amis de l'humanité mais plutôt des fripouilles, des arnaqueurs professionnels.
C'est un milieu de brutes et de misère morale quoi qu'il en soit. C'est ma manière de percevoir les choses, sans illusion.
Les gens du cirque et les forains en général (c'est le même milieu, ces gens sont issus des mêmes bases et familles) n'aiment pas les enfants mais leur argent, n'aiment pas faire rêver mais faire payer, ils ignorent parfaitement ce qu'est un artiste, un saltimbanque. Seul le gain les intéresse. Pire en certains cas : seule la survie les motive. Faute de pouvoir faire autre chose, leur métier est alors un gagne-pain pur et dur.
Il m'est arrivé de parler avec les plus fréquentables d'entre eux et on ne m'a pas toujours donné tort au sujet de ce que j'avance...
Si tout ce que je dis ici est faux (et c'est fort possible que je me trompe), c'est en tout cas l'image que renvoie ce milieu. Les forains, s'ils sont malgré tout recommandables, honnêtes et honorables, sont au moins responsables de cette déplorable image que je viens de brosser de leur société.
Le "Cirque du Soleil" au Canada et certains cirques de renommée bien tenus en France n'ont rien à voir avec la cohorte de petits cirques traditionnels ringards et crapoteux qui tournent en France.
Le Cirque du Soleil est un véritable viviers de talents, c'est un cirque d'élites, créatif, avant-gardiste. Les gens qui y travaillent ont la vocation, ce sont d'authentiques artistes. Ils ne sont pas arrivés dans ce milieu par défaut, par accident ou par crapulerie comme cela me semble être le cas en ce qui concerne les cirques que j'ai dénoncés.
21 commentaires:
anormallllllllllllllllllllllllllll
Vive la femme à barbe et l'homme élastique
le cirque c est fait pour les naifs ceux qui ont des yeux y voient bien la misere et ces pauvres betes condanée a soufrire ca me degoute et en plus c est nul .
le cirque c est immonde et nul .
le cirque c est immonde et nul .
on peut généraliser cette triste réalité à quasiment tous les milieux d'artistes
quand on visite ce qu'il y'a en coulisses des ateliers de peintres, des théâtre, des galeries d'art, des salons littéraires ou même des festivals de petits mickeys, et bien sûr de l'infecte milieu cinéma-télé-radio, on découvre des larbins surexploités et faméliques, de la traite des blanches non-dite, des coups bas à vomir en tous genres et la bonne vieille loi du plus fort qui règne en maître.
le milieu de l'art et du divertissement est une maffia, la classe et les couilles en moins
ha j'avais pas vu le rajout en rouge
en fait l'auteur il crache uniquement sur les criques de pauvres qui font ça pour survivre parce qu'y crèvent la dalle, mais attention on touche pas aux cirques d'élite qui sont pourtant la crème du milieu pourri du spectacle, ouais mais eux ils puent le fric, alors on touche pas, c'est l'élite tu comprends
boycottez les artistes, mais seulement les pauvres. les pauvres ils sont méchant ils me font peur alors faut qu'ils crèvent de faim et ce sera bien fait hahahah
Les pauvres n'ont pas de talent, c'est bien connu...
Raphaël Zacharie de OZARRA
voici la dame girafe et le petit homme koala
puéril et vulgaire
à "Hé oui",
tu est sur mon blog :
http://rouge-le-renard.blogspot.com/2010/03/un-commentaire-lumineux.html
Tu n'écris pas si bien que ça. Je fais mieux.
pour quelqu'un qui se moque de tout, de ses amis dans la misère émotionnelle, et même de sa propre femme.
je trouve que le monsieur devrait faire un peu plus de recherche, récléchir sur la vie, sur l'humain, sur les concepts moraux qui entoure sa propre société, de standardisation dans laquelle est soumis le verbe et le mot dans sa culture, et voir plus loin que cela. Si Victor Hugo s'étaient contenté de d'écrire les pauvres comme tout le monde dans leurs psychose collective, les voyaient, ils n'auraient pas fait grand chose, sinon de belle phrase, comme Emile Zola, qui n'a fait que décrire selon sa vision, la pauvreté, qui le dégoutait, lui en tant que bourgeois mais il n'a jamais dépassé sa réalité qui lui est propre . Et moi je n'aime pas du tout, mais pas du tout les insultes et les moqueries qu'il fait de certains gens, c'est un peu une attitudes de citoyen du peuple, qui cherche a remettre tout dans ce qu'il croit être la vérité.
Conquistador Izarrio,
Je vous écris pour vous dire que le cirque du soleil , ce n'est pas de l'art c'est du controlling de société.
Comme les macaques qui venait avec leurs petits qui aimaient regarder se faire égorgé le chimpanzé en Italie il y a un siècle.
Il est dur d'écrire.
Je ne suis pas public de cirque. Cirque dans le sens chapiteau qui s'installe tandis que crient dans les haut parleurs les invitations au spectacle.
J'aime l'illusion de la magie. Ou la magie de l'illusion pour être plus exacte.
J'aime la poésie de l'Auguste et les larmes qu'il retient avant d'entrer en piste.
Mais je n'aime pas le cirque. Ni les ménageries qui l'accompagnent.
Il y a exploitation de l'animal. Et privation de liberté.
Et de tous les mots que j'aime, (il y en a pléthore à bien y penser), c'est celui de Liberté qui me parle le plus.
Une motivation. Une lutte.
Je n'aime pas le cirque et sa ménagerie comme je n'aime pas les laboratoires dans lesquels on étudie l'animal.
Non seulement la cruauté des expériences scientifiques ou de cosmétologie, mais aussi celles, plus insidieuses sans doute, qui visent à étudier le comportement.
Il me serait désagréable, voire inacceptable, de me sentir à la place de la guenon dans son labyrinthe.
Et de voir des têtes penchées sur moi, étudiant quel chemin je vais choisir.
Serai-je réceptive aux leurres ? Ecouterai je mon coeur? La voie de la raison ? Autrui ?
Le singe est fait pour les branchages de l'arbre.
Pas pour l'arborescence fictive de savants qui ne savent plus.
Je ne dis pas qu'il ne faut pas étudier.
Etude. Autre mot magique. Mais étudier en apprivoisant. Dans la brume. Comme Diane Fossey.
C'est vrai...j'adore les gorilles!
Les gorilles charmants.
Parce que justement, au cours d'une représentation de cirque, l'animal n'est pas apprivoisé, ni guidé, ni dirigé.
Il est prisonnier et robotisé dans ses gestes. Lobotomisé et dépendant.
Seul le feulement orchestré du magnifique tigre rappelle sa félinité déchue.
Et le public admire la beauté de l'animal mais loue aussi le courage du dompteur. Pensant que le mérite lui revient.
Il aurait su "apprivoiser".
Il lui reviendrait, selon moi, si l'animal avait apprivoisé l'autre.
Au contraire... et à c'est à cause de la capture !
Dans la brume du Rwanda, au cœur du continent originel, on pourrait croire que Diane a apprivoisé Digit...
En fait,sur son territoire humide et derrière son rideau opaque ou tout est incertitude, c'est Digit qui apprivoise Diane.
Le Cirque du Soleil est une tromperie maximale, un véritable vecteur des idées illuminati. Voyez ses logos. Il travaille pour les pires pollueurs de la terre que sont les Dion, Madonna and co. C'est Hollywood Juif Occulte version Circus !
Le Gall,
Bon à savoir pour le Cirque du Soleil (à vérifier du moins), mais je ne suis pas adepte des idées antisémites.
Ne confondons pas les choses.
D'accord pour se méfier des valeurs suspectes du Cirque du Soleil mais n'avivons pas les haines raciales ou communautaires pour autant.
Raphaël Zacharie de IZARRA
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