C’était la guerre, avec des étoiles de mort dans le ciel.
Et dans nos bouches amères, une saveur de miel et de sang. Le goût enivrant d’une agonie cruelle et pourtant si douce.
Notre tombe sous l’orage en somme, couverte de fleurs vénéneuses...
Mais belle malgré tout, illuminée par des nuits peuplées de rêves étranges.
C’était la guerre et nous nous envolions, innocents. Nous qui étions si féroces.
Sous la mitraille, les obus, le feu, il y avait l’extase. Au-dessus de nos têtes, des éclairs. Sous nos pieds, le fer, l’ombre et les râles. A l’horizon, une brume infinie.
C’était la guerre et l’amour planait. Et les balles sifflaient. Et les bombes tombaient.
Et nous riions, heureux de vivre, heureux de mourir à n’en plus finir...
Nous avions des armes et nous avions des ailes. L’exaltation nous emportait.
Et nous brûlions pour la France, et nous chantions en chiant dans nos pantalons. La trouille se mêlait à la joie, la merde à l’héroïsme, le sacrifice au bonheur.
C’était la guerre et il y avait de la lumière.
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1 commentaire:
Il y avait de la lumiere grace a l'epoque qui n'etait pas encore degeneree, PAS GRACE A LA GUERRE. CETTE HONTE DE TEXTE NE VAUT PAS TON TALENT.
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