Elle s'accordait fort mal -et pour tout dire même pas du tout- avec la banane de Guadeloupe, la passoire à nouilles universelle et le filtre à huile des tracteurs de nos campagnes métropolitaines.
Mais s'alliait très bien aux poétiques reflets lunaires de l'automne ou aux romantiques clartés oniriques des astres, qu'ils soient morts ou allumés.
En un mot, elle n'avait rien du fromage odorant.
Totalement incompatible avec l'image du camembert de Normandie, Farrah Fawcett vivait, au moins officiellement, aux antipodes des exquises mais franchouillardes puanteurs des plus hauts mets gastronomiques de notre civilisation éternelle.
Parfois affreusement ridicule avec ses apparats pas de chez nous, ses inesthétiques et inutiles artifices, d'autres fois angéliquement immatérielle dans ses plus purs éclats, cette astrale incarnation du Beau doit son salut cosmico-vénusiaque ou plus simplement plastico-galactique à la lumière azuréenne de sa face plus comparable aux feux éblouissants de la Voie Lactée qu'aux odeurs poisseuses du Munster en boîtes carrées de nos contrées.
Ma plume inspirée rehausse de sa densité de plomb et de son prix d'or sa renommée de paille et de strass.
Partir des trésors capiteux de nos terroirs à pâte dure ou molle s'épanouissant comme des fleurs mûres sous nos cloches pour arriver aux étoiles en y associant le nom de celle qui fut aussi loin du lait en fermentation et aussi proche du firmament, tel fut mon but dans ce présent texte aux apparences aléatoires mais néanmoins finement abouti.
VOIR LA VIDEO :
https://www.youtube.com/watch?v=78Sk3hZnGzE
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