Par-delà le caractère éminemment social du mouvement des Gilets Jaunes, sa dimension humaine, sa force nationaliste, son ampleur historique, fondamentalement je ne suis guère sensible à la couleur de ce faux ciel.
Peu importe que le combat des Gilets Jaunes soit légitime, nécessaire, juste...
Qu’on le trouve utile, essentiel, héroïque, honorable, là n’est pas la question.
Je livre ici ma réflexion sincère, honnête, sans fard ni édulcoration aucune. Et aussi, je le pense, lucide.
Je ne cherche ni à plaire ni à déplaire, seulement à dire une réalité, une pensée, une vérité en moi.
Je ne cherche ni à plaire ni à déplaire, seulement à dire une réalité, une pensée, une vérité en moi.
Je trouve infiniment vulgaires ces masses réclamant plus de confort moins d’effort, plus de pain moins d’impôts...
Vindicatives ou pacifiques, hurleuses ou posées, primaires ou plus éduquées, quelles que soient leurs formes ou leurs qualités, ces foules de laborieux en quête d’avancée sociale incarnent à mes yeux toute la vulgarité, la grossièreté, le prosaïsme désenchantant d’un monde envisagé de manière purement horizontal.
Paradis minable des classes moyennes, éden insipide des petits esprits, terre promise des âmes sans envergure, ce monde réclamé, espéré, idéalisé par ces hordes de citoyens combattant le “système” demeure pour moi décevant, ennuyeux, lourd, pathétiquement plat, lamentable et mesquin.
Matérialiste.
Indigne de l’Homme tel que je le conçois. Certes ce n’est pas parce qu’on cherche à défendre une cause vitale, qu’on veut avoir l’assurance de pouvoir caler l’estomac de ses enfants quand ils ont faim que l’on est fatalement méprisable... C’est même parfaitement respectable.
Indigne de l’Homme tel que je le conçois. Certes ce n’est pas parce qu’on cherche à défendre une cause vitale, qu’on veut avoir l’assurance de pouvoir caler l’estomac de ses enfants quand ils ont faim que l’on est fatalement méprisable... C’est même parfaitement respectable.
Mais ces batailles terrestres de mes frères humains, aussi capitales soient-elles, ne m’intéressent pas. Ce qui est mon droit.
Elles m’inspirent grisaille, poussière, morosité.
Raconter ses rêves de la nuit, aussi éclatants soient-ils, est la chose la plus soporifique qui soit pour celui qui écoute, c’est bien connu... Alors que dire quand il s’agit des rêves ternes de ces amateurs de pot-au-feu du dimanche ?
Bref ces demi-affamés et autres mal-vêtus adoptant le jaune fluo pour grotesque étendard représentent à mon sens la pire des compagnies humaines...
Moi ce que j’aime, c’est côtoyer des gens heureux, satisfaits, libérés de tous soucis !
Voit-on des chirurgiens, des pilotes de ligne ou des architectes en vue parmi ces contestataires parés de fluorescence ?
Leur absence n’est évidemment pas un hasard. C’est même criant de certitude !
Les gens heureux n’ont nul besoin de réclamer ceci ou cela en nous cassant les oreilles, encore moins d'abaisser les aspirations universelles au niveau de la boue, et c’est bien pour cette raison que je préfère aller vers leur lumière.
Enviés, jalousés, adulés ou détestés,moi je dis que les privilégiés sont plus proches des étoiles que les pissenlits jaunes rasant les caniveaux.
VOIR LA VIDEO :
https://youtu.be/etkUtne22eY
VOIR LA VIDEO :
https://youtu.be/etkUtne22eY