Je connais une gueuse d'une crasse repoussante. Et d'une hideur
cauchemardesque. Cette créature immonde qui patauge dans la merde donne envie de
vomir dès qu'on la voit. Elle pue comme une clocharde, parle de manière vulgaire avec une haleine
putride, mange à la mode des truies. Ses cheveux collants sont le royaume des
poux et quand elle chante d'infâmes paillardises, elle crache et bave. Bref,
cette guenuche aux charmes de sorcière est un inesthétique croisement entre le
crapaud ridé et la vache décatie.
Mais heureusement, mes relations sociales ne se limitent pas à cette
abjection. Je fréquente son exact opposé : une femme élégante, raffinée, propre,
éduquée, parfumée, belle à regarder, pleine d'esprit. Et désirable. Bref, une
compagne exquise pour tout homme normalement constitué.
Mais aussi incroyable que cela puisse paraître, ma préférence s'est
inversée. Aujourd'hui la plus répugnante de ces femelles est la bourgeoise et
non plus la coche malodorante.
A mes yeux, seule la vieille chouette aux apparences affreuses mérite mon
estime. Et l'autre, mon total mépris.
L'hôte des boudoirs toute de soie vêtue vient de trahir sa vraie nature, et
l'amie des rats crevés de révéler la clarté de son âme.
En effet, la première, bien habillée, souriante, absolument séduisante,
appelle l'avortement une "émancipation", un "progrès", une "avancée
sociale".
La seconde, entre deux jets de salive aussi magistraux que justiciers, la
semelle percée, les pieds fétides, le haillon plus misérable que jamais mais
l'oeil droit et l'air noble, qualifie l'IVG "d'assassinat".
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