Les "Droits de l'Homme" sont de purs artifices nés des rêves et délires de
régicides en mal d'ordre contre-nature et en quête de chimères
universelles.
En total décalage avec le réel.
Chaque créature de Dieu est unique en réalité. Aucun mortel ne ressemble à
un autre individu. Par essence, votre prochain, qu'il soit ami ou ennemi, est
toujours différent de vous-même.
Voire l'exact contraire.
Sinon il serait simplement votre clone, votre reflet, votre parfaite
réplique.
Or une ombre anonyme semblable à une pauvre forme tout aussi neutre n'a
rien d'humain.
L'égalité, ce n'est pas pour ce qui palpite mais pour ce qui est froid,
mort, inerte. Ce qui vit est nécessairement inégal, variable, oppresseur, féroce
et illégitime pour ce siècle épris d'uniformité !
Être l'égal d'un moribond, d'un idiot, d'un génie, d'un porteur d'uniforme,
d'un nudiste, d'un cul-de-jatte, d'un roi, d'un nouveau-né, d'un mendiant, d'un
voleur ou d'un milliardaire, voilà un statut digne d'un robot incapable de
penser par lui-même, de vous aimer ou de vous haïr, de vous nuire ou de vous
caresser, de s'humilier à vos pieds ou de s'élever au-dessus de vous !
Valoir un tas de ferraille, ne pas dépasser un amas de fumier, peser
autant qu'un tonneau vide, tourner aussi vite que les pales d'un moulin à vent,
se niveler scrupuleusement au niveau d'un horizon de platitudes : tels sont
les sommets dont sont capables les machines, les automates, les mécaniques.
C'est bien là le champ de navets indépassable à la seule portée de ce qui est dépourvu de
conscience.
L'homme fait bien mieux : il vise la supériorité.
La moyenne c'est pour les médiocres, les minables, les endormis. Non pour
les éveillés.
Que votre frère soit proche ou lointain, compatriote ou étranger, blanc ou
noir, jamais il ne sera à la même distance que vous quant à sa course vers le Soleil. Votre perception, votre sensibilité, votre vécu, votre compréhension
intime des choses vous appartiennent, votre cheminement n'est pas calqué sur les
pas d'un inconnu.
Dans les faits, personne ne sera à la hauteur précise de votre tête.
C'est-à-dire, de votre âme.
Le Ciel peut également avoir ses préférences, en nette contradiction avec
les normes insipides de l'époque. Il a ses lois strictes, ses largesses les plus
généreuses et ses flèches franchement féroces ! Ses décisions sont souveraines :
il accorde ses grâces ou ses peines à qui il veut. Il récompense qui le mérite
et éprouve dans les larmes qui en a besoin pour le faire avancer.
Le sort a ses caprices, ses équités et ses scélératesses, ses heurts et ses
douceurs. Nul n'est soustrait aux orages ou aux clartés des jours, quelles que
soient les idéologies en vogue, les régimes en vigueur, les couleurs du parti au
pouvoir.
Un quidam n'en vaut pas un autre car la voie de celui-ci n'est pas le
destin de celui-là. Les actes et pensées d'untel ne valent pas ceux de son
voisin.
Le deuxième n'est point le troisième et le premier n'est pas le dernier. La
hiérarchie existe entre les êtres en fonction de leurs vertus, de leur
force ou de leurs privilèges acquis ou innés.
Les décrets des "Droits de l'Homme" sont des fumées pour naïfs qui croient
en ces idées clinquantes plus qu'à l'âpre principe des forces en marche.
Les "Droits de l'Homme" sont un mensonge contre nos fécondes misères. Ils
coupent les germes de notre gloire et nous empêchent de grandir en authenticité,
sagesse et humanité vraie.
Mais Dieu merci, sans y parvenir ! Ils ne sont qu'un leurre qui flatte les
crédules, les faibles, les purs matérialistes.
Quelques exemples :
Abolir la torture n'empêche pas de souffrir. Pour des causes graves ou
légères, viles ou glorieuses, gratuites ou payantes. La maladie, l'accident, le
hasard nous mettent au supplice de manière arbitraire sans pour autant qu'il
soit besoin de légiférer sur la question. Preuves flagrantes que l'absence de
tourments, cette perfection des imbéciles, est irréalisable sur Terre. Et que la
douleur n'épargne quiconque en ce monde, et surtout pas les femmes qui
enfantent, toutes innocentes pourtant.
Interdire l'esclavage ne protège nullement de la servitude : la vie se
charge de placer chacun de nous là où il faut. Il y a ceux qui sont faits pour
conquérir et ceux qui sont faits pour servir. C'est ainsi. Vouloir aligner tous
les citoyens comme des pions est une absurdité : ils n'ont ni les fonctions, ni
les capacités, ni les génétiques identiques. Les ouvriers d'une usine ne peuvent
pas prendre le fauteuil de l'unique patron et il est impossible de changer les
domestiques en maîtres. Pour l'équilibre d'une société, il faut nécessairement
des injustices. La liberté pour le seigneur, le boulet pour le serf. Les chaînes
sont utiles en cela que celui qui les brise gagne son ascension sociale et
spirituelle. Il est souhaitable qu’il y ait des asservis à genoux et
des puissants debout, afin que l’inverse puisse advenir, mais aussi afin que les
ânes montent ou que les lions montrent l’exemple.
Une justice implacable ici-bas équivaudrait à une paix mortelle. Et ce
bonheur de limaces deviendrait invivable pour les bipèdes que nous sommes. La
torpeur n'a jamais fait progresser les larves. C'est la piqûre de l'épine qui
fait se redresser les fronts, non les mollesses de la fleur. Pour que naissent
des papillons, il faut d'abord que s'applique l'iniquité consistant en
l'incarnation rampante et pitoyable d'entités dépourvues d'ailes.
Avant de nous envoler pour apprécier l'ivresse de l'air pur, nous devons avaler de la poussière !
Bref, naître non libres, inégaux en droits, partir avec des
handicaps, des lourdeurs, des blessures, ce sont là les conditions
idéales pour pouvoir se construire, se surpasser et atteindre la lumière.
La prétendue tyrannie des couronnés était basée sur des concepts transcendants de haut et de bas, de tout ou de rien. Avec des portes royales donnant accès à l'infini. Au lieu de ces lucarnes d'une république aux vues étriquées, bornées, horizontales. (dont certaines criminellement tranchantes) ouvrant sur les limites égalitaristes.
Les véritables valeurs sont dans l'intemporel, non dans le temporel : ce
n'est pas la légalité qui rend heureux mais la vérité.
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