Monsieur Soral n’est certes pas la plus fine plume du sérail des
grands subversifs mais c’est un coq éclatant, un coeur intègre, un tempérament
ardent, un oiseau de haut vol, un bec d’envergure qui ne l’ouvre que pour
laisser échapper les plus cinglantes vérités.
Soral brille par devant quand d’autres, prudemment, étincellent par
derrière. A voix basse.
Ce qu’on reproche au soleil Soral ? De briller en plein
jour.
La vérité est parfois si crue que tout aigle à la vue perçante qui la
détecte et veut la démocratiquement répandre autour de lui est fatalement
coupable de vouloir agresser celle (la vue) des taupes, fort basse et
maladivement sensible à la lumière, comme on le sait.
C’est l’éternelle histoire qui dure depuis que le mensonge est
mensonge et que la vérité est... lumineuse.
Soral n’est pas un subtil menteur, c’est un grossier honnête. Il
injurie le monde en le désignant tel qu’il est. Ses analyses sont tranchantes.
Trop justes pour être acceptables. Parce qu’il sème le vrai, il récolte
l’ivraie. Tel est l’ordre du monde.
La presse proprette classe ce chanteur de notes discordantes dans la
catégorie des “haineux aux idées trop brèves pour être laïques”...
L’astre Soral, c’est certain, chauffe les oreilles des canards frileux avec le
son trop catholique de ses trompettes...
Soral siffle, on le traite de fasciste. Soral raisonne, on le taxe de cloche. Soral vise en plein dans le mille, on le fustige... Bref Soral
déplaît aux herbivores adeptes de l’intelligence aseptisée.
Mais...
Mais...
Soral pense, les beaux esprits l’encensent.
VOIR LES DEUX VIDEOS :
https://youtu.be/nqBkag7sFDo