Il n'était ni de droite formelle ni manifestement de gauche. Mais tout au
contraire verticalement céleste.
Plus haut que nos faiblesses, plus fort que notre siècle, plus beau que nos
médiocrités, il rayonnait de noblesse.
Il ne maniait pas la langue de bois, il crachait des flammes de paix qui
font mouche et qui font mal aujourd'hui encore.
Il ne plaît pas plus, de nos jours, aux foules endormies puisqu'il disait
la vérité.
Rien que le juste, le vrai, le bon.
Non celle, universellement adoptée, qui caresse les lâches, conforte les
paresseux, convainc les sots.
Mais l'autre, celle qui est exigence , dureté, sacrifice.
Ce n'était pas un benêt pacifiste mais un guerrier de la cause
humaine.
Sa pensée n'était pas un mol édifice de niaiseries lénifiantes en vogue,
purement théoriques, mais un sabre qui tranche toujours aussi net la langue des
menteurs !
S'il n'aimait pas la guerre au point de se mettre à dos la folle humanité,
c'est parce qu'il lui avait déclaré son amour. A l'humanité.
Il se moquait que vous soyez d'un camp ou de l'autre, un ami ou un
adversaire, un croyant ou un mécréant : il ne voulait que la lumière de votre
âme, le meilleur de votre être, l'azur de votre coeur.
Et peut-être aussi votre baiser de feu en échange de ses paroles de
fou.
Il se nommait Lanza Del Vasto.
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1 commentaire:
Il pourrait aussi se nommer Raphael Zacharie de Izarra.....Magnifique texte !
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