Le père de la psychanalyse a inventé la fumée psychique.
Ou pour le dire autrement, il a fait naître à partir du fécond néant de sa
cervelle troublée la plus incontestée des vérités brumeuses : un évangile de
vent, une science floue, une culture profondément creuse.
Une boursouflure mentale.
Pour ne pas dire un mensonge éclatant, adaptable à toutes les pensées
faibles.
Il passa maître dans l'art de produire des âneries que picoreront sans
broncher les pigeons du monde entier, génération après génération, et ce pendant
des siècles.
Ce plaisantin a fait boire sa tasse de thé tiède, inodore, incolore, mais
pleine de parfums imaginaires et brillante de bulles aux reflets d’ampoules, à
tous les naïfs érudits assoiffés de riens érigés en absolus... Quel exploit
!
Bref, il doit sa gloire à la crédulité de ces masses raffinées et éduquées,
composées de doctes benêts et de bécasses de salon en mal d’abstractions à la
mode.
Séduits par ses savantes sornettes, les gobeurs d'imbécillités se sont
laissé éblouir par la barbe de feu de cet apôtre de la pompe cérébrale et
champion du vide.
Puis doucement enfumer par sa plume nébuleuse...
Ou dans l'ordre inverse, mais peu importe, le résultat est là : le mythe
est né.
Et plus aucun intellectuel ne pourra, après ce raz-de-marée de rutilantes
inepties qu'incarne aujourd'hui encore Freud, ébranler cette montagne de papier
qu'il représente, sans passer pour un ignare, un hurluberlu.
Or le vrai rigolo dans cette affaire, c'est bien Sigmund. Cet auguste clown
est à l'origine de concepts idiots, contre-nature, grotesques, absurdes, mais
qui ont eu l’immense avantage d‘être entérinés par la bêtise généralisée, la
mollesse et la paresse d'une intelligentsia acquise aux idées en vogue les plus
saugrenues, pourvu qu’elles soient émises par des personnages aux apparences
graves et dignes...
C'est son auditoire et lectorat de dindons engoncés dans des certitudes de
foire qui ont fait de cette vaste farce une légende de marbre.
Esprit tordu à l’avenir prometteur, Freud est devenu l’ami des fous
sérieux.
Notre monde déboussolé a finalement donné raison aux plus hautes folies de
ce disciple des vacuités.
Monnayées à prix d'or sur le divan aux alouettes.
VOIR LA VIDEO :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire