Ce louable citoyen de la France moderne aux idées scrupuleusement calibrées
sur l'air du temps n'est pas raciste du tout.
Le voici propret, digne, exemplaire, tel un bel oiseau au vol autorisé qui emprunte les rails horizontaux des
références officielles...
Il a l'allure appropriée des belles âmes éclairées : lisses mais bienveillantes, plates mais si humanistes, creuses mais tellement fraternelles... Ce qui lui permet d'arborer l'air tranquille et souverain de ceux qui se savent dans le camp adéquat.
Il incarne superbement l'être bien conformé repus des bons sentiments en
vogue, l'homme de son siècle adhérant sans rechigner aux toutes dernières valeurs inculquées !
Il aime tout le monde, indistinctement. Surtout ceux qui le méritent le
plus à ses yeux : les indésirables. Il leur trouve même des vertus à ces
nouveaux arrivants, nécessairement supérieures à celles des honnêtes gens
installés depuis mille ans...
Il estime que les étrangers méritent tout sans condition et que les
français aux souches profondes ont bien tort de s'attacher ainsi à leurs racines
et de vouloir défendre un passé révolu... Selon ses critères d'infini
générosité, un migrant sans papier, sans diplôme, sans argent, mais plein
d'espoir à revendre (et accessoirement, de shit), a toute sa place dans notre
société pour y être choyé, honoré, glorifié.
Et prioritairement, pour y être assisté aux frais de ces sales égoïstes haineux qui la
peuplent depuis bien trop longtemps !
Nullement ségrégationniste, il est si épris de justice
universelle qu'il veut accueillir sans restriction tout ce qui tombe du ciel sur
notre sol national. Et tant pis - ou plutôt tant mieux ! - si les chutes régulières de cette manne africaine aux richesses inouïes cassent nos têtes blondes !
L'important
pour ce bienfaiteur de l'Humanité, ce n'est pas de préserver la pureté de nos sillons trop clairs, trop
ethnocentrés, et donc suspects à son goût, mais de métisser jusqu'au
dernier de nos gaulois pour bien prouver notre progressisme.
Il s'oppose avec noblesse à la discrimination raciale. L'antiracisme chez lui est une seconde peau. A tel point qu'il déteste ouvertement les Blancs, c'est-à-dire ceux de sa race.
Et vénère comme un exalté les populations lointaines dont les cultures, les terres, l'Histoire, les moeurs, selon lui, valent bien mieux que celles de son pays natal.
Son ouverture d'esprit est totale.
Il est si peu borné, étriqué, replié sur lui-même, si débordant d'amour pour la planète entière, que dans ses veines coule le sang des autres, assure-t-il.
Mais certainement pas, quelle honte pour lui, celui de ses ancêtres !
VOIR LA VIDEO :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire