Mes rêves de géant dépassent vos plus hautes conceptions humaines.
Vos pyramides aux racines de mystère, vos sommets de pierres ou de fer, vos conquêtes de terre ou d’azur, vos plus folles audaces physiques ou aventures de l’esprit, vos voyages vers l’inconnu semés de merveilles et de vertiges, toutes vos odyssées enfin ne sont qu’insignifiances, platitudes et sauts de puces comparés à mes envols vers les inconcevables espaces hors de vos vues de mortels.
Mon regard à moi se porte plus loin que vos fusées de fourmis, que vos calculs d’ignorants, que vos châteaux de fumée, que vos ailes de moucherons.
Je vise non pas le Graal de votre siècle banal, l’or de votre empire ordinaire, la perle de votre firmament commun mais le trésor de tous les temps !
J’aspire non pas aux étendues étriquées de vos plus chers horizons mais aux océans célestes des profondeurs cosmiques !
Je désire non pas les simples reflets de vos réalités lointaines mais l’éclatante lumière issue de l’incommensurable !
Je ne cherche pas que le feu mais aussi la brûlure, pas que la glace mais également la morsure, pas que le jour mais encore le Beau, pas seulement le baiser, la caresse ou l’apparence mais surtout l’amour !
L’extrême ne me suffit pas, je veux l’essentiel.
J’ai soif non d’éther mais de ciel. Je m’enivre non de vin mais de vie. Ma joie n’est point de voler bêtement au-dessus du monde avec de vulgaires plumes aux bras mais d’être une flamme au coeur de l’Univers, un oeil ouvert sur les secrets de la Création, une âme qui brille parmi mille galaxies.
Je ne me contente pas de la gloire des montagnes, ces fausses divinités faites d’un marbre illusoire que même la brise du printemps, millénaires après millénaires finit par éroder... Moi il me faut l’incorruptible, le pur, l’inné, l’illimité.
Ma mesure est l’éternité et mon rivage l’infini.
VOIR LA VIDEO :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire