HOMOSEXUELS, TRANSEXUELS, TROUPLES, TORDUS, DÉVIANTS, PERVERS DE
TOUS POILS : FIERS DE LEUR PÉCHÉS, ILS LES REVENDIQUENT ET EXIGENT LA
RESPECTABILITÉ
Nous sommes tous pécheurs, moi le premier.
La différence entre moi et ces égarés invoquant la “tolérance” pour unique
et universel credo, c'est que je ne tire nulle fierté de mes torts et
défauts.
Je ne les revendique pas telle une avancée, un progrès social, je ne fais
pas de mes faiblesses, de mes vices, de mes travers un système de pensée, un
modèle de vie. Je ne les érige pas en exemple, je ne les officialise pas, je
n'exige pas de lois nouvelles pour les protéger et les encourager.
Les humains sensés savent où ils mettent les pieds, surtout quand ils trébuchent. Mais ceux qui ont perdu leurs repères avancent et reculent, montent et descendent indistinctement. Pour ces derniers l'or est au même prix que la merde.
Au contraire de ces déréglés, nous les gens sains d'esprit nous affrontons de face nos bassesses, nos
déviances, nos corruptions. Parce que nous ne les nions pas, parce que nous ne les qualifions pas de "richesses", nous faisons tout pour les dominer, les éradiquer de nos vies, les déraciner de nos âmes.
Et même si nous ne parvenons pas toujours à les dompter, au moins nous
avons la pudeur de les cacher, assez de dignité pour les mépriser, la bienséance d'en avoir honte. Au lieu de les
lustrer, de les afficher flatteusement et de chercher à les légitimer, à les faire reconnaître comme des vertus ou des différences.
Le plus grand des sacrilèges, c'est de faire passer le mal pour le bien, de
vouloir normaliser les transgressions.
Oui je suis soumis à la tentation et surtout coupable d’y succomber, parfois. Ainsi que tout mortel, je suis impur, sans volonté et vacillant, moi aussi. Sur ce
plan je ne suis ni meilleur ni pire qu’un autre. Mais j'ai la décence de ne pas
prétendre que mes péchés sont des gloires. Je confesse mes fautes et les appelle "fautes", sans essayer de les amoindrir aux yeux de ma conscience, et ne tente pas de les présenter comme des
oeuvres honorables.
Lorsque je tombe, je pense à me relever et fais en sorte de ne pas me retrouver de nouveau dans la boue. Eux se complaisent au fond de leur trou, ils
considèrent leur chute comme un chemin respectable à suivre et non comme une
fange à fuir.
Je désire m’améliorer, ils ne songent qu’à creuser le gouffre où ils
s’enlisent.
C’est cela qui fondamentalement nous sépare, eux et moi : à égale
imperfection, je vise le ciel tandis qu’ils regardent plus bas que terre.
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