Lourdes : capitale mondiale de la bonne soeur légère en attente de se faire
joyeusement sauter la carafe à frites !
Par brochettes entières, des nonnes vertes comme des courges se font
prestement enfiler par des hordes de cerfs en soutanes entrés dans les ordres
par irrépressible attrait de la robe. Voilà la célèbre farce de Lourdes...
Mais Lourdes c’est aussi un sacré bordel, pardon, un bordel sacré où chacun à
sa chance : déniaisement assuré pour tout novice en mal de grotte.
L’eau de Lourdes c’est le nectar des paillards, la liqueur des vicaires, la
gnôle des pignoles, la cuve des curés.
Et la cure des enculés.
A Lourdes face au sanctuaire jamais scout ne pâlit. Il faut dire que la
forte concentration de cierges incite au péché.
A la pêche à la morue je veux dire.
Il paraîtrait, au dire des pèlerins les plus assidus, que la vive
bénédictine serait plus aisée à explorer que l’austère clarisse. Question de
longueur d’onde... Les premières seraient très ouvertes au culte. De la Vierge,
j’entends. Les secondes plutôt contestataires au labourage direct des zones
potagères.
Il en résulte que les unes aiment voir la rose sur le pieu quand les autres
préfèrent le pieux arrosage.
Bref, à Lourdes il y en a pour tous les goûts, toutes les bourses et toute
la famille !
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