Etre “amoureux et romantique” quand on a vingt ans, c’est compréhensible.
Pardonnable.
Presque normal.
Mais avoir le palpitant qui larmoie à cinquante piges, c’est pitoyable.
Pathétiquement immature.
Le romantisme, c’est bon pour les femelles, les jeunes en général, les
écervelés en particulier, les impubères, les rêveurs, les âmes faibles, les
castrés de l'esprit, les caniches, les petits tempéraments, les natures
médiocres, les féministes, les efféminés asservis, les soumis du système
actuel...
Mais ce n’est certainement pas la tasse de thé des buveurs de feu de mon
espèce !
Un homme déjà mûr qui se prétend "fleur bleue" n'est à mes yeux
qu'une pauvre larve. Une victime du féminisme. Le jouet des modes les plus
ineptes.
La guimauve émotionnelle est une invention d’écouillés, de perdants, d’amants
stériles, de verges infécondes. C’est-à-dire d’intarissables bavards, de creux
sentimentaux, de futiles rêvasseurs.
Une authentique femme se doit d'être à la botte du mâle, son souverain.
Elle ne doit pas le dépasser d’une tête, au sens propre comme au sens figuré.
Les vraies Eve adorent les loups, non les moutons.
Regardez-les comme ils se singent tous, ces toutous dominés qui aboient aux
semelles des “émancipées” en se revendiquant “coeurs sensibles” !
En se vautrant dans ce piètre sentimentalisme, ils ont perdu leur honneur.
De seigneurs-nés, ils se retrouvent lavettes avachies, tels des princes déchus.
Abâtardis par le siècle.
Sauf ceux qui, comme moi, sont pourvus de crocs.
Sauf ceux qui, comme moi, sont pourvus de crocs.
Moi, aucune suffragette ne me dénaturera ! Je reste un cerf, c'est-à-dire
un lion. Un porteur de crinière, un rugisseur, une gorge rauque pleine de flamme
et de tonnerre.
Et non un moineau qui pépie aux pieds des poulettes.
Laissons les flasques émois à ces garçonnets quinquagénaires, vieux idéalistes du
sexe se prenant pour les rois du monde sous prétexte qu’ils courbent
l’échine sous les déviations en vogue. Et soyons, nous les machos, nous les
dominateurs, nous les véritables enfants de Zeus, dignes de nos hauteurs congénitales.
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