(Finalement je décide, à titre pédagogique, afin que d'autres m'imitent, de publier la lettre que j'ai écrite à RYSSEN.)
Monsieur,
La France, pays des Lumières, des Droits de l'Homme et de la liberté d'expression, a rétribué votre constance dans la droiture par une incarcération.
C'est un scandale qu'aucun français encore debout ne peut accepter.
Lorsque la vertu du citoyen reçoit le blâme de la part de la patrie, au lieu de l'éloge, c'est le signe que de grands bouleversements sont en cours dans ce système en pleine impasse.
Les patriotes se souviendront de l'outrage qui vous a été infligé. Quand l'heure des comptes sonnera, ils devront payer, ceux qui aujourd'hui nous oppriment !
Non, nous n'oublierons pas qu'ils ont osé, en France, mettre l'esprit de contradiction sous les verrous !
Vous êtes demeuré intègre et valeureux dans le combat. Votre courage mérite toutes les attentions.
La Justice vous a accablé, l'Histoire vous réhabilitera.
L'Histoire des justes évidemment, non celle des corrompus qui falsifient la vérité et bafouent les valeurs de la France...
Pour elle vous ne serez plus un "ennemi du bien" mais une victime de la dictature de la "pensée conforme". Et peu importe que vous ayez tort ou raison sur le fond : chez nous, en France, chacun devrait pouvoir jouir de la liberté de parole sans être inquiété !
La France en ses jours de gloire a toujours reconnu ses enfants, une fois débarrassée de ses traîtres.
Aujourd'hui les temps sont troublés : les purs, les honnêtes, les preux sont traînés devant les tribunaux, privés de liberté, raillés par une grande partie des médias complices.
Loin de vous salir, l'injure, l'opprobre et l'oppression de ce système inique qui vous a condamné vous donnent encore plus de prix à nos yeux.
Pour les âmes encore saines et sensées de notre France éternelle, éprises de vérité et de justice, vous demeurez un modèle.
Aux hommes de votre envergure, pleins de bravoure, de dignité et de probité, poursuivis, muselés, incarcérés pour leurs idées, nul ne pourra jamais leur ôter l'essentiel : l'honneur.
Sachez que les résistants, dissidents et autres révoltés de France ayant choisi leur camp vous soutiennent dans votre épreuve. Toutes nos pensées volent vers vous.
Je salue votre force, votre sens moral, votre engagement d'activiste méritant, et par-dessus tout, je souhaite que l'offense qui vous a été faite soit réparée.
Nous attendons tous que vous vous retrouviez auprès des vôtres, au sein de votre foyer, loin de l'adversité.
Hommages et honneur à vous, de tout coeur.