Je suis de la vieille école : les femelles je ne les envisage que derrière leurs casseroles.
La femme, que je considère tantôt comme un pot de fleur ambulant, tantôt
comme une matrice sur pattes, n’a dans mon univers machiste et hautement
patriarcal, pas sa place ailleurs qu’aux pieds dûment bottés du viril porteur de
couilles où sa condition naturelle l’a définitivement assignée !
Je suis parfaitement dénué d’hypocrisie sur ce point, qui est un point
sensible autant qu’essentiel : je ne supporte pas d’être dominé
hiérarchiquement, humilié socialement, manipulé mentalement, dirigé
psychologiquement, surpassé intellectuellement par une suffragette.
La dinde éprise de pouvoir ne resplendit guère dans ma mâle estime, on l’aura
compris.
Moi j’aime dompter l’enfant de Vénus sous ma coupe, demeurer le maître chez
moi, commander aux bonniches sous mes ordres, tonner comme Mars au milieu de ma
basse-cour, bref trôner dans l’âme de ma féminine conquête, être le roi dans mon foyer.
Je suis de l’ancien temps, du vieux monde, des rêves passés et des réalités
révolues où chacun restait là où il devait être et non à côté de sa couronne,
aux antipodes de son ombre.
Jadis reine de la cuisine et princesse de l’alcôve, la glorieuse soumise
jouissait de la considération de son seigneur qui avec délectation avalait la
soupe du soir telle une célébration sacrée quotidiennement renouvelée, comme
pour asseoir, jour après jour, sa puissance, son éclat, sa souveraineté.
Non celles de la cuisinière mais celles de l’heureux conjoint, bien
entendu.
Tout l’honneur du cordon bleu consistait alors à recevoir en son hymen
reconnaissant les assauts vaillants du généreux époux, flatté de son
sort...
Hélas ! Aujourd’hui plus rien ne subsiste de ces finesses de la
Civilisation ! Le mari est devenu un domestique et sa conjointe incarne
l’autorité de la maison ! Le lion de nos jours revendique le droit de faire le
caniche et sa maîtresse celui de le tenir en laisse... Hier le cerf de famille
portait haut ses bois tel un monarque en son royaume, maintenant il fait
le pantin, rampe ainsi qu’une larve, est aussi transparent qu’un
fantôme...
Je suis de la vieille école vous dis-je.
Je suis de ce siècle, actuellement honni, où les hommes étaient des hommes,
des vrais, pleins de lumière.
Et s'ils brillaient tant, c'est parce que les femmes étaient leur soleil.
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