vendredi 11 avril 2025

2667 - La célibataire

Son coeur est riche de sentiments romanesques, son âme avide de vertiges amoureux, son corps brûlant de désirs inassouvis. Elle rêve de princes à mâchoires carrées, de guerriers musculeux, de conquérants barbares et d'ogres majestueux.
 
Elle cherche un astre à la hauteur de sa flamme : un être magistral, fulgurant, marmoréen.
 
Une sorte de loup aux crocs stellaires, une bête de masculinité triomphante, un animal sauvage, subtil et brutal, doux et carnassier, féroce et lumineux. Un mâle tout d'un bloc qui pourrait combler ses vides femelles, élargir les limites de sa nature, déchirer les étroitesses de son esprit de femme comme de sa chair molle.
 
Elle aimerait tant livrer sa féminité frustrée à ce feu viril, offrir sa virginité d'esseulée à ce seigneur martial, se jeter aux pieds de ce roi dûment botté...
 
Mais elle n'est entourée que d'épilés, de castrés, d'efféminés, d'inversés !
 
Pour ces moins que rien, ces chiots frileux, ces porteurs de frisettes, ces délicats parfumés, elle n'éprouve que mépris, dégoût, colère. Ce siècle de déréglés la déçoit. Son ciel est capable de contenir le tonnerre, la tempête et la foudre, mais son époque ne lui propose que des amants édulcorés, des brindilles, des plâtres, des larves, des féministes, des loques, des fragiles !
 
Refusant ces serpillières elle préfère demeurer seule plutôt que de corrompre sa fleur avec ces lavasses qui se prétendent des hommes.
 
Consciente du trésor qu'elle incarne, elle n'acceptera de soumettre son hymen qu'à celui qui aura la force des dieux, la gloire du vainqueur, l'éclat du Soleil, l'odeur du fauve et la poigne du dominateur couillu !

En attendant, la célibataire crache à la face de ces sensibles émasculés qui n'osent même pas la regarder, et continue d'espérer pouvoir rencontrer un jour un phallocrate digne de ce nom.

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dimanche 6 avril 2025

2266 - Les femmes

Les femmes sont de drôles de bestioles que l'on rencontre partout où il y a des hommes.
 
Plus menues que ces derniers, molles, frileuses, dociles, elles sont l'objet des mâles convoitises. Certaines sont fort appétissantes, d'autres beaucoup moins.
 
Il y en a des grosses, des minces, des squelettiques, des plates, des mamelues, des ordinaires, des luxueuses, des gentilles, des blondes, des jeunes, des vieilles...
 
Les plus recherchées sont aussi les plus rares. Le connaisseur ne désire pas la plus intelligente mais la plus remarquable, c'est-à-dire celle qui brille le plus.
 
Il y a deus sortes de femelles brillantes : celles qui portent des bijoux et celles qui sont naturellement éblouissantes. Mais, et c'est là toute la subtilité de la chose, en général la volaille éclatante affectionne le port d'artifices. Les belles bécasses en effet, aiment ajouter du lustre à leur plumage. Ce qui fait que ces bêtes de prix se reconnaissent également par leurs apparences de dindes farcies de diamants.
 
Que ces potiches marmoréennes à cervelle d'oiseau soient superficielles et stupides importe peu à l'esthète épris d'art et de délicatesses. Ce qui compte pour lui n'est pas le fond mais l'emballage. Aux yeux du macho aux pures aspirations, l'essentiel est que la féminine incarnation soit un volatile de choix.
 
Esthétiquement parlant.
 
Pour lui, cela suffit amplement. La nature masculine, qui n'est pas difficile et ne s'embarrasse guère de futilités, n'en demande pas plus.
 
C'est là que l'on voit la différence entre Mars et Vénus : le premier cherche un trophée flatteur à exposer fièrement dans sa vitrine sociale (et que dans un second temps il engrossera, accessoirement), la seconde n'est en quête que de vaines dépenses destinées à la rendre impossiblement plus intéressante qu'elle n'est déjà.
 
Ces coquettes caquetantes savent pertinemment que seules les plus florales d'entre elles survivront dans nos regards de conquérants.

C'est pour cette raison que toutes veulent passer non pour les plus lumineuses intellectuellement mais pour les plus attirantes physiquement.

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samedi 5 avril 2025

2265 - Une femme

Elle ressemble à la Terre.
 
Avec deux pierres en guise d'yeux.
 
Son visage est le reflet des millénaires, son corps s'apparente à un grand arbre et son âme pleine de racines brille comme un océan aux eaux paisibles. Sa peau de femelle plaît au Soleil et tous les hommes s'inclinent devant son éclat.
 
Elle n'a de coeur que pour ce qui est plus dur que le marbre. Elle préfère la folie du feu à la molle caresse et la brûlure de la lumière à la sotte tendresse. 
 
L'onde l'enflamme et la cendre la berce.
 
Les fleurs ne sont pas pour sa couronne et les mots doux lui font l'effet d'un vomitif.
 
Ses cheveux dans le vent ont la beauté des épines, son front sous la pluie effraie les enfants, son sourire dans la nuit évoque la gueule d'une louve.
 
Les ténèbres l'embellissent, le jour l'illumine.
 
Et le crépuscule la divinise de ses clartés sanguines.
 
Cette femme qui repousse les faibles flammes ne cherche que l'ombre des géants.
 
De la tête aux pieds, je la désire comme elle est. Etoile charnelle et caillou céleste tout à la fois, elle a les traits de la Lune et les lignes de Vénus.

Avant de me connaître elle avait les nuages pour amis, l'orage pour amant.

Mon glaive fut sous vrai coup de foudre.

Foutrement électrique !
 
Cette déesse aux seins sidéraux et au regard de glace m'appartient chair et souffle, sommets, horizons, viscères et tout le reste...
 
Son sol est mon sol, son ciel est mon ciel.

Cette créature unique au monde se nomme Gertrude.

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2264 - France sous les étoiles

Certes l'Univers est vaste.
 
Et au regard des immensités galactiques, il est vrai qu'au premier abord nos préoccupations temporelles n'en paraissent que plus minuscules, mesquines et ridicules.
 
Face à ces grandeurs, beaucoup d'entre nous seraient tentés de tout diluer indistinctement dans les nébuleuses.
 
D'ailleurs selon les esprits prétendument profonds qui, étourdis par les milliards d'étoiles, perdent pied sous le vertige des étendues astronomiques, les frontières de notre quotidien se brisent fatalement. Et nos valeurs si hautes s'aplatissent au niveau de leurs semelles.
 
Devant l'incommensurable, ils s'effondrent eux-mêmes.
 
Incapables de préserver leur fierté, ils se vautrent dans le déshonneur. S'estimant insignifiants dans le Cosmos, ils se déprécient, se dévaluent, et sottement déclarent peser autant que des fourmis. Et finissent par relativiser leurs trésors, leurs vies, leurs rêves de dignes bipèdes. A leurs yeux la cause de la France devient bien vaine.

Et au final notre pays ne compte plus pour eux...
 
Sauf qu'à l'échelle humaine, en réalité aucune bataille n'est petitesse. Et c'est précisément parce que notre territoire national est modeste, étriqué, limité, comparé à l'infini de l'espace, qu'il est d'autant plus précieux au coeur des patriotes demeurant encore debout.
 
Sous prétexte que la Création dépasse nos vues de simples mortels et que les siècles loin au-dessus de nos têtes s'écoulent aussi vite que des secondes, nous devrions considérer notre sol natal comme bien peu de chose,  un sujet dérisoire, voire rien du tout ?
 
Il suffit juste qu'un coin de terre soit cher à notre âme pour qu'il vaille le prix des constellations. Pour chacun de nous, une seule pâquerette peut briller comme mille galaxies. L'essentiel ne se mesure pas en termes de quantité de matière mais d'amour.
 
Aimer notre patrimoine tout simplement, cela équivaut à brûler au nom du firmament, s'enflammer pour une femme ou glorifier Dieu. C'est un baiser de vérité adressé aux beautés de ce monde que nous portons au fond de nous.
 
Non, le sort de notre hexagone n'est pas une goutte d'eau dans la mer.

Sous cet océan d'astres embarqués dans l'aventure cosmique, chaque français a le droit de vouloir garder vivant son feu sacré.

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jeudi 3 avril 2025

2263 - Un homme hors du monde

Il prétend lui-même incarner l'homme parfaitement normal de notre siècle.
 
Sauf que ce bipède aux allures de zèbre n'a rien de banal.
 
Singulier représentant de son espèce, ce gros lourdaud de plus d'un quintal à la peau de bête et à l'esprit léger cache de drôles d'ailes derrière la tête.
 
Il ne se rend pas compte que les autres rampent et que lui s'élève.
 
Hors du commun, unique en son genre sur Terre comme partout ailleurs, ses pieds de géant ne reposent nullement sur le sol de vos certitudes pragmatiques mais côtoient directement les nuages.
 
Cet animal ressemble en vérité à un astre à plumes. Ou à un barde aux bottes pleines de brumes. Peut-être également à une enclume de fumée.
 
Il s'envole plus haut que vos idées plates, voit plus loin que vos vues de cochons, rêve non pas de vos plats et statiques topinambours mais de ses vertigineuses et tournoyantes galaxies. Chose curieuse, ce prince de l'azur à barbe d'ogre joue de l'orgue de ses doigts maladroits et chante aussi faux qu'un phoque. Mais avec quel bonheur il gonfle sa carcasse en l'honneur des nues !
 
L'essentiel avec lui, c'est que tout monte, tout s'aère, tout s'éthérise.
 
Il rend hommage au fumier autant qu'à l'infini, transforme vos vaines politesses en fromage et s'amuse à faire des bulles de poète de vos boules ordinaires.
 
Il écrase vos précieuses petitesses de ses semelles puantes en marchant vers l'éternité. Et vous montre le chemin des roses du bout de ses talons percés d'épines.
 
Il sautille ainsi sans nuance, verticalement, de flaques d'ondes en flocons de flotte et de vagues de boue en flots de fleurs car à ses yeux tous les sommets se valent pourvu qu'ils soient célestes, c'est-à-dire délicieusement parfumés du nectar des hauteurs.
 
Il s'imagine que vous le suivez tous dans ses normes supérieures qu'il estime universellement partagées.
 
Ce dévoreur de lumière à l'âme si pure ne sait pas que vous êtes différents de lui, il croit naïvement que, vous aussi, vous planez à ses côtés.
 
Mais en réalité cet ange aux apparences de balourd vogue depuis toujours au-dessus de l'Humanité telle une flamme dans le ciel, seul avec ses neiges sublimes.

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mardi 1 avril 2025

2262 - Homme de feu

Texte d'après un tableau du peintre Aldéhy

Non, ce garçon n'est pas efféminé.
 
Si vous pensez qu'il arbore des apparences de fragilité, c'est que votre regard est faussé par les tromperies de ce siècle.
 
Ses allures sont certes modernes : sa mine est contemporaine, son vêtement actuel, sa coupe de cheveux en vogue.
 
Ses traits reflètent les normes de notre temps, il est vrai. Il pourrait s'appeler Kevin, Paul ou Johnny.
 
Mais son âme, intègre, sans âge, incorruptible, correspond à celle de l'homme éternel.
 
Il se sent dans la peau d'Adam, en réalité.
 
Ses yeux ne ressemblent nullement à ceux de la biche soumise, ainsi que vous le croyez : ils brillent plutôt comme les flammes contenues du gladiateur. Il n'a pas sur les lèvres les artifices de la donzelle en fleur cherchant à s'adoucir, mais l'éclat carnassier du loup. Sa face n'a point les délicatesses de la femelle effarouchée mais les virilités du phallocrate racé.
 
Voici l'incarnation du mâle originel.
 
Vous ne le voyez pas tel que le Ciel l'a fait parce que ce monde nie sa nature, dénigre sa vigueur, raille sa noblesse, le déchoit de sa hauteur.
 
Vous le prendrez peut-être pour la figure séduisante et stéréotypée de la masculinité frelatée, féminisée,  édulcorée, selon vos critères esthético-sociaux...
 
A travers ce représentant de la martiale beauté vous imaginez avoir affaire à une onde tiède censée caresser vos rêves de chiots... Pauvres faux-évolués que vous êtes !

En vérité ce visage qui vous fixe si intensément, vous qui avez renoncé à l'authenticité des sexes, personnifie l'astre brûlant de votre univers de frileux !

dimanche 30 mars 2025

2261 - Rencontre du troisième type

Je le découvris dans un champ isolé, par un beau jour de printemps.
 
Il se tenait devant moi, me fixant de son regard étrange et profond. Derrière lui, son engin volant aux lignes épurées posé à terre ne laissait aucun doute sur son identité : j'avais affaire à être un venu d'ailleurs.
 
L'extraterrestre semblait lire dans mes pensées. Aussi lui destinais-je mes intentions les plus aimables. Il perçut immédiatement la clarté de mon âme et me communiqua l'essentiel : il débarquait sur Terre pour y chercher la rareté.
 
Je compris tout de la nature de sa présence et voulus lui offrir ce qu'il convoitait. Mais sans savoir comment m'y prendre. A part mes rêves les plus purs, que pouvais-je bien lui donner pour satisfaire sa cosmique curiosité, nourrir sa vaste intelligence et ainsi augmenter la richesse de la Création ? Je n'ignorais pas qu'il m'écrasait de ses vues hautement supérieures. Je balbutiais des paroles inaudibles, ravi et interloqué de me trouver en si improbable compagnie.
 
Deux représentants de mondes radicalement différents s'observaient, s'interrogeaient, s'échangeaient des signes d'intérêt mutuels. Lui l'ange lointain descendu du ciel, moi le terrien étonné. Nos banalités devenaient des immensités. Je prenais ses moindres clignements d'yeux pour des prodiges et lui voyait les mouvements de mes lèvres aux mots incompréhensibles comme des sommets de bizarreries.
 
Nos univers inégaux se faisaient face. Le visiteur se savait reconnu en tant que tel et le visité se sentait privilégié de le recevoir. Chacun de nous tentait néanmoins d'accorder son esprit à celui de l'autre. Entre nous, la distance civilisationnelle, sociologique, culturelle, technologique, spirituelle se révélait de manière évidente incalculable. Lui et moi avions éminemment conscience de cet océan nous séparant.
 
Mais l'humanité nous rapprochait.
 
Je lui adressai un geste amical de la main, il me répondit par une révérence qui me parût fort auguste.
 
Là se situait exactement le point de rencontre universel.
 
Nous n'avions plus rien à nous dire, à la vérité.
 
Emerveillé mais aussi secoué par cet incroyable contact, je fus soudain pris d'un irrépressible hoquet.
 
Ce qui provoqua chez l'humanoïde un grand éclat d'hilarité !

Il réintégra sa machine insolite avant de disparaître à une vitesse vertigineuse dans les nues.
 
Rassuré par tant de légèreté, je m'esclaffai à mon tour.
 
Ainsi les étoiles avaient accouché de l'humour...

Depuis l'infini du firmament et de toute éternité, me disais-je, il devait donc fuser des milliards et des milliards de rires... 

Dès cet instant j'entendis le Cosmos résonner de joie.

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mardi 25 mars 2025

2260 - Voyage

Je pars.
 
Loin, haut, ailleurs.
 
A toute volée, je prends un chemin vertical à la rencontre des meilleurs jours de ma vie, à la découverte d'un ciel plus clair, d'une terre plus légère, d'une autre réalité.
 
Mes ailes se déploient, ma vue s'élargit, mon âme s'enrichit.
 
Je pénètre dans un monde plus passionnant encore que les artifices des rêves, les éclats des légendes et les sommets de l'imaginaire : celui des palpables certitudes.
 
J'atterris dans un royaume perdu. Un pays quitté mais non oublié. Un règne abandonné mais non effacé de ma mémoire.
 
C'est un espace idéal, une contrée aussi vaste que l'infini, avec des heures brûlantes de joie et des nuits brillantes comme des constellations, une immensité fabuleuse, pure, bien plus précieuse que l'or. Oui, je viens d'arriver sur un vieil empire quasi céleste dont je fus le dieu vivant jadis, ici-même sur ce globe terrestre.
 
Aussi incroyable que cela puisse paraître...
 
J'entre dans une dimension différente et pose le pied sur un terrain mythique, lointain et cependant réel où je vécus il y a fort longtemps, et je refais les mêmes pas d'il y a un siècle ou mille ans en arrière.
 
Je retrouve mon palais.
 
Je reconnais les arbres qui ont grandi, les maisons qui ont vieilli, les visages qui se sont ridés, les enfants devenus adultes.
 
Jamais aucune compagnie aérienne ne pourra m'offrir de pareilles émotions !
 
Pour pas un rond je viens de faire un merveilleux voyage dans le temps, dans ma tête, dans mon enfance.

Sans me déplacer physiquement, juste en regardant une photo récente de mon ancien village, Warloy-Baillon.

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lundi 24 mars 2025

2259 - Déprime

Le soleil éclate de beauté dans l'azur, les oiseaux chantent dans les nues, les nuages ressemblent à des rêves blancs, les gens qui m'entourent arborent des visages radieux et pourtant mon âme sombre dans une étrange obscurité.
 
Le printemps me désenchante, la caresse de la brise m'afflige, l'air chargé de joie m'ennuie.
 
Pour que fleurisse mon bonheur d'esthète au coeur de rat, j'ai besoin de brume, de crépuscule, de profondeurs caverneuses. Les légèretés de ce mois de mars avec ses aubes nouvelles pleines de fraicheur et de clarté me font l'effet d'un deuil.
 
Je suis ainsi fait qu'un peu de lumière, deux ou trois pâquerettes, quelques scènes de banale insouciance suffisent pour me précipiter dans un océan de peine. Je ne sais pas pourquoi, mais les beaux jours sont pour moi des sujets de déprime.
 
Je ne perçois la richesse de l'existence, ne ressens la chance d'être sur Terre, ne me sais glorieux, n'espère des lendemains brillants que lorsque je me retrouve dans les lourdeurs de la boue, sous les pesanteurs du ciel, au ras des cailloux.
 
Mon bien-être est dans le gouffre de la solitude, l'ombre des heures cafardeuses, le fracas de l'intempérie ou le silence de la glace.
 
Mais pas dans les ailes des papillons, les rues transfigurées par la belle saison ou bien dans le rire des enfants. Tout cela au contraire me rend triste.
 
Je ne me réjouis que dans les senteurs de caveau qu'exhale l'humus, les plaintes lugubres que m'adressent les corbeaux, les noirs horizons et leurs mortelles promesses, les ténèbres qui m'attendent le soir au fond des bois...
 
Là sont mes vertiges.
 
Tout s'allume en moi dès que le monde s'éteint.
 
Et tout meurt à mes yeux tandis que resplendissent les matins d'artifices.
 
Les premières douceurs printanières me rendent toujours mélancolique : les dentelles de ces journées sans poids succédant à l'enclume de l'hiver agissent sur moi comme un interminable dimanche dénué de saveur.

La fleur m'emmerde, l'épine m'enflamme.

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lundi 17 mars 2025

2258 - Fiers de leur race

Contrairement à ce que prétendent les négationnistes de la pureté de l’extraction, de l’intégrité de la généalogie, de la valeur de la famille, la couleur de notre peau est capitale : elle constitue notre identité profonde. Les hommes de la Terre sont naturellement attachés à leur race, à leur sang, à leurs références communautaires, au point qu'ils tirent tous grande fierté de leurs origines ethniques.
 
Les Basques sont fiers d'être basques et d'arborer leurs apparences les plus typiques, ainsi que les Peuls, les Japonais, les Pygmées, les Inuits, les Suédois etc.
 
Il est très hypocrite, et très faux, de soutenir que la teinte de l'épiderme, l'aspect des physionomies, les types raciaux n'ont aucune importance pour les humains. Les individus ne sont pas interchangeables, ils tiennent à leurs particularismes.
 
Ils veulent tous des parents qui leur ressemblent, des enfants qui sont leurs reflets.
 
Dans toutes les sociétés, qu'elles soient primitives ou bien évoluées, anciennes ou actuelles, leurs membres défendent la mémoire de leurs aïeux et chérissent les caractéristiques de leur génération.
 
Nul n'est indifférent d'être issu de telle ou telle souche. Chacun de nous sur le globe exhibe le visage de son ascendance, montre l’image ineffaçable de ce qu’il est dans sa vérité biologique, transmet les germes congénitaux de son histoire génétique.
 
Chaque tribu, chaque lignée, chaque peuple se réclame de ses ancêtres, de ses racines et porte avec gloire son étendard de richesses héréditaires.
 
Noirs, blancs, jaunes, marrons, clairs, foncés, pâles ou sombres, grands, petits, moyens, hirsutes, imberbes, plus ou moins typés, nous incarnons les fruits variés de l’Humanité.
 
D’où la portée essentielle de ce qui nous caractérise avec l’originalité de nos traits, la variabilité de notre pigmentation, la diversité de nos dons. Mais également avec nos spécificités anatomiques, nos performances corporelles et intellectuelles, nos capacités ataviques, qu’elles soient individuelles et collectives, etc.
 
Les figures contrastées des bipèdes, leurs natures inégales, leur constitution hétérogène, leurs aptitudes et avantages arbitraires sont aussi précieux et admirables que les multiples fleurs embellissant le monde, du pissenlit grossier à la rose délicate.

Chaque mortel ici-bas souhaite afficher sa face singulière en plein soleil autant qu’aux yeux des autres.

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dimanche 16 mars 2025

2257 - La fille lointaine

Texte d'après un tableau du peintre Aldéhy

L'antillaise aux yeux verts a le regard chargé de braise et allégé d'azur, l'âme enrichie d'oiseaux, la tête pleine de nuages... Heureuse d'être née avec le visage comme une fleur, elle se plaît à rayonner sous la clarté du jour autant que dans le secret de la nuit.
 
Elle rêve sur le rivage en attendant un bonheur plus grand encore.
 
Sa beauté mérite l'éclat d'un Soleil nouveau, les feux d'un chevalier élu, l'or d'un pirate ailé, elle le sait.

Elle veut découvrir des étoiles échouées sur le sable, étreindre des flammes descendues des nues et voir rouler à ses pieds l'écume mêlée de ciel.

C'est un conquérant et non une chimère qui lui offrira un supplément de lumière. C'est un roi et non un humble qui l'embrassera. C'est un astre et non une ombre qui l'aimera. 

Elle espère rencontrer l'amour surgi de l'horizon et sur sa peau bistrée recevoir les baisers de l'évasion. Elle frémit déjà de sentir les douceurs lointaines et de savourer les brûlures adorées.

Sur son île perdue elle ouvre les bras aux vents de la Terre entière.

Pour finalement avoir trouvé son trésor, son ange et sa folie dans le coeur du peintre qu'elle fixe pour l'éternité.

vendredi 14 mars 2025

2256 - Le Noir méchant

Hideux, le regard féroce, ruisselant de haine, le Noir qui me faisait face incarnait la méchanceté pure.
 
Je le connaissais de vue et n'ignorais rien de sa détestable réputation. Aussi l'avais-je systématiquement évité, jusqu'à ce jour funeste où les circonstances le mirent sur mon chemin.
 
De près, il n'en paraissait que plus diabolique. Cela se sentait non seulement à ses apparences mais également aux mauvaises ondes qui se dégageaient de sa personne.
 
Son visage sombre aux traits grossiers, effrayant à voir, brûlait comme un charbon.
 
Raciste de la pire espèce, il en voulait à tous les Blancs.
 
Pour l'unique argument que ces honnêtes gens étaient nés avec une belle peau claire. Bien entendu, il ne revendiquait jamais aussi ouvertement son absurde et immonde grief.
 
Il trouvait à chaque fois des excuses pour justifier ses attaques contre les occidentaux en général et les blonds en particulier. Aucune ne tenait la route évidemment, mais il se posait abusivement en victime atavique des peuples européens et faisait semblant de croire à ses fables pour mieux convaincre ses proies qu'il avait bien raison d'agir ainsi... Précisons que, fort prudemment, il choisissait toujours ses boucs émissaires moins musclés que lui.
 
Bref, il se dressait là à quelques pas de moi, couteau au poing
 
Sa bêtise s'accordant sinistrement à la laideur de son âme, il me menaçait de sa lame vengeresse sans trop savoir ce qu'il devait me reprocher en ce cas précis, si ce n'est la couleur de mon épiderme. Juste avant de brandir son arme vers moi, il venait de m'injurier sous prétexte que ma face de français lui semblait trop blanche à son goût... Ce qui à ses yeux suffisait amplement à légitimer son attitude, n'ayant rien trouvé d'autre de coupable dans mon comportement.
 
Et moi, pauvre diable idéaliste au coeur rempli de bonté, citoyen éveillé pétri d'idées humanistes, homme de bonne volonté éduqué selon les préceptes chrétiens les plus louables, je ne savais quoi répondre devant cette enclume de noirceurs.
 
De tout temps la société m'avait inculqué que les Africains représentaient le meilleur de l'Humanité. Pour le simple motif qu'ils étaient des natifs du "continent afro"...
 
Et moi, naïvement, parce que j'ai un bon fond et suis naturellement charitable, dénué de malice, ne désirant que le bonheur de mon prochain, j'avais accepté cet évangile sans discuter. A ce moment je pensais encore que cet individu dont je redoutais tant de croiser l'ombre, pour maléfique qu’il fût, n’en était pas moins accessible aux sentiments les plus estimables, pour peu qu’on les lui proposât sur un plateau de sincère bienveillance.
 
Comme je me trompais !
 
Tandis que je mettais en pratique ces nobles conceptions, invitant mon agresseur à la rédemption, à l’élévation de ses pensées, à l’amour de ses semblables, pour toute réponse je reçus ses crachats les plus fielleux.
 
Les faits me prouvaient la fausseté, l'erreur, la sottise d'une telle mentalité consistant à embellir la réalité, à mentir au nom d'une idéologie puérile, irresponsable autant que mortifère.
 
En un instant je fus totalement désillusionné.
 
D’un coup de talon bien ajusté je désarmai le méchant négroïde et le livrai à la police qui le traita comme il le méritait : avec une extrême sévérité, sans aucune indulgence du fait qu’il soit originaire d’Afrique.

A partir de cette mésaventure je sus que jamais plus je ne regarderais l’origine ethnique des êtres humains pour les juger, comme me l’avaient appris mes suspects pédagogues en me faisant croire que les populations racisées étaient nécessairement exemplaires, mais me fonderais sur leurs actes et rien que sur leurs actes.

Je venais de réaliser que s'il existait malheureusement toutes sortes de bipèdes malveillants sur cette Terre, cette dernière était finalement peuplée de beaucoup plus de gentils caucasiens qu'on ne le prétendait.

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mardi 11 mars 2025

2255 - L'attente

Texte d'après un tableau du peintre Aldéhy

Avec sa chevelure biblique, ses lignes vénusiaques et son regard farouche, cette femme ressemble à un mythe.
 
Ses allures sont celles d'une statue romaine : elle a les éclats d'un astre majeur et les grâces d'une créature céleste. Sa présence dans ce décor olympien annonce une cause supérieure.
 
Nous avons affaire, assurément, à une déesse aux prises avec des forces qui dépassent les platitudes du quotidien, à un être d'exception capable de se mesurer à d'anthologiques tempêtes.
 
Cette reine de légendes lointaines trône dans ses sommets pleins de brumes et d'azur. C'est un vivant tableau issu d'on ne sait quelle odyssée oubliée... Sa figure est divine et son air est aérien.
 
Serait-elle un ange tombé du Ciel ? Un cygne descendu de l'Empyrée ? Une prophétesse aux pensées d'éther et aux sentences de plomb ? A moins qu'elle ne soit l'envoyée d'une cosmique autorité apportant une vague de légèreté au monde ? Il ne lui manque que des ailes pour en être réellement convaincu... Tout est imaginable en la voyant ainsi, si impériale, si immense...
 
Cette sculpture de chair pourrait incarner n'importe quelle flamme : devant le moindre mortel, elle brille souverainement.
 
Que fixe-t-elle si impérieusement à l'horizon ?
 
Elle se tient debout face à une perspective magistrale, comme prête à s'engager dans un destin à hauteur des nues.
 
On la suppose sentinelle de quelque voile d'envergure venue débarquer ses héros, guetteuse d'argonautes fatigués mais glorieux, vigile scrutant des terres fabuleuses aux clartés prometteuses...
 
Les apparences la magnifient.
 
En réalité, aussi solennelle et superbe que paraisse cette féminité dans sa noble attitude, voici simplement ici une épouse qui attend le retour de son mari parti avec son petit panier d'osier ramasser des oeufs pour l'omelette du soir.
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dimanche 9 mars 2025

2254 - J'ai entendu une musique de l'an 3000

Des forces mystérieuses dont je ne pourrais expliquer ni l'origine ni la raison se sont heurtées à ma réalité de tous les jours et mon esprit s'est envolé vers des hauteurs fabuleuses.
 
Ravi du présent par un souffle inconnu, j'ai fait une incursion dans un futur lointain.
 
Ai-je vécu cette histoire palpable en perdant connaissance ? Ou bien rêvé debout, dur comme fer, un monde hors de notre portée ? Comment savoir ? Vision de feu ou matérialité subtile traversant ma tête toute étourdie ? Je l'ignore. Toujours est-il que je suis parti. Ce voyage extraordinaire a duré quelques minutes. Transporté je ne sais comment en un siècle inconcevable, j'ai pu accéder à une expérience prodigieuse.
 
Revenu sain et sauf de cette aventure fulgurante, je vais vous rapporter les merveilles perçues lors de mon bref séjour.
 
Bien que j'ignorasse où je me trouvais précisément, en France ou ailleurs, fort étrangement je savais pourtant de manière certaine que ma conscience, éjectée momentanément de mon corps, venait d'atterrir quelque part sur cette Terre vers l'an trois mille de notre ère.
 
Un saut de mille années en avant !
 
Là je fus témoin d'une scène assez vague mais intense : une assemblée d'humains disposés en cercle, les uns s'affairant autour d'objet indéfinis au premier abord, les autres les observant. Les paroles, la langue, les gestes de ces gens m'étaient étrangers. Je n'ai pas saisi immédiatement de quoi il était question.
 
Mais j'ai très clairement entendu.
 
Ces hommes et ces femmes réunis sous ce ciel serein d'un autre millénaire jouaient de la musique. Jamais mes oreilles n'avaient ouïe de tels sons. Ces ondes me paraissaient bleues, blanches, claires, et elles me pénétraient, résonnaient dans mon âme comme autant d'ailes. Pareilles à de vivantes plumes, elles tournoyaient dans l'azur de mon être. Ces notes brillaient, s'allégeaient pour devenir des papillons, des oiseaux, des flammes.
 
En écoutant cette composition musicale, un surplus d'humanité entra en moi. C'est-à-dire, une vague de divinité, un flot de nuages, un flux céleste. Une caresse sacrée et un orage de délicatesses à la fois, une gerbe d'étoiles et une braise de fleurs mêlées. La gifle magistrale du Cosmos contre ma face de rat ! La brûlure de la beauté sur mes médiocrités de mortel... La flèche de la pureté suprême dans mon coeur alourdi de péchés.
 
L'harmonie produite par ces instrumentistes prenait racine dans des sources vertigineuses, dissimulées aux intelligences de notre époque. L'on interprétait une oeuvre classique, cela se sentait. Je distinguais des formes pleines de sens et de profondeur, des reflets éclatants sur des matières savamment forgées, des lignes élégantes conçues pour des causes supérieures.
 
De cet orchestre sortaient un chant de vie.
 
La mélodie était émise par des ventres, des gorges, des flancs et des bouches plus que par de simples cordes et cuivres. Les artistes de ce temps avaient de toute évidence accès à des sphères encore invisibles à nos yeux profanes.
 
Jamais je n'oublierai les altitudes où ces accords m'ont emporté !
 
De retour sous notre Soleil actuel après cet inexplicable bond temporel, je savourai longtemps le nectar de l'éternité dont je venais de boire une gorgée.

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mardi 4 mars 2025

2253 - Le modèle

Texte d'après un tableau du peintre Aldéhy
 
En la voyant vous pensez que de ses yeux d'azur elle vous regarde avec aplomb. Mais non, ce n'est pas vous qu'elle fixe ainsi de ses prunelles de plomb.
 
Elle jette plutôt ses flammes sur le peintre qui est en train d'étaler son image sur la toile.
 
Son image, c'est-à-dire son âme.
 
Entre ce visage et le virtuose qui le reproduit sur la surface blanche et lisse de son support, c'est une longue histoire.
 
Mais dans cette affaire c'est le maître des apparences qui a de toute façon le dernier mot. C'est lui qui dirige, décide, met en forme.

Au fil de son pinceau il révèle les pensées de son modèle. Touche après touche, couleur après couleur, mêlant habilement ombres et clartés.
 
Il lui donne vie.
 
Cette ingénue sort donc de l'invisible, peu à peu. L'artiste la fait apparaître sur son tableau, fidèlement. Sans autre fard que le réel. Avec toute la crudité et la subtilité de son talent, il la met en scène à l'intérieur de son cadre. Et c'est là précisément que, paradoxalement, elle surgit avec éclat dans notre monde : sublimée, embellie, plus vivante que nature.
 
Alors, bien campée dans son rôle de sujet central, elle joue son propre jeu.
 
Elle exécute son numéro, se donne en spectacle, se pose en star.
 
Bien à sa place derrière le chevalet de son créateur qui la dévoile, elle fait ce qu'on lui demande de faire : la potiche.
 
Tout simplement. Mais merveilleusement.
 
Elle excelle en cela.
 
Par la magie de l'Art, elle accède à la réalité, à portée de votre vue. Elle est là, sous le feu de votre oeil scrutateur : c'est vous qui la sondez finalement de votre lumière introspective, pas elle.

Sa postérité dépendra de l'attention que vous lui porterez.
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mercredi 26 février 2025

2252 - Blonde ordinaire

Textes d'après un tableau du peintre Aldéhy
 
Elle a beau poser sur ma couronne de loup son oeil de lionne, je ne lèverai pas plus le regard vers sa face facile. Elle est un soleil brûlant, je suis une pierre gelée. Elle est dorée comme une gerbe de blé qui rayonne, je suis aussi hivernal qu'un ogre solitaire dans sa retraite polaire.
 
Cet astre félin est trop tendre pour mes crocs de carnassier. Certes il brille dans le ciel de ce siècle et éblouit les âmes légères qui convoitent les sommets les plus flatteurs... Mais moi je préfère les brunes à cet agrume.
 
La brume et la Lune siéent mieux à mon coeur endurci que cette flamme d'or.
 
Elle est une dune, un sable chaud, une vague de feu, je suis un pic de glace.
 
Ses rivales à la peau mate et à la crinière crépusculaire m'agréent davantage que ses clartés de papillon.
 
Les déesses foncées ont plus de pigments et de piment. Leur éclat ténébreux est pareil à un charbon dans la neige. Les ombres et lumières de ces joyaux sombres sont plus contrastées.
 
Cette femme, trop claire à mes yeux, est surtout une image en vogue. Elle est une braise il est vrai, mais moi je ne me chauffe qu'aux tranchantes ardeurs.
 
Le visage flamboyant de cette fleur blanche est pour moi une tiédeur. Elle plaira, je le sais, aux amateurs de perles passagères. Mais cette chose précieuse qui bat si fort dans ma poitrine de sauvage dédaigne la banale beauté, fût-elle aussi resplendissante.

Je demeure insensible à ces blondes incendiaires aux sourires enjôleurs qui ressemblent à des magnolias. Ce qui me fait rêver, ce sont plutôt les vertes pommes, dures ronces et rudes châtaignes !

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dimanche 16 février 2025

2251 - Mâle archaïque mais authentique

Moi je suis de la vieille, très vieille école.
 
Selon mes critères, la femelle doit ramper respectueusement aux pieds, que dis-je, aux bottes de son seigneur et mari. Soumise, docile, silencieuse et asservie avec amour à son conjoint, elle consent à  jouer son rôle de mère, d'épouse, d'amante, de couturière, de ménagère, de cuisinière sans broncher.
 
J'appartiens au monde révolu, périmé, oublié que certains qualifieront de "rance", et je le revendique.
 
Je suis un sanglier de la France archaïque, caricaturale et même "nauséabonde" comme disent les gauchistes, je sais.
 
Certes je n'ai pas la carrure musculaire d'un macho mais mon mental est intègre, j'ai un authentique esprit de mâle dominateur phallocrate pro-patriarcat, non celui d'une flasque fiottasse. De nos jours même des hommes au physique de boxeurs ont parfois des mentalités de caniches. Je défend des valeurs insoutenables aux yeux de bien de mes contemporains mais je m'en moque, c'est ainsi que je pense et ressens les choses de ma réalité intime.
 
La véritable citadelle de la femme est aux casseroles, aux chaussettes trouées, aux culs merdeux des marmots qu'elle torche et allaite, derrière le tablier, à la serpillière, loin du fauteuil royal qu'elle cède avec effacement à son époux, enfin sa place privilégiée est également dans l'alcôve.
 
Elle satisfait naturellement tous les désirs de son roi chéri. Dans le secret de l'hyménée, elle accède à ses caprices, trop heureuse de faire son bonheur sous les draps nuptiaux.
 
En échange le maître de son foyer la protège, la choie, l'aime avec douceur ou virilité selon son humeur, pourvoie à ses besoins domestiques et à son confort, veille à son bien-être, la comble matériellement, la respecte, lui offre des fleurs ou des orties, des soutiens-gorge à dentelles, un balai ou des fraises, bref il la traite en reine de sa demeure.
 
Voire, la couvre de cadeaux à sa guise et sans restriction, s'il en a encore les moyens financiers...
 
Et même si c'est lui qui prend toutes les décisions, il écoute quand même patiemment ses avis.
 
Bien entendu il ne frappe pas sa compagne, jamais. Sauf si cette dernière le lui demande explicitement, ce qui arrive parfois, très conscience qu'elle est, finalement, de sa féminine insuffisance, toujours soucieuse de mieux faire.
 
Je suis fait ainsi : sans nuance ni délicatesse sur ces sujets sensibles.
 
Après chacun est libre de me critiquer, je m'expose au fer vengeur et accepte le glaive de me adversaires.
 
Au moins nul ne m'accusera pas de faire preuve d'hypocrisie. J'affiche les sentiments naturels qui sont en moi, aussi extrêmes et radicaux qu'ils soient. J'affirme que c'est ainsi que, idéalement, je conçois le couple sain et équilibré, hors des vogues ou dérèglements de ce siècle.

J'aspire fondamentalement, selon la loi cosmique, universelle, intemporelle inscrite en lettres de feu dans mes gènes masculins, à ce modèle. Qu'il soit déplaisant à cette société où je vis, je peux l'admettre. Mais, je n'y puis rien c'est ainsi que, profondément, je vois les rapports entre Adam et Eve : de manière tranchée, définitive, immuable.
 
Qu'on le veuille ou non, qu'on s'en désole ou pas, c'est comme ça que je perçois la perfection dans le lien conjugal.
 
J'assume tout ce que je suis, je ne renie rien. Sur ce point je ne fais pas dans la demi-mesure mais dans le gros coup de massue !
 
A prendre ou à laisser.
 
Cependant j’annonce la couleur : je l’écris noir sur blanc sans aucune ambigüité.
 
Je ne force personne à adhérer à mes vues mais elles sont ce qu’elles sont : à vomir tout net ou bien à avaler d’un bloc.

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samedi 15 février 2025

2250 - La femme et la flamme

Texte d'après un tableau du peintre Aldéhy

Avec son fichu rouge et sa cosmétique ardente, elle aimerait flamboyer comme l'oiseau, lui ressembler  dans ses légèretés, s'en approcher au plus près, imiter ses éclats, se confondre avec lui.
 
Et finalement, ne voir plus que l'animal vénéré à la place de sa face humaine.
 
A force de singer la bête à plumes, d'en adopter ses couleurs et ses allures, elle s'est totalement identifiée à celle-ci.
 
Après s'être consciencieusement fardée des mêmes artifices que la créature, s'appropriant et son port et son plumage, elle peut à sa guise admirer sa propre image idéalisée.
 
Sauf qu'elle se prend pour ce qu'elle ne sera définitivement pas : un volatile de choix.
 
Cette femme n'est plus que le reflet de ses illusions.
 
Elle croit avoir des ailes, elle n'a que des lourdeurs. Elle s'imagine arborer un visage de prix, elle ne montre que les preuves clinquantes de sa sottise. Elle pense plaire aux hommes en s'affublant de parures calquées sur celles du passereau, elle les fait rire...
 
Elle aura beau employer les moyens les plus recherchés, jamais elle ne rivalisera avec son modèle.
 
Convoitant les beautés que sa naissance ne lui a point accordé, elle rêve de s'élever dans les hauteurs esthétiques des êtres qui volent - anges ou oiselets -, mais ne fait que brasser du vent !
 
Ne sachant se contenter de la simplicité de ses traits naturels, elle court après d'imbéciles chimères.
 
Quête stérile ne la faisant nullement décoller de terre...
 
Il ne lui reste que ce miracle écarlate qui palpite sur sa main, pareil à une flamme.

Unique et inimitable. 
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mardi 11 février 2025

2249 - Voyages au bout de la terre

En vous plongeant dans ce recueil, vous vous retrouverez avec les pieds dans le purin.
 
Au coeur d'une cambrousse fangeuse, glaciale, ténébreuse. Mais authentiquement prégnante. Une campagne crue, vraie, autant piquante que caressante, pleine de fleurs et de ronces mêlées.
 
Cauchemardesque pour les uns, idyllique pour les autres.
 
Ces textes ont été écrits d'une plume gaillarde, épineuse, brutale, mais aussi avec les désuètes légèretés d'un esprit à la sensibilité sauvage et rustique issue d'un autre temps.
 
Ils s'adressent par conséquent à un lectorat avisé, mûr, viril.
 
Attendez-vous plus à recevoir des marrons et autres châtaignes en pleine face que de voir du vert.
 
Je vous emmène ici non pas dans vos rêves aseptisés de citadins en mal de doux pâturages mais dans un  véritable parcours de chasseurs en sabots ! Vous serez parfois enlisés dans la boue jusqu'au cou. Et d'autres fois, ensevelis sous un linceul de roses.
 
De l'oxygène, il y en aura quand même, soyez rassurés...
 
Sauf que la verdure, les bois, l'azur contenus dans cet ouvrage ne seront pas que des clartés mais également des ténèbres.
 
Mais je pourrais dire encore, paradoxalement, que ce grand air qui souffle à travers ces pages, ce sont aussi des flammes.
 
Brûlantes et lumineuses.
 
Venez vous égarer sur ces chemins incertains, loin de vos tièdes habitudes. Ce seront tantôt des sentiers de pierres, tantôt des sillons de glace. Souvent des routes âpres bordées de fossés. Remplis de mystères ou de désespoir. Vous voyagerez alors entre un horizon de tristesse et un ciel de brumes qui enchanteront vos âmes.
 
Ce livre n'est pas spécialement sulfureux non. Il sent simplement le fumier, la bouse de vache et la bave de crapaud.

Pas de littérature ici, point d'artifices, aucun enjolivement superflu mais rien qu'un immense trou dans la terre produit par le talon (talent) de l'auteur en marche.

2248 - Ma chambre

Le lit où je dors trône dans l'ombre tel un autel molletonné placé entre de bien modestes murs.
 
Ma couche est un merveilleux vaisseau immobile qui m'emmène chaque nuit à l'autre bout du monde.
 
Jamais vous ne verrez une pièce aussi conforme à l'idée que vous vous en faites selon l'imaginaire collectif : ici tout est à sa place, comme dans une image d'Epinal. La vraie caricature de l'antre du dormeur ! Le trou moelleux de l'ours polaire...
 
Ce lieu respire l'ancienneté.
 
Ma journée s'achève, il est tard et j'entre dans mon royaume intime le corps las, les pensées vagues, le coeur léger. Je me glisse sous la couverture et ajuste l'édredon par-dessus.
 
De ce nid de laine et de plumes s'élèveront bientôt mes rêves les plus fous autant que les plus paisibles.
 
L'oreiller est le point de départ de mes petites et grandes aventures nocturnes, aussi accordé-je un soin particulier à meubler et arranger ma chambre. Tout en sobriété.
 
Mon esprit se nourrit de simplicité, s'inspire de choses humbles, s'envole avec les feuilles mortes et non avec les marbres sculptés.
 
Il se repose mieux à la vue d'une gerbe de paille accrochée à la poutre, de quelques plantes séchées au-dessus de ma tête, d'une pomme de pin posée sur un rebord plutôt qu'entouré de lustre artificiel, de dorures fines ou de soie précieuse.
 
Par la fenêtre j'entrevois la clarté lunaire illuminant le ciel peuplé de mystères. Je lâche prise et me laisse emporter dans les profondeurs du sommeil.
 
Sous mes draps, je me sens comme dans un navire qui voguerait sur un océan de ténèbres aux vagues molles et lentes, vers de fabuleuses destinations...
 
Je rejoins alors les confins d'un univers immatériel, monte dans un espace infini aux horizons fantasmagoriques, plane dans un azur étrange aux nuages lumineux, atterris dans un paysage verdoyant aux arbres immenses et sans poids...
 
Je me réveille à l'aube, régénéré, tandis que trois gouttes de rosée frappent à mes carreaux. Je quitte ma caverne onirique pour me retrouver dans la fraîcheur d’un jour nouveau.

Le voyage de l'âme est terminé, c'est maintenant l'heure de vivre sur la Terre !

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Liste des textes

2267 - La célibataire
2266 - Les femmes
2265 - Une femme
2264 - France sous les étoiles
2263 - Un homme hors du monde
2262 - Homme de feu
2261 - Rencontre du troisième type
2260 - Voyage
2259 - Déprime
2258 - Fiers de leur race
2257 - La fille lointaine
2256 - Le Noir méchant
2255 - L’attente
2254 - J’ai entendu une musique de l’an 3000
2253 - Le modèle
2252 - Blonde ordinaire
2251 - Mâle archaïque mais authentique
2250 - La femme et la flamme
2249 - Voyages au bout de la terre
2248 - Ma chambre
2247 - Le vieil homme entre ses murs
2246 - Le mouton
2245 - Vous les mous, les mouches, les mouchards
2244 - Mon humanisme fracassant
2243 - Ma cabane sur la Lune
2242 - Les marques rouges du ciel
2241 - Je reviens !
2240 - Une fille de toque
2239 - La légèreté de la Lune
2238 - Janvier
2237 - Elena Yerevan
2236 - Oiseaux de rêve ?
2235 - J’irai vivre à la campagne
2234 - Fiers de leurs péchés
2233 - Deux faces
2232 - Le soleil de la jeunesse
2231 - Dans les bois
2230 - Nuit de vents
2229 - Mon fauteuil de lune
2228 - Le sourire d’une marguerite
2227 - Je ne suis pas antiraciste
2226 - Qui est-elle ?
2225 - L’arc-en-ciel
2224 - Je suis parti dormir sur la Lune
2223 - La sotte intelligence
2222 - Leurre ou lueur ?
2221 - Clinchamp, cet ailleurs sans fin
2220 - La tempête Trump
2219 - Femme de lune
2218 - Une plume de poids
2217 - Douches glacées
2216 - Les arbres et moi
2215 - Je pulvérise le féminisme !
2214 - J’aime les vieux “fachos”
2213 - La surprise
2212 - Promenade en forêt
2211 - Je vis dans une cabane
2210 - Plouc
2209 - Je suis un mâle primaire
2208 - Musique triste
2207 - Ma cabane au fond des bois
2206 - Hommage à Christian FROUIN
2205 - Installation sur la Lune
2204 - Barreaux brisés
2203 - Affaire Pélicot : juste retour de bâton du féminisme
2202 - L’abbé Pierre, bouc-émissaire des féministes
2201 - Par tous les flots
2200 - Votre incroyable aventure !
2199 - Je ne suis pas en vogue
2198 - Jadis, je rencontrai un extraterrestre
2197 - Dernière pitrerie
2196 - Alain Delon
2195 - Je déteste les livres !
2194 - L’esprit de la poire
2193 - Je ne suis pas citoyen du monde
2192 - Ma cabane dans la prairie
2191 - Devant l’âtre
2190 - Plus haut que tout
2189 - Pourquoi la femme vieillit si mal ?
2188 - Je prends l’avion
2187 - Sous la Lune
2186 - La pourriture de gauche
2185 - Je dors à la belle étoile
2184 - L’obèse et l’aristocrate
2183 - Le hippy et moi
2182 - Croyant de feu
2181 - Les gens importants
2180 - Le Beau
2179 - Michel Onfray
2178 - J’irai cracher sur leurs charentaises !
2177 - Clodo
2176 - Corbeaux et corneilles
2175 - Un dimanche plat atomique
2174 - Promenade en barque
2173 - Juan Asensio, ce rat lumineux
2172 - Il va pleuvoir bientôt
2171 - Au bord de la lumière
2170 - Dans mes nuages
2169 - J’ai dormi dehors
2168 - Les roses
2167 - Perdu en mer
2166 - Un jeune heureux
2165 - Le vagabond
2164 - Un ogre
2163 - Brigitte
2162 - Les gens simples
2161 - L’azur de Warloy-Baillon
2160 - Cause majeure
2159 - Je n’ai aucune élégance
2158 - La rivière
2157 - Il n’est pas raciste
2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1683 - Deux pures poires
1682 - La copie
1681 - Vous le connaissez
1680 - Le prix de la beauté
1679 - Vie d’élite
1678 - Ciels nuageux
1677 - Les fourmis
1676 - Deux étoiles
1675 - “Réac”
1674 - Solitude
1673 - La Lune et moi
1672 - Choc des esprits
1671 - De la fosse à la lumière
1670 - Une affaire
1669 - Les fleurs
1668 - Tristesse
1667 - France droite
1666 - Une inconnue
1665 - La féministe
1664 - Monsieur Toulemonde
1663 - “Corsica”
1662 - Tour du monde
1661 - Le dirlo
1660 - Porcs du masque
1659 - La coche et le lion
1658 - Les deux mondes
1657 - Les coeurs d’or
1656 - Je suis un méchant
1655 - Les manuels
1654 - Une turque sidérale
1653 - Une brise
1652 - Le loup
1651 - Le hibou
1650 - Les beaux becs
1649 - Une trisomique diplômée
1648 - Madame lalouche
1647 - Dans le froid
1646 - Une ombre
1645 - Préface des "Fleurs du Mal"
1644 - Mes réponses à un athée radical
1643 - L'esprit qui panse
1642 - Demi-dieu
1641 - Au sujet de la pédophilie chez les musulmans
1640 - Vieille célibataire
1639 - Le cancre
1638 - Les grands noms
1637 - Un milliard d'années
1636 - Disparitions en forêt
1635 - Sous-doué et insensible
1634 - Euro de merde !
1633 - Page noire
1632 - Vieille école
1631 - Progrès
1630 - Né pour voler
1629 - Naître pour fleurir
1628 - Réception de pingre
1627 - La banquise, ça fond aussi
1626 - Amoureux
1625 - Qui sont les vrais racistes ?
1624 - Le prix de l'amour
1623 - L'antiraciste
1622 - Le Juif
1621 - Le raciste
1620 - L'ange
1619 - Le gauchisme, c'est l'obscurantisme
1618 - Rien à vendre
1617 - Chanson d'amour
1616 - France d'hier
1615 - Les caricaturistes de Mahomet
1614 - Vol simple
1613 - La couleur de l'amour
1612 - Monsieur Ducon
1611 - Terre plate
1610 - La russe mystérieuse
1609 - Lettre à RYSSEN
1608 - Danse nuptiale
1607 - Une étoile
1606 - Têtes d'Antifas
1605 - Reconfinement
1604 - Histoire d'un néant
1603 - Masquez-vous définitivement !
1602 - Rêve de Russie
1601 - Mozart, l'art mou
1600 - Pain maudit
1599 - Or de prix
1598 - Epris d'une pierre
1597 - L'esprit gauchiste
1596 - La femme venue de la Lune
1595 - Drôle de dieu
1594 - Tomate révolue
1593 - La gauche
1592 - Les tableaux érotiques d'Aldéhy
1591 - Fille de France
1590 - L'amour, ça gèle les doigts de pieds !
1589 - Ivre de givre
1588 - Eau froide
1587 - Burcu Güneş
1586 - Anti-romantique
1585 - Mon livre édité par Conversano
1584 - Facho
1583 - Le sommet de la droite
1582 - Les hauteurs du temps
1581 - Carré magique
1580 - Pensée malade
1579 - Un regard en arrière
1578 - Interview exceptionnelle
1577 - Jean-Claude LADRAT
1576 - Ville fantôme
1575 - Mon analyse sur le virus
1574 - Rom à face de rat
1573 - Emoi au marché
1572 - Une étoile dans le potager
1571 - Voyage autour de mars
1570 - Les ailes du marché
1569 - La marchande de fruits et légumes
1568 - Rat crevé
1567 - Le terreau du ciel
1566 - Chaque peuple dans son pays !
1565 - Réponse aux appels de lutte contre l'homophobie
1564 - Réponse à un "hypersensible"
1563 - L'immortalité du sable
1562 - Je suis intolérant !
1561 - Une odeur
1560 - Décès de Michou
1559 - Une présence céleste
1558 - Face de Lune
1557 - Une lumière dans la ville
1556 - Une question de lumière
1555 - "Les Fleurs du Mal"
1554 - Les gauchistes sont des larves
1553 - Mirabelle
1552 - L'infini
1551 - Une journée bien remplie
1550 - Vénus aux trois fromages
1549 - Rêve glacé
1548 - Neige sans fin
1547 - Vue perçante
1546 - Acuité esthétique
1545 - Mots de face
1544 - Plume d'esprit
1543 - Vue du Nord
1542 - Froid et solitude
1541 - Le sens du ciel
1540 - Plume d'autruche
1539 - France sombre
1538 - De gauche à droite
1537 - Paradis blanc
1536 - Eternité d'un printemps
1535 - Les deux faces du monde
1534 - Le gauchisme ou la pensée à l'envers
1533 - Plongeon céleste
1532 - L'oiseau volatil
1531 - Les vagues de Vénus
1530 - Poireaux du ciel
1529 - France, encore un effort pour la diversité !
1528 - Sel de terre
1527 - France propre
1526 - Artichauts
1525 - Les vieux romantiques
1524 - Ma plus grande frayeur
1523 - Une route vers l'infini
1522 - Un enfant pas comme les autres
1521 - Banane absolue
1520 - Une flamme blanche
1519 - Interview
1518 - Ailleurs
1517 - Le mime Marceau
1516 - Lune noire
1515 - Lettre au maire de Saint-Malo
1514 - Nos pauvres criminels
1513 - Migrants de France
1512 - Fièvre d'esthète
1511 - L'air de terre
1510 - Turquie
1509 - L'importun
1508 - Repas pas fin
1507 - Femme, tu n'avorteras pas !
1506 - Mes vrais amis
1505 - Berger des lourdauds
1504 - Eau-de-vie
1503 - Pluie féconde
1502 - Justice pour les faibles !
1501 - Une russe normale
1500 - Paix sur la Lune
1499 - Eloge funèbre pour mon oncle Henri
1498 - Pot de nouilles
1497 - Je volais
1496 - Salade cosmique
1495 - Vertige architectural
1494 - Je veux la gloire !
1493 - L'envoyée
1492 - Particule essentielle
1491 - Du sable à l'horizon
1490 - Multiculturalisme
1489 - Du sol au Soleil
1488 - Ben Laden
1487 - Je pissais dans la mer
1486 - J'étais dans le ciel
1485 - France
1484 - Boris Le Lay
1483 - Tel que je suis
1482 - Mai
1481 - Marie-France
1480 - Insultes à l'adresse de Chantal Goya
1479 - Pour l'amour de l'Art
1478 - Affaire du faux-Rimbaud : documents complets
1477 - Ingrid Bétancourt, un succès médiatico-commercial
1476 - Un article du "Monde" sur moi !
1475 - L'affaire Gautier-Sauvagnac en trois textes
1474 - Editeur de pigeons
1473 - Réponse aux mineurs de fond
1472 - Odieuse exploitation de la misère sexuelle affective
1471 - Infirmité-spectacle ou leçon de vie ?
1470 - Décès de Farrah Fawcett : de la beauté à la pourriture ?
1469 - Bulletin météo des abrutis
1468 - Pour concurrencer MEETIC
1467 - Frédéric Mitterrand n'est pas un hors-la-loi !
1466 - Tony Musulin, héros des minables !
1465 - Mickael Jackson victime des apparences
1464 - Interview par une journaliste du "Point"
1463 - Suis-je l'auteur de la photo de Rimbaud ?
1462 - Qui est Jean-Pierre Herlant ?
1461 - Indispensables imbéciles
1460 - Bétancourt, la plage, les vacances
1459 - Envoyé à un voyant
1458 - Roms : humanisme pervers
1457 - Houellebecq, roi des "concierges en révolution"
1456 - Expulsion de Roms, réactions à tort
1455 - Baisers publics de sodomites
1454 - Amusante étude universitaire sur IZARRA
1453 - Retraites : jeunesse sénile !
1452 - Prénoms à haute résonance izarrallergène
1451 - Noël : fulgurante élévation du niveau de connerie
1450 - A un membre de FACEBOOK me demandant d'intervenir...
1449 - Tour d'horizon sur le vent médiatique
1448 - Drame au Japon : catastrophe de riches
1447 - Frilosité des catholiques intégristes
1446 - Singeries hollywoodiennes
1445 - Patrick Poivre d'Arvor, auteur sans talent
1444 - La grande habileté des escrocs
1443 - IZARRA vu par ses contemporains
1442 - DSK réhabilité ?
1441 - YAHOO : niveau de connerie très élevé
1440 - Les JMJ
1439 - Le silence d'Anne Sinclair
1438 - Le mystère des primaires
1437 - Hollande-Aubry : théâtre politique
1436 - Le Mans : reposons la question de la littérature
1435 - Tintin : les dents de la mer-ique
1434 - Tintin et Spielberg
1433 - Contre le discours émotionnel des adeptes de Raoni
1432 IZARRA sur WHOHUB
1431 - La bêtise des psychogues
1430 - Durban : sommet du ridicule
1429 - Condamnation de Chirac : honteux !
1428 - Pourquoi je n'irai plus jamais voter
1427 - Mars ou crève !
1426 - Le bonheur perdure en Corée du Nord !
1425 - La prétendue crise : odieux chantage au suicide
1424 - Le beau discours de Sarkozy
1423 - Le froid des Duponts
1422 - Présidentielles : insignifiances politiciennes
1421 - Je ne suis pas “Charlie”
1420 - Pour le buzz pathétiquement rampant !
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet