Réponse à l'article : http://www.babmagazine.ma/trisomique-yasmine-decroche-son-master?fbclid=IwAR0_7z5CRe5FSesStBooyzulJ5r-Uipg3eHBaUowS0No0owMDygA6-3UHog
Moi, individu normalement conformé, c'est-à-dire non handicapé, je n'ai
décroché aucune "guirlande" à mon maigre palmarès estudiantin. Suis-je donc à
plaindre ?
Souligner le fait que cette trisomique soit diplômée, cela confirme que
l'accès aux lauriers est majoritairement destiné aux gens doués, travailleurs,
compétents et sains d'esprit. Et non pas aux handicapés mentaux comme voudraient
le faire sous-entendre ceux qui s'enthousiasment pour ce cas
ultra-minoritaire.
D'ailleurs, petite parenthèse pour mettre en évidence les contradictions de
cette pensée malade, on pourrait même voir cela comme une discrimination envers
ceux qui ont échoué aux examens ! Mettre en avant une personne uniquement par
rapport à ses palmes universitaires, c'est nécessairement -en creux- déprécier
ceux qui en sont dépourvus...
Selon les promoteurs de ces causes absurdes, il faudrait absolument qu'un mongolien soit élu à de prestigieuses couronnes pour la seule et unique raison qu'il est mongolien... Pour effacer son handicap, le faire oublier.
Voire le cacher, comme s'il était une honte...
Avec cet état d'esprit, on marche sur la tête !
On devine bien ici que certains "progressistes" voudraient faire de
l'exception une règle universelle. Ils aimeraient que les infirmes "fassent
comme s'ils ne l'étaient pas". Que les imbéciles singent les génies, les
handicapés moteur surpassent en exploits sportifs les athlètes valides, etc. Et
tout cela au nom de leur pathologique obsession d'égalité à tout prix...
Faut-il fatalement être décoré pour être reconnu en tant qu'humain, dans sa
dignité, son honneur, ses spécificités ?
Bref tout ça pour moi c'est du faux humanisme, de la démagogie de
bas-étage, du populisme gauchiste.
Peu importe que l'on soit ou non médaillé, lustré officiellement ou
récompensé publiquement, l'essentiel est de vivre sa vie sur cette Terre tel
qu'on est, heureux si possible, et de trouver pleinement sa place, avec ses
tares ou avec ses dons. C'est cela le vrai respect de la personne : l'accepter
inconditionnellement aussi bien avec ses légèretés qu'avec ses lourdeurs. Et non
pas la survaloriser mensongèrement avec de beaux rubans académiques.
Cette course à la reconnaissance par cet égalitarisme artificiel est une
mode ridicule, nuisible, qui risque de fabriquer des névrosés par
milliers.
A-t-on besoin de trisomiques diplômés en réalité ? On s'en moque
totalement, à la vérité. Qu'est-ce que cela peut bien me faire que mon
ordinateur ait été monté par un trisomique ou par une lesbienne ou que le lait
de vache ait été produit par un éleveur bossu ou cul-de-jatte ?
Que chacun demeure à sa place tant qu'il est heureux, épanoui, et que son
existence ait un sens. Cessons de vouloir sans cesse changer l'ordre naturel des
choses juste pour satisfaire quelques idéologues aux idées déconnectées du réel
ou d'une opinion publique manipulée par des médias pervertis !
Je le répète, avec cette mentalité on prend le risque de fabriquer par
milliers des monstres de "normalité artificielle", des singes savants que ces gens ne
sont définitivement pas. Acceptons les trisomiques tels qu'ils sont, ne nous en
servons pas comme des rats de laboratoire pour valider des théories délirantes
!
Notre société a divinisé l'égalitarisme au point d'en perdre son
humanité.
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