Cette société dévirilisante aimerait me féminiser, m'épiler, m'édulcorer,
me faire entrer dans le moule des mollassons.
Me transformer, comme les autres mâles, en toutou qui fait le beau sous les
bottes des suffragettes.
Tous les moyens sont bons pour tenter de me séduire : appel à mes bons
sentiments, exaltation de ma sensibilité, lustrage de mon ego avec la peau de
chamois des idées policées et lissage de mon épiderme avec des crèmes de
beauté...
Et lorsque ces méthodes douces ne suffisent pas, on me réserve des traitements plus radicaux. Dans l'espoir de briser mes os de fer. Mais même les coups de massue
du féminisme bête et brutal sur ma tête de pioche ne fonctionnent pas sur
moi.
Je reste insensible : je bois du vitriol, crache de la testostérone et
souffle du feu !
Je demeure un loup, un carnassier, une gueule enflammée. Et mes crocs de
dominant affamé de vérités cinglantes sont faits pour déchiqueter les fleurettes
insipides des propagateurs de caresses, des colporteurs de mensonges, des distributeurs de susucres. Je ne suis pas un caniche, pas un avaleur de guimauve,
pas un pleurnicheur tendre et émotif mais un tueur pur et dur !
Les femelles, je les dévore toutes crues. Sans détour, sans pincettes ni
gants de soie. Les demi-mesures sont faites pour les demi-âmes.
Mon coeur est fracassant et ma verge est lumineuse, mon poing est impérial
est mes pensées sont de marbre, ma nature est solaire et mes vues sont
claires.
Je suis libre, bourru, burné, heureux.
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