Vous les moutons tolérants pleins de bons sentiments qui, prudemment, avez
préféré échanger la gifle salutaire de la vérité contre les caresses du
mensonge, vous qui avez renié les flèches de la lumière au nom de votre adipeux
confort moral (et même matériel), vous les adeptes de la mollesse que les
flammes de la pensée brûlante et vraie effraient au lieu d'éclairer, je vous
destine ces mots de glace et de feu.
Prenez-les comme des balles en pleine tête car ils sont fait pour vous
transpercer, vous blesser, vous déchirer, vous tuer.
Vous les bêlants, vous les traîtres, vous les indignes, vous ne méritez que
mon glaive de guerrier, mes crocs de loup et tout le sang de ma plume qui va
avec. Votre rédemption se paiera au prix élevé de mon honnête colère. Vous êtes des
lâches, des castrés, des faibles, des avachis, et je veux faire de vous
hommes.
Vous qui offrez des fleurs à vos égorgeurs, vous qui avez choisi la
tiédeur, la complaisance, l'apathie, vous recevrez l'orage, l'épine et le fer.
Vous qui chantez quand il faut gronder, vous qui sombrez au lieu de vous
lever, vous qui vous empressez de pactiser avec les ténèbres lorsque sonne
l'heure de tous les combats, maintenant que vos sillons sont devenus totalement
impurs à force de vous y vautrer tout couverts de merde, il vous faudra soit
mourir dans l'indécence soit vous repentir et crever quand même, inhumés sous le
mépris des siècles et des justes.
Mais si vous voulez vivre, alors vous devrez changer le plomb de vos
illusions, fumées et délires en l'ardente braise du courage, de la vertu et des
hauteurs.
Vous encensez toutes les licences qui à vos yeux sont des signes
"d'ouvertures d'esprit", idolâtrez tous les vices que vous appelez "différences"
ou "richesses", buvez à toutes les coupes pourvu qu'elles débordent du miel de
vos rêves de hippies... Tandis que je prône l'âpreté des jours parsemés de
saines épreuves, le salut par la grandeur, la félicité à marche forcée.
Vous tremblez de me voir si paisible dans la tourmente, parmi les ronces et les roses.
Vermine misérable, rampants pitoyables, chiens puants que vous êtes, si je
vous tends la main ce n'est pas pour médiocrement vous accabler d'écoeurantes et
corruptrices douceurs mais pour glorieusement vous désigner l'infinie pureté du
ciel !
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