Moi je suis de la vieille, très vieille école.
Selon mes critères, la femelle doit ramper respectueusement aux pieds, que
dis-je, aux bottes de son seigneur et mari. Soumise, docile, silencieuse et
asservie avec amour à son conjoint, elle consent à jouer son rôle de mère,
d'épouse, d'amante, de couturière, de ménagère, de cuisinière sans
broncher.
J'appartiens au monde révolu, périmé, oublié que certains qualifieront de
"rance", et je le revendique.
Je suis un sanglier de la vieille France caricaturale et même "nauséabonde"
comme disent les gauchistes, je sais.
Certes je n'ai pas la carrure musculaire d'un macho mais mon mental est
intègre, j'ai un authentique esprit de mâle dominateur phallocrate
pro-patriarcat, non celui d'une flasque fiottasse. De nos jours même certains
hommes au physique de boxeurs ont parfois des mentalités de caniches. Je défend
des valeurs insoutenables aux yeux de bien de mes contemporains mais je m'en
moque, c'est ainsi que je pense et ressens les choses de ma réalité
intime.
La véritable place de la femme est aux casseroles, aux chaussettes trouées,
aux culs merdeux des marmots qu'elle torche et allaite, derrière le tablier, à
la serpillière, loin du fauteuil royal qu'elle cède avec effacement à son époux,
enfin sa place privilégiée est également dans l'alcôve.
Elle satisfait naturellement tous les désirs de son roi chéri. Dans le
secret de l'hyménée, elle accède à ses caprices, trop heureuse de faire son
bonheur sous les draps nuptiaux.
En échange le maître de son foyer la protège, la choie, l'aime avec douceur
ou virilité selon son humeur, pourvoie à ses besoins domestiques et à son
confort, veille à son bien-être, la comble matériellement, la respecte, lui
offre des fleurs ou des orties, des soutiens-gorge à dentelles, un balai ou des
fraises, bref il la traite en reine de sa demeure.
Voire, la couvre de cadeaux à sa guise et sans restriction, s'il en a
encore les moyens financiers...
Et même si c'est lui qui prend toutes les décisions, il écoute quand même
patiemment ses avis.
Bien entendu il ne frappe pas sa compagne, jamais. Sauf si cette dernière
le lui demande explicitement, ce qui arrive parfois, très conscience qu'elle
est, finalement, de sa féminine insuffisance, toujours soucieuse de mieux
faire.
Je suis fait ainsi : sans nuance ni délicatesse sur ces sujets sensibles.
Après chacun est libre de me critiquer, je m'expose aux coups et accepte le
feu de me adversaires.
Au moins nul ne m'accusera pas de faire preuve d'hypocrisie. J'expose les
sentiments naturels qui sont en moi, aussi extrêmes et radicaux qu'ils soient.
J'affirme que c'est ainsi que, idéalement, je conçois le couple sain et
équilibré, hors des vogues ou dérèglements de ce siècle.
J'aspire
fondamentalement, selon la loi cosmique, universelle, intemporelle inscrite en lettres de feu dans mes gènes masculins, à ce modèle. Qu'il soit
déplaisant à cette société où je vis, je peux l'admettre. Mais, je n'y puis rien
c'est ainsi que, profondément, je vois les rapports entre Adam et Eve : de
manière tranchée, définitive, immuable.
Qu'on le veuille ou non, qu'on s'en désole ou pas, c'est comme ça que je
perçois la perfection dans le lien conjugal.
J'assume tout ce que je suis, je ne renie rien. Sur ce point je ne fais pas
dans la demi-mesure mais dans le gros coup de massue !
A prendre ou à laisser.
Cependant j’annonce la couleur : je l’écris noir sur blanc sans aucune
ambigüité.
Je ne force personne à adhérer à mes vues mais elles sont ce qu’elles sont
: à vomir tout net ou bien à avaler d’un bloc.
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