Sous le pinceau brûlant d'Aldéhy, les personnages ont la chair éclatante.
Et dans le théâtre qu'ils jouent sur fond de fête et de faste, ils ne portent aucun masque : ils nous offrent les couleurs crues, rouges et vives de leurs fruits turgescents en pleine action.
Dans cette tempête d'impudeur, la tiédeur, les vues voilées, les métaphores n'ont plus leur place.
Mais chez Aldéhy les sexes sont des fleurs.
Rien que des poèmes de feu, des pommes d'amour, des gerbes de vie et des vins de joie.
Et il y en a de toutes les saveurs, de divers parfums, pour tous les appétits.
De quoi enfiévrer les corps les plus frileux mais aussi faire rougir le ciel qui les a créés.
Pour impies qu'elles paraissent au premier abord, ses oeuvres érotiques s'inscrivent en réalité dans le contexte plus vaste de la glorification de la Création.
Les ébats nuptiaux chez Aldéhy faisant partie, de toute évidence, du chant de l'Univers.
VOIR LA VIDEO :
https://youtu.be/Wf4-u4olFAw
VOIR LA VIDEO :
https://youtu.be/Wf4-u4olFAw