Je vois un aigle dans le ciel.
Et des peuples, dans son sillage, qui cheminent vers le Soleil.
Hauts dans l’esprit, loin vers l’horizon, partout dans les terres.
La-bas, âmes et paysages, nuages et poussières, herbes et étoiles se confondent. Ce monde de roc, d’eau et de lumière, de neige, de feu et de vent, c’est le lieu de l’éternité.
Là où courent les hommes et les bêtes, se rencontrent les jours et les nuits, se croisent les vivants et les morts, se côtoient la chair et le songe.
Des présences sages et profondes demeurent dans ces espaces fleuris. Et leur regard est dirigé vers des clartés de joie.
Dans le lointain, passé et futur, ombres et fumées, brumes et légendes nourrissent leurs pensées. Et donnent un sens infini à toute vie, toute pierre, toute substance.
L’aigle plane dans l’immensité.
Les êtres contemplent les choses et les choses sont nommées par les êtres. Et chaque chose a sa place, sacrée.
J’entends un chant sourd et étrange monter dans le crépuscule du soir...
Le son du mystère, la voix de la vie, la prière à la Création...
J’ai perdu de vue l’aigle dans les airs.
Envolé derrière les sommets, disparu du temps, déjà mort.
Dans l’oeil de l’Indien fier et triste, je ne vois plus que l’Amérique.
VOIR LA VIDEO :
https://www.youtube.com/watch?v=tt28pdNlwHM
Et des peuples, dans son sillage, qui cheminent vers le Soleil.
Hauts dans l’esprit, loin vers l’horizon, partout dans les terres.
La-bas, âmes et paysages, nuages et poussières, herbes et étoiles se confondent. Ce monde de roc, d’eau et de lumière, de neige, de feu et de vent, c’est le lieu de l’éternité.
Là où courent les hommes et les bêtes, se rencontrent les jours et les nuits, se croisent les vivants et les morts, se côtoient la chair et le songe.
Des présences sages et profondes demeurent dans ces espaces fleuris. Et leur regard est dirigé vers des clartés de joie.
Dans le lointain, passé et futur, ombres et fumées, brumes et légendes nourrissent leurs pensées. Et donnent un sens infini à toute vie, toute pierre, toute substance.
L’aigle plane dans l’immensité.
Les êtres contemplent les choses et les choses sont nommées par les êtres. Et chaque chose a sa place, sacrée.
J’entends un chant sourd et étrange monter dans le crépuscule du soir...
Le son du mystère, la voix de la vie, la prière à la Création...
J’ai perdu de vue l’aigle dans les airs.
Envolé derrière les sommets, disparu du temps, déjà mort.
Dans l’oeil de l’Indien fier et triste, je ne vois plus que l’Amérique.
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https://www.youtube.com/watch?v=tt28pdNlwHM