Je la voyais dans les nuages et il y avait des éclairs dans le ciel en neige, des flammes dans ma plume, des cailloux sur les chemins et une immense ivresse poétique sous ma semelle.
Je décollais du présent, de la terre, du grossier pour rejoindre les oiseaux majeurs qui planent au coeur de la grêle de mars.
Farrah Fawcett, c'était une écume anguleuse reçue en pleine face, une gifle de glaçons, une giboulée frigorifiante dans le cou, une bourrasque de pluie et de lumière mêlées.
A travers ses traits non andouillesques, anti-saucissonesques, contre-boudinesques, des flots d'esthétisme cosmique ont galvanisé mon âme lyrique.
Je la voyais encore dans la steppe russe, les plaines lunaires, les rêves galactiques d'amoureux endormis sous les étoiles... Elle s'éternisait de beauté ineffable dans les grains de sable immémoriaux des planètes oubliées, des légendes jamais écrites, des histoires impalpables.
Ce mystère de la Création fait pourtant de chair commune irradie, même après son anéantissement physique, un océan de bleu, de blanc, de Beau.
VOIR LA VIDEO :
https://www.youtube.com/watch?v=pqLu3sVckGA
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