Aujourd'hui c'est mon anniversaire, je dois donc mettre en mode SPAM tous les messages qui me sont inévitablement expédiés depuis les réseaux sociaux et autres lieux de la toile plus ponctuels où je suis inscrit.
Par courtoisie je ne dis en général pas ce que je pense réellement à ceux qui ont la sotte amabilité (pour ne pas dire le réflexe stérile) de me lancer leurs fleurs factices en ce jour qu'ils croient particulier. Mais finalement j'estime que les gens sont assez intelligents (sinon ce serait vraiment à désespérer de l'être humain) pour leur faire comprendre que je trouve parfaitement inutile cette démarche dans les cercles amicaux du NET consistant à s'envoyer des feux de pacotille virtuels, des "joyeux Noëls" et autres "bonne année" tout aussi vides et superflus...
Il y a des choses tellement plus intéressantes à s'adresser que ces imbécillités ! La commémoration des dates de naissance sont des non-événements par excellence. Je comprends que l'on puisse fêter ce genre de puérilité : précisément quand on a entre quatre et douze ans. Ce qui est parfaitement indigne des adultes.
S'il est vrai que je suis demeuré un authentique Peter Pan, je n'en suis pas pour autant un attardé mental.
S'adonner à ces mièvreries sur INTERNET revient à se parler juste pour meubler le néant entre utilisateurs du WEB reliés par ordinateurs. C'est faire le constat de l'échec d'une communication internautique qui se réduit à échanger du vent. C'est abaisser la parole au niveau du bavardage, surtout quand cela se passe à travers FACEBOOK, véritable machine à polluer les cerveaux de nullités et âneries en tous genres.
Célébrer cette futilité équivaut pour moi à produire du bruit parasite.
Je considère FACEBOOK comme un appareil à décerveler les esprits faibles, avec sa réserve de conneries déversées automatiquement à destination de ses membres abrutis au dernier degré par son interface populiste-jeuniste à vocation hégémonique.
FACEBOOK est en train de préparer une grosse partie de la population à la pré-sénilité, me semble-t-il.
Bref, face à ces hordes d'âmes creuses en mal d'artifices, j'incarne ici le ver rédempteur qui rongera de l'intérieur cette pomme de fatuité qu'ils se partagent entre croqueurs de vie superficielle. J'espère par ces mots salutaires avoir contribué à mettre un minimum de plomb dans la tête de ces oisillons sans épaisseur.