Farrah Fawcett, tu fus une belle femme aux yeux comme deux globules de
lune. Ta face de femelle radieuse jusque dans tes semelles rieuses rayonnait.
Ton front ensoleillé déversait des flots de blé tendre. Tes dents
aussi éclatantes que des asticots mordaient les étoiles, faisaient sauter de
joie les pommes, tranchaient les coeurs.
Ta bouche ressemblait à la bouche d’une merluche et je voyais en toi le plus séduisant de tous les poissons ! Tu incarnais la reine de mes rêves d’océan et la paix des eaux douces. Tes sourires de miel avaient l’odeur de l’éther et la saveur du savon. Ta cosmétique non comestible était le régal des êtres incorporels, le vin des assoiffés de lumière, l’ivresse des buveurs d’azur.
Farrah Fawcett, même morte tu me donnes encore le goût de la mer et de ses vagues d’écailles, l’envie de la pluie et de ses caresses argentées, la faim de l’infini et de son pain translucide, le sens vertical et les délices des hauteurs.
Bref, Farrah Fawcett lorsque je pense à toi, je suis loin des asperges, aux antipodes des artichauts, à l’extrême opposé des navets. Et pourtant je suis aspergé de clarté, archi-chaud, plein de bave, crevant de la crème de ta beauté, comme un gastéropode gavé.
Je glisse le long de ta chevelure, coule sur ta joue, meurs à tes pieds.
Farrah Fawcett, tu reflétas, le temps de ta vie terrestre, chaque fleur du Cosmos et toutes les valeurs de mon jardin, autant de matins de l’Univers que de soleils perdus dans les souvenirs humains.
Demain, je me réveillerai en plein ciel.
Ta bouche ressemblait à la bouche d’une merluche et je voyais en toi le plus séduisant de tous les poissons ! Tu incarnais la reine de mes rêves d’océan et la paix des eaux douces. Tes sourires de miel avaient l’odeur de l’éther et la saveur du savon. Ta cosmétique non comestible était le régal des êtres incorporels, le vin des assoiffés de lumière, l’ivresse des buveurs d’azur.
Farrah Fawcett, même morte tu me donnes encore le goût de la mer et de ses vagues d’écailles, l’envie de la pluie et de ses caresses argentées, la faim de l’infini et de son pain translucide, le sens vertical et les délices des hauteurs.
Bref, Farrah Fawcett lorsque je pense à toi, je suis loin des asperges, aux antipodes des artichauts, à l’extrême opposé des navets. Et pourtant je suis aspergé de clarté, archi-chaud, plein de bave, crevant de la crème de ta beauté, comme un gastéropode gavé.
Je glisse le long de ta chevelure, coule sur ta joue, meurs à tes pieds.
Farrah Fawcett, tu reflétas, le temps de ta vie terrestre, chaque fleur du Cosmos et toutes les valeurs de mon jardin, autant de matins de l’Univers que de soleils perdus dans les souvenirs humains.
Demain, je me réveillerai en plein ciel.