mercredi 31 octobre 2018

1307 - Gilles Dor

Gilles DOR est un drôle d’oiseau.

Une plume qui nous fait des coucous dans le dos avec ses chants divers.

C’est un adroit auteur de hauteurs vocales et un vrai moteur à vocables.

Un chanteur d’esprit en somme car entre le fonceur et le frondeur qu’il est, il y a aussi le farceur.

Denses ou légers, à l’endroit comme à l’envers, ses écrits sont des croix sur des mots tout autant que des mets de choix.

DOR joue avec les dorémi : des notes en fête pas si faciles en fait. Avec lui, les gâteaux ce n’est pas de la tarte ! C’est bien mieux que ça puisque DOR c’est du miel en barre.

Il tord le verbe pour en faire des vers mi-sel, mi-sucre. Tantôt des trucs qui riment avec des turcs, tantôt des bidules qui tournent au ridicule...

Sa production est variée, changeante, baroque. Mais ses textes sont paradoxalement (ou miraculeusement) toujours à la pointe de la forme.

Ou en forme de pointes.

Oui car ce bec d’or est capable de pondre des oeuvres d’orfèvre comme des oeufs pas vrais, pas frais.

Bref, entre nouille et ratatouille, avec lui il y a de la place pour bien d’autres andouilles à évoquer ou de gargouilles à invoquer...

Gilles DOR est une lyre qui dure : depuis des lustres on se délecte des lettres qu’il lance dans la mare, tel un lutin déluré.

Ce volatile à l’aile à l’aise dans le fol azur de la musique est une vague d’envergure qui écume le temps, l’air de rien.

Tout près des autres ou très loin du sol, peu importe, le personnage est là, et il s’impose ainsi qu’une prose sur le monde ou une rose sur l’immonde : qu’on l’aime on qu’on l’ignore, Gilles DOR en tout cas veut alléger les hommes de leurs points noirs et de leurs poids morts.

Le saltimbanque jadis adulé par les vieux loups, actuellement redécouvert par les jeunes, a plutôt pas mal réussi son retour “on line”.

Cet artiste d’hier, d’aujourd’hui et de demain a encore l’océan du grand public à conquérir. Un potentiel de gloire infini... C’est à dire à la mesure de son talent.

Lui, sait maintenant le prix que valent sur le NET les deux L de son nom qui se termine avec un R si précieux...

La preuve avec son dernier album “UTOPIE” : le meilleur de DOR est d’ores et déjà multi téléchargé !

Pour faire court, dès lors qu’on aime Gilles DOR, soit on l’adule, soit on l’adore !

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=bNXaMQZcIno&feature=youtu.be

lundi 29 octobre 2018

1306 - Les pieds dans le ciel

L'écume était glacée, le ciel agité, mon âme sereine.

Au loin, les mouettes, irréelles, oniriques avec leurs plaintes au-dessus des flots semblaient des messagères des temps immémoriaux adressant à la Création des chants tristes et mystérieux.

J'étais seul, j'étais devant l'immensité, j'étais avec mes rêves, dans la réalité physique, perdu au coeur du monde, nulle part précisément et partout à la fois dans l'Univers.

Mes dix années de vie terrestre paraissaient comme les dix-mille ans d'un soleil brillant dans l'éternité.

Sur le sable, à mes pieds, un crabe s'aventurait, les nuages dans l'espace filaient et moi, du bout de ma brève existence, je prenais la mesure de l'infini.

Je parlais avec Dieu, en pleine lumière.

La profondeur de l'horizon, la légèreté des galets, le secret des vagues et la musique des astres, la divinité des êtres et la richesse de l'invisible, le proche et l'inaccessible, tout m'était dévoilé comme la récompense inconditionnelle d'être simplement né.

Inondé de grâces, je comprenais tout, voyais tout, ne jugeais rien.

La beauté, je le savais, était loi.

Je me souviens de ce jour radieux et mélancolique de mon enfance où, au bord de la mer, je débordais d'éveil.

VOIR LA VIDEO :

dimanche 21 octobre 2018

1305 - Questions essentielles

Raphaël Zacharie de IZARRA, expliquez-nous la folie littéraire que vous nourrissez à l’égard de cette femme morte depuis presque dix ans, je veux parler bien évidemment de Farrah Fawcett...

Vous parlez en terme de "folie"... Faire fleurir, chanter, réfléchir les lettres est un doux vertige, quoi qu’il en soit, pour qui a la prétention de produire de la flamme avec des mots de roc et de la lumière avec des astres éteints. Un sujet en or tel que Farrah Fawcett ne pouvait échapper à mes feux d’esthète... Je puise une intarissable inspiration en cette étoile émanant tant de beauté. A chaque siècle sa muse. Qui depuis l’éther réclame une oeuvre ! Et son génie pour l’accomplir... Moi l'immensité, moi l'océan, j’ai trouvé l’égérie de mon ciel, l'oiseau de mon envergure. Bref, on dira donc que j’incarne ce géant pour cent ans.

Raphaël Zacharie de IZARRA, quelle prétention dites-moi ! Vous prendriez-vous pour le Hugo de la cause fawcettienne ?

Et pourquoi pas ? Je ne crains nullement les jugements et sarcasmes du monde car je me sens enfant d’un pur olympe fait d’ondes vives et d’éclairs corrosifs, de jours sans fin et d’horizons solaires, me sais aigle au plumage étincelant d’encre, trempé de promesses. Je brûle, j’agis, je vole, je flamboie. Mon aile bat, elle pénètre l’azur et produit ses fruits. Je peux monter ainsi fort loin et rendre les éclats de mes sommets. Depuis les nuages je brille.  Perché sur la Lune, je donne des joyaux. Encore plus haut, je répands rêves éveillés et autres impalpables vérités d’ordre supérieur.

Quelle lyrisme ! Quelle assurance également ! Vous êtes certain d’avoir la carrure d’un titan de la littérature Raphaël Zacharie de IZARRA ?

Titan peut-être pas, montagne assurément ! Attention, je n'ai pas dit volcan... Je crache surtout du bleu, pas que des ardeurs de silex. C'est dans les légèretés de l'esprit que se dévoile pleinement et s'affiche magistralement ma grandeur. Mes vues, voyez-vous, sont avant tout aériennes. Je ne suis pas fait pour l'humilité des petites choses mais pour la joie royale des vastes héritages. Et ici, je désigne le Cosmos.

Vous gonflez de gloire, rayonnez de certitudes, explosez de grandiloquence... Où s’arrêtera donc votre expansion ?

Vous pensez peut-être que je délire... Je vais déjà offrir cent textes à l’éternité, ensuite j’aviserai. Il y a de toute façon assez de place dans l’Univers pour y caser un soleil supplémentaire. En cela je porte adéquatement mon nom, "IZARRA" signifiant "étoile". Un blason sur-mesure pour un destin démesuré.

Quelle modestie, dites-moi ! Il faut reconnaître cependant que votre verbe n'a rien de vain, notamment à l'endroit de la belle défunte. Vous savez toucher les âmes "en plein coeur", si je puis dire... Et l'air de rien, vous diffusez aussi dans les têtes les fumées de votre plume lourde de sens.

Je sème en effet chez les êtres le sel et le ciel, la mer et l'écume. Des formes d'essentiel, en somme. C'est pour cette raison que je récolte l'amer et l'amène : tantôt le fiel, tantôt le miel. Pour les uns le vrai, le beau, le grand ne seront que vinaigre, pour les autres sources d'ivresse. Je ne leur sers que la crème de la vie, après ils sont libres d'en faire ou du beurre ou de la peur.

Vous effrayez souvent vos lecteurs, ce n'est pas faux, avec votre éloquence comme des coups de tonnerre... Vous réveillez les gens en plein sommeil et on vous prend parfois pour un illuminé.

La neige la plus blanche fera toujours fuir les frileux. Et la braise de l'orage inquiétera de la même façon les poltrons. Pourtant il ne s'agit là que de banals aspects du réel. Ce n'est pas l'authentique, le sain, le simple qui doit les faire trembler, vomir, hurler, mais le mensonge, le laid, l'artifice.

Tout de même... Pourquoi autant de bruit, de fleurs et de fureur pour cette blonde tige que bien des hommes de goût considèrent comme commune brindille ?

Parce que cette plante de passage sur Terre prit racine sur Vénus.

Et cela suffit à électriser votre pensée centrale, visiblement... Pour conclure, que préférez-vous chez Farrah Fawcett ?

Rien.

Alors que cherchez-vous en elle ?

Tout.

lundi 15 octobre 2018

1304 - Blés de l'au-delà

Du haut du ciel, de cet autre ciel, de cet Univers sans fond, sans fin, sans ombre, je devine sa lumineuse présence.

Loin derrière ses restes, infiniment plus glorieuse que sa charogne, la face immatérielle de Farrah Fawcett rayonne dans son éternité.

Pendant que je me gave de macaronis au parmesan, sa terrestre image continue de circuler et d'illuminer les andouilles qui ne croient qu'aux apparences.

Cette facette palpable de la défunte vaut tout autant, au premier abord et dans le principe, que le prix donné à mes pâtes au fromage italien, c'est-à-dire que son éclat temporel, effacé, est le résultat d'une subtile et arbitraire alchimie.

Une recette rare et réussie comme la réunion de la céréale bouillie et du lait présuré.

Une fois digéré, déféqué, le plat part en pourriture. Et ne reste que le souvenir d'une jouissance que l'on répétera en mariant toujours les mêmes ingrédients.

Sauf que la céleste nouille, contrairement au mets d'ici-bas, une fois morte ou simplement flétrie, n'est point reproductible en notre monde.

En réalité elle est bien mieux qu'une assiette de blé cuit ruisselante de promesses gustatives : elle devient une pure sublimation esthétique de ce que notre planète a produit de meilleur.

Et en définitive, c'est banal de le dire, si l'aliment nouillesque nourrit agréablement mais temporairement les vivants, la beauté fawcettienne enivre durablement les esthètes.

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=R5CLkmQ-v7A&feature=youtu.be

samedi 13 octobre 2018

1303 - Progression initiatique

La ville est à portée de mes pas et peu à peu mes repères habituels s'estompent.

J'entre dans la cité en quête d'un joyau. 

J'avance, empressé, sûr de mon but. 

Je me coltine d'abord une pompeuse avenue bordée de devantures écarlates : je passe devant toute une brochette de charcutières en blouses à carreaux, affairées à leur grotesque besogne. Elles remarquent à peine mes grands airs d'aristocrate méprisant.

Au même moment je croise une lessiveuse à taille ogresque chargée de linge. Particulièrement laide avec sa face chevaline... Une irrépressible envie me prend de saluer ce vil animal d'un crachat venimeux ! Je me retiens finalement de crainte de retarder mon vol d'albatros vers la lumière.

Juste après, je suis confronté à la personnification de l'ignominie : une poissonnière adipeuse et horriblement vulgaire harangue les passants de sa voix de hyène enragée. Ses traits de coche hystérique ne sont point ingrats mais les lignes de son corps pesant sont épaisses, grossières, monstrueuses pour tout dire. Cette bestiale apparition m'ébranle mais, hanté par mon rendez-vous céleste, je me reprends bien vite.

Plus tard sur mon chemin d'épines je me retrouve face à l'innommable : une caissière de supérette à l'heure de la pause en train de fumer sa cigarette, la mèche plébéienne, la moue crapuleuse, l'oeil lourdement fardé. Le triomphe de la classe moyenne par excellence.

J'arrive au bout de mon calvaire, la récompense m'attend.

Avec son visage galactique, sa robe de papillon, sa chair de mésange et son aura de grande ailée, Farrah Fawcett rayonne comme une statue à sang chaud  au sommet de ce monde clos peuplé de viandes froides à âmes inertes.

En accédant aux traits éclatants de la créature, je deviens plus clément à l'égard de la commune volaille laissée derrière moi, pris de pitié pour sa misère esthétique. En dépit de mes allures d'oiseau d'envergure, je condescends à ne pas outrager plus ces naufragées du sort...

Le Soleil irradie de ses rayons rédempteurs ce royaume rempli de bétail nommé Bonnétable dans la Sarthe, et me projette tout aussi instantanément sur cette planète éternelle dédiée à la beauté qu'on appelle Vénus.

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=tuVuMJPhbjM&feature=youtu.be

vendredi 12 octobre 2018

1302 - Aspiré par les nuages

Il y avait du vent. Les nuages me semblaient  vivants. L'air était chargé de fantômes, de promesses, de brumes informelles, de mirages... 

Un mélange de bonheur et de tristesse, de pluie et de lumière, de gloire et de pesanteur. Comme une sensation de joie pure se confondant avec cette fatale torpeur issue de dimanches mortels...

En moi, de vagues sentiments d'espoir mêlés de mélancolie.

Un flou intérieur névrotique et délicieux.

Un mystère s'installait en mon âme. Je voyais du rêve à travers le réel, percevais ce qui est caché, entendais l'écho de ce qui paraît inanimé.

Je devenais l'oiseau fabuleux d'un ciel nouveau, une conscience immense dans un espace fait de sommets et d'éclairs.

L'alchimie des éléments, du beau, des célestes reflets, des formes divinement agencées de ce jour plein de souffle et de flamme, de fraîcheur  et de troublantes clartés avait opéré un prodige sur mon esprit attentif : de son doigt d'éther un ange me montrait des couleurs inhabituelles, des éclats subtils, des merveilles accessibles aux seuls éveillés, des vérités suprêmes réservées aux initiés, aux poètes, aux mystiques, aux enfants enfin...

Le quotidien sublimé par cette poétique acuité, un infini venait de s'ouvrir à moi. En franchissant la porte des banales apparences, j'étais entré dans un monde aux horizons multiples, aux dimensions vastes, aux hauteurs vertigineuses, aux profondeurs mystérieuses...

Une autre Terre où j'ai toujours un pied de posé.

C'est pourquoi aujourd'hui encore on me croit fou.

VOIR LA VIDEO :


https://youtu.be/n62BlKuNSxg

mercredi 10 octobre 2018

1301 - La particule du Soleil

Farrah Fawcett, cette espèce de poire appelée "gloire" par ses contemporains et que pour ma part je nomme encore ici sans scrupule "reine des cruches"...

J'ai en horreur la plupart de ses toilettes tapageuses, vulgaires, lourdes. 

Je vomis de mes plus brûlants boyaux cette chose clinquante qui fit rêver des âmes grossières éprises de kitchs éclats et de sots artifices.

Je crache ma foudre d'esthète exigeant sur cette folle poupée maquillée comme un cadavre parfumé.

Je trouve aussi détestable que la fange grimée d'or son image mercantilo-cinématographico-guignolesque, pour ne pas dire rien-du-toutesque..

Cette femme icônesque aux allures de conifère enguirlandé fut une outrance laquée, un furoncle cosmétique, un masque de fard inutile.

La potiche de strass et de paille aura généré bien des chimères, mirages et autres fumées en ce siècle de légèreté et de néant, de vaines apparences et de vraies vanités...

Et pourtant je reçois en pleine face, au-delà de toute raison et à coeur ouvert l'image supra-galactique de cette fleur de chair et d'esprit qui me divinise de son inextinguible lumière.

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=Gp2OHgJUV1w&feature=youtu.be

vendredi 5 octobre 2018

1300 - Vermicelle et vinaigre universels

Les âmes puériles verraient aisément la face rayonnante de Farrah  Fawcett à travers la tête enfarinée d'un banal tournesol, signe de la faiblesse de leur vue...

Moi je vois sa lumière au fond des caves, là où des champignons sortent des ténèbres comme des astres qui se lèveraient miraculeusement sur des horizons opaques.

Je perçois son éclat irréel dans le ventre putride des tombes, là où la chair désagrégée nourrit le Cosmos.

Je reçois sa clarté pure lorsque je cherche des rats dans le gouffre d'un puits nauséeux, refuge idéal d'autres formes de vie.

Bref, c'est dans le ciel et l'acier, le Soleil et la pourriture, les fleurs et l'excrément, l'infini et les trous à vermine, le feu et le fumier, la Lune et la nue, l'air et l'or, l'eau et la lie, le laid et la lyre, le beau et le bas, c'est-à-dire tous les aspects du réel, reflet de la géniale Création divine, que m'apparaît le visage angéliquement codé de l'ailée créature. 

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=Llt35UAFj9g&feature=youtu.be

jeudi 4 octobre 2018

1299 - Fleur de la Terre

Elle avait la tête d'un épis de maïs solitaire et supérieur né sous un océan d'azur majeur.

Je pourrais de manière inlassable associer, comparer, mesurer Farrah Fawcett à des nuages, à de la farine, à des galets, à de la confiture, à des montagnes ou à des carottes, invariablement de ma plume intarissable et à l'état pur je ferais pleuvoir de la lumière, neiger des étoiles, se matérialiser des rêves... Je récolterais encore du suc de Soleil, des éclats de joie et pour finir ferais pousser du Ciel de la Terre.

Bref, parler de cette tige de chair et de marbre, d'os et d'or, c'est chanter dans le brouillard autant que sur la Lune.

C'est également comprendre qu'avec le temps la charogne se change en fumée légère et que l'éther est la source de toute matière.

Moi, j'alimente mon âme de son image éblouissante, de ses lignes rares, de ses traits clairs...

Je me nourris de ce miracle esthétique, de cet évangile du Beau qu'elle incarna à travers le caprice insondable du Cosmos et la grâce infinie de Dieu.

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=w_ODJYkJMxw&feature=youtu.be

mardi 2 octobre 2018

1298 - Conquête terminale

Quelle belle fille j’ai vu en ville ! 

Une vraie blonde aux longs cheveux, aussi blanche qu’une endive du nord avec des taches de rousseur en bas du cou, deux hautes qualités nichées dans le corsage et une taille parfaite.

C’est elle dont je rêve dans mes cauchemars caramélisés.

Elle a un visage encore mieux que le mien, pas de chien dans les pattes et beaucoup d’avenir de la tête aux pieds. J’ai oublié de préciser qu’elle a une voix de rossignol et des orteils aussi fins que possible.

Je veux la conquérir même si ce n’est pas gagné car j’ai bien des défauts à ses yeux...

Je n’ai pas la moustache qu’il faut, les tuiles de ma maison sont percées et mes pantalons aussi : chez moi c’est la fuite généralisée. J’ajoute que je porte des vestes démodées. Et que je suis également toujours mal rasé : même si ça fait viril, ça ne fait pas sérieux !

Elle n’est pas moche du tout mais moi je n’ai que des fleurs dans mes poches. En plus quand je la vois je prends peur et je cours aussi vite que le vent mais tombe (de fatigue) plus promptement que la pluie. Voilà le problème.

Comment charmer cette beauté sans faille si je n’ai ni or ni liqueur à lui offrir ? Juste de la paille, des papillons ou des bleuets, et encore seulement si c’est la saison... Quel ennui !

Pourtant mon coeur est en flamme, mon champignon en feu et mes nouilles du midi, si je les posais froides sur mes abdominaux, pourraient même faire fondre le fromage tellement j’ai chaud de partout dès que je pense à cet oiseau tout en poils et dentelles.

Je crois bien que c’est une russe. Elle roule les R comme une reine des steppes, tape fort sa semelle en marchant sur les cailloux et ses jambes bénéficient de fémurs robustes...

On dirait vraiment la soeur d'un cosaque !

Je n’ai rien pour moi, seulement cette braise qui me ronge, me fait me carapater devant son ombre et en même temps me donne des ailes.

Comment vais-je séduire cette féline à tétines épaisses, moi le matou sans autre atout ?

Je crois avoir une idée : je vais lui faire croire que je possède un éléphant, la souris en sera impressionnée.

Et quand elle s’apercevra que n’ai qu’une âme d’enfant au lieu de ce pachyderme, j’ouvrirai alors l’énorme barquette où loge ma plume. Sous son nez retroussé je sortirai l’hôte enjoué que je manierai telle une trompette, rien que pour la faire danser de joie.

Là, elle sera mienne je crois.

Cet espoir aussi fou que mince me tient en éveil et me fait brûler d’amour. 

Et bientôt, c’est à dire demain, ou ce soir, ou cette nuit, ou dans mes prochains rêves, j’embrasserai sur les lèvres ce mirage, cette chair imaginée, ce songe inhumain, surréaliste venu du fond de la Taîga et qu’emporteront peut-être loin de moi et à jamais les premières neiges de ce décembre de solitude, lorsque je trouverai le courage de rouvrir les yeux sur mon sort de misère et ma vie déserte...

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/05CNVNbzHHw

1297 - Neige éternelle

L'air était léger, le ciel uniforme, l'ambiance chargée d'une vague promesse : la neige s'annonçait.

L'âme aérienne, les sentiments confus, le coeur exalté, j'attendais la chute miraculeuse, marchant droit devant moi vers nulle part.

Au fil de mes pas les flocons, d'abord clairsemés puis progressivement beaucoup plus denses, changeaient le paysage sombre en un éden de lumière.

C'est là que sa face de glace m'apparut.

Je vis le visage éclatant de Farrah Fawcett à travers les dessins hasardeux que faisaient l'écume sur la terre, les arbres, les lignes de la nature.

L'empreinte de l'ange s'incrustait dans la blancheur du monde. Ses traits n'étaient point de feu mais de roc.

Ses charmes s'apparentaient à ceux du silex, étincelants, anguleux, doux et âpres à la fois.

Et soudain, chaque grain de cristal virevoltant dans le froid refléta sa beauté nivéenne, décuplant les clartés autour de moi. 

L'explosion de blanc illuminait l'Univers entier.

Tel un jeu d'artifices naturel entre éther et sol, enchanteur et frigorifiant...

Je poursuivis mon chemin les doigts gelés, des rêves éternels dans la tête.

VOIR LES DEUX VIDEOS :


https://www.youtube.com/watch?v=IsoxDO8Etpw&feature=youtu.be

https://www.youtube.com/watch?v=XBI9cBTRIWI&feature=youtu.be

Liste des textes

2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet