jeudi 24 décembre 2009

863 - Macho

Les eunuques ont pris place dans notre société émasculée. Toute une génération qui se sent à l'aise dans ce monde de caniches. Il ont leur leur roi -couronné de dentelles- et ce roi s'appelle Dupont, leur olympe -le poulailler-, leurs lois -le code des pédés-, leurs grands centres de féminisation aussi, nommés "médias", "république", "publicité".

Leur pire ennemi : la virilité. Leur credo : la castration. Leurs opinions : celles de leur femme.

Poules d'eau vêtues de tutus mentaux, mauviettes mouillées dans les affaires de tata, héros du métro chaussés de pantoufles, ces roquets à la dent molle prônent le nivellement des sexes, l'édulcoration des genres, voire le total rabaissement phallique, confondant volontiers la morale du mâle avec le code du parfait châtré.

Ils ont une fierté de limace, des intentions de toutous, des revendications de soumis.

Persuadés de respecter ces égales parce qu'ils les laissent démocratiquement piétiner leur épée naturelle d'un seul coup de talon-aiguille (ce fer-de-lance de la volaille en révolution), tordre leur marbre originel devenu bâton de guimauve, briser leur double vase solaire, ils sont devenus féministes, sodomites, avorteurs...

Et prennent leur dévirilisation pour de la galanterie.

Rasés de la tête aux pieds, annelés comme des bestiaux matés et adoptant les moeurs veules, plates, flasques des hôtes des potagers, ils ont fini par arborer la face placide des pantins poltrons, singer les allures ternes des mignons moineaux de mai...

Au nom de la parité Mars-Vénus ces jolis sont d'accord avec toute avancée de la cause pourvu que leur panache piteux de coquelets déplumés ne dépasse pas la permanente des porteuses de jupes qui les tiennent en laisse...

Après avoir lamentablement poussé les caddys de supermarchés, ces torcheurs de nourrissons s'attèlent aux landaus... Ils donnent même le biberon ! A quand l'allaitement ?

Moi je suis un macho, un vrai. Sans chaîne.

Mâle immémorial, héritier sain de mes gamètes intacts, imperméable aux siècles, antipathique mais authentique, nulle femelle ne saurait me dénaturer.

Je suis un dominant, un vainqueur, un lion.

Porteur du sceptre qui désigne l'astre masculin auquel je m'identifie, je sais où est la place de l'homme et où est celle de l'agenouillée.

J'ai avec moi l'autorité innée de ceux qui ont conscience d'être fils de Râ et s'en glorifient. Au lieu d'en rougir devant l'autel mensonger des suffragettes.

Un mâle est un seigneur, la génitrice son naturel laudateur.

C'est la loi.

La loi des sexes, non celle du siècle. Toute descendante d'Eve qui se révolte contre la souveraineté de son demi-dieu n'est pas digne de se faire ensemencer. La gloire de la procréatrice est dans les germes d'humanité qu'elle porte en son sein, non dans le venin du féminisme qu'elle inocule à son maître.

Je suis un macho, un pur, un dur, sans artifice. Ma pensée est de fer, mon front est lumineux, mon flanc divin.

Mon regard choisit, ma main désigne, mon bras décide, la consentante dit oui.

Borné, moi ?

dimanche 20 décembre 2009

862 - Vive la pollution !

La pollution est une réalité plus rédactionnelle qu'effective.

Je ne la nie pas, je prétends seulement qu'elle est insignifiante. Je ne crois pas que le bipède puisse faire fondre les pôles. Et quand bien même il le pourrait avec ses petites fumées, quelle importance ?

Depuis qu'il est sur Terre, il n'a cessé de la transformer, de canaliser ses forces, de l'embellir, de la domestiquer à sa convenance.

Bref, de donner un visage humain à la friche originelle.

Agir sur notre globe natal, c'est nécessairement le défigurer.

Creuser le sillon n'a rien de naturel, certes. Mais justement, c'est cela que l'on appelle la CIVILISATION. Fondamentalement le geste est le même entre cultiver un verger fécond et faire sortir de terre des usines : l 'acte reste strictement technologique.

La seule différence est dans la profondeur de la plaie dans le sol occasionnée par le génie du technicien. Mais la cause est le même.

Pour réduire, voire éliminer radicalement tout rejet, il faudrait tout simplement que les coeurs cessent de battre.

Absurde, non ?

Ne perdons pas le nord : vivre c'est polluer. Revoyons plutôt la notion "d'impureté", puisque respirer c'est fatalement "vicier" l'oxygène. Que ce soit le poumon charnel ou le souffle industriel qui rejette du "gaz nocif", fondamentalement quelle différence ? Les deux sont au service de l'homme. La dégradation environnementale fait partie intégrante de la vie comme la mort, la souffrance ou les morpions.

Excréter, uriner, suer, rire, aimer le beurre, les carottes, son chien, ses enfants, sa femme, sa maîtresse, n'est-ce pas contribuer activement à ces "salissures" ? L'idéaliste primaire voit les problèmes sans aucun recul, essentiellement à échelle sociale, psychologique et non dans sa globalité, sa complexité, ses nuances. Encore moins sous l'aspect philosophique.

Débarrassée des futilités émotionnelles, les "contaminations" produites par le vivant ne signifient plus grand chose. A la lumière de la pensée rationnelle, ce noircissement des faits est à reconsidérer. Vu sous l'angle de la subtile, durable et gigantesque machinerie géologique qui se moque des spéculations politico-idéologiques, tout devient plus radieux...

Je suis persuadé que les vapeurs d'usine -tout comme les vomissements volcaniques- s'incluent dans la complexe, divine alchimie des éléments. Selon moi les transpirations de nos manufactures ne s'opposent pas à l'ordre : au contraire elles entrent dans la danse géologique. Notre planète réagit aux agressions comme notre corps face aux virus : elle tire profit des stimulations extérieures pour recombiner ses substances et s'enrichir, trouver des parades, se complexifier à l'infini.

Elle se réinvente en permanence, se renforce pour mieux tourner, durer, briller avec ses soeurs dans la grande symphonie galactique. A l'image du corps physique qui s'accorde avec son milieu et gagne des centimètres, des anticorps, des années supplémentaires avec les siècles et, parallèlement, invente l'agriculture, l'Art, le chant grégorien, les réseaux d'égout, les médicaments, les fusées, INTERNET, etc.

Tout dans la nature nous montre que tout ce qui palpite participe au ballet fabuleux de la Création : un principe auto-régénérateur, auto-réparateur d'une insoupçonnable ingéniosité triomphant de tout, s'imposant partout, émergeant de toutes part sans explication.

N'est-ce pas miraculeux ?

Bien sûr entre l'agression (ou plutôt la stimulation extérieure) et sa mise à profit il faut un laps de temps nécessaire. Plus la machine est imposante, plus elle a besoin de temps pour se mettre en harmonie avec sa nouvelle condition. Entre la plaie et sa totale guérison il y a la cicatrice. Ce que nous vivons à notre échelle, ce sont les effets immédiats de ces stimulations. Pour faire simple, les plaies, les cicatrices. Pauvres fourmis naviguant sur le vaste paquebot planétaire, nous sommes trompés par notre manque de recul... Mais nos enfants naîtront dans un environnement réparé et fortifié.

Le principal défaut des images spectaculaires que l'on nous met sous le nez à chaque fois qu'est abordé ce sujet sensible, c'est qu'elles sont spectaculaires précisément.

Le prodige de l'adaptation biologique face aux activités des terriens, aux éruptions volcaniques, aux ébranlements telluriques ou aux phénomènes cosmiques est, il est vrai, moins clinquant pour l'oeil blasé, moins retentissant en termes journalistiques. Cette merveille des merveilles est plus lente à constater (plus difficile à faire admettre tant les esprits émoussés, habitués à la voir, ont tendance à la nier), elle n'en est pas moins réelle.

"Pollution" est un terme dont le sens a été perverti pour servir des causes politiques : sa forte connotation négative agit puissamment sur la psychologie des foules de la même manière que les termes "chrétien", "juif", "républicain", "hérétique" furent en d'autres temps lourds de conséquences pour qui y était réceptif.

L'humanité des ânes a un grand défaut : elle réagit comme une girouette au vent médiatique. Il aurait suffit que depuis une ou deux décennies les journalistes insistent sur les dangers d'une éventuelle collision d'un astéroïde contre la mappemonde (au lieu de focaliser les cervelles sur le dioxyde de carbone) pour que la mode actuelle soit à l'hystérie sidérale...

Il se trouve que c'est le CO2 qui a "marché" médiatiquement parlant, alors le microcosme parisien s'est mis au vert. Cette prise de conscience est purement artificielle, fabriquée de toute pièces par les journaux et non pas spontanée, intuitive. La preuve qu'elle n'a rien d'universel, c'est qu'elle est active exclusivement dans les "pays snobs". L'écologie est la morale des nantis, la religion des repus, l'idéal des âmes bernées par les apparences.

A mes yeux la vraie urgence, c'est l'eau. Le reste n'est que divagations et chimères.

Quant aux crachats d'usines, elles prouvent la pleine santé, le dynamisme de nos industries. Les sociétés pauvres envient nos émanations économiques. Que les écologistes aillent tenir leurs discours devant les miséreux des bidonvilles qui bavent d'envie devant nos cités propres et débordantes d'opulence ! Ils passeront pour des fous. Pire : des criminels.

Jusqu'à aujourd'hui je n'ai pas une fois été malade en mangeant des produits issus de la glèbe, ni été intoxiqué par l'ingestion d'eau, encore moins eu la peau brûlée par la pluie... Au contraire je trouve l'air respirable (même en ville), la nourriture excellente, la campagne enchanteresse, les étoiles magnifiques au-dessus de nos têtes. L'enrichissement a du bon, tandis que la misère, la sauvagerie, l'ignorance, la régression sont de vrais calamités.

Certes il y a quelques végétations détruites par des pluies acides en Allemagne dont on a fait tout un fromage... Les modestes forêts allemandes ne sont pas les jungles du monde entier. Ce n'est pas parce qu'on affiche des images sensationnelles d'un drame local que la boule bleue est en feu pour autant. On ne cesse de nous signaler les minuscules parcelles blessées de notre paradis tout en omettant de glorifier ses énormes proportions saines... Quand les Verts mettent le doigt sur d'infimes furoncles çà et là, moi je vois les océans végétaux de l'Amazonie encore vierges, je vois des immensités intactes et sauvages, toutes ces beautés terrestres, cette vigueur géologique, ces espaces florissants, ces réserves inhabitées, ces richesses potentielles dont on ne parle JAMAIS.

VOIR LA VIDEO :

mardi 8 décembre 2009

861 - La Rivale

Qu'expire aujourd'hui votre coeur éploré : je viens de vous voler votre dernier amant.

Mais vous n'en vouliez pas, n'est-ce pas ? Vous lui avez craché à la face, vous avez bafoué la flamme qu'il vous destinait, vous vouliez abuser de ses sentiments, jouer avec lui, le piéger avec ses propres filets alors qu'il n'y voyait déjà plus rien, aveuglé par la foudre qu'il avait lui-même provoquée.

Vous avez manqué de discernement : ses feux si purs avaient pris le pas sur le simple jeu...

Ce rêveur, cet idéaliste, ce "déséquilibré", cet énergumène croisé un jour dans une maison de campagne, puisque, désinvolte, vous le négligez, le manipulez, il est pour moi. Il m'intéresse ce mortel...

Je suis votre plus grande rivale. Je ne rends jamais ceux que je prends. Je suis la plus fatale séductrice et aucun jouvenceau ne sait me résister dès lors que se posent sur lui mes prunelles d'amoureuse, tant mes orbites profondes, mon sourire carnassier fascinent...

Raphaël ne songe plus à vous, il vous a oublié, il est à moi. Je suis l'Ensorceleuse, l'éternelle épouse, la souveraine Amante vous dis-je ! Plus ils sont tendres et fous, mieux ils me rendent hommage. Le culte que je voue à cette jeunesse est impérissable, démesuré, sans faille.

Ce matin j'ai posé mes lèvres sur celles de votre bien-aimé dédaigné et mon baiser a scellé à jamais notre union. J'ai emporté, bien serré contre mon sein, ce nouveau fiancé à la peau suave. Dieu ! Qu'il était blême ce visage qui me fixait... Qu'ils étaient émouvants ces yeux effarés, figés, pétrifiés par le Grand Amour venu le chercher au bord du lit ! C'est ainsi que je les préfère, mes promis. J'ai passé la main sur le front de votre Raphaël, et à cet ultime effleurement son regard s'est éteint.

Désormais il m'appartient corps et âme.

Je suis venue vous témoigner cette folie entre moi et Raphaël. Nous nous sommes unis dans une infernale volupté. Une étrange ivresse faite de larmes et de soupirs, d'effroi et d'abandon. Soyez jalouse à mourir parce que je l'ai possédé de la tête aux pieds. J'ai promené ma bouche partout le long de sa chair rigide, mes caresses ont exploré le fond de ses entrailles pacifiées et ma voix caverneuse a bercé son flanc vidé de chaleur. Il faut vous dire que je ne nourris mes espoirs que des mets froids de l'hymen.

Mon royaume est de glace, ma terre est d'ombre et mon lit est, vous l'aurez deviné, de marbre.

Vous n'ignorez plus qui je suis à présent.

Votre courtisan d'hier est à moi. A moi, et à moi seule. Je l'aime et le tiens bien contre moi, mes bras d'acier serrés autour de son corps inerte.

Et je ne vous le rendrai jamais.

Jamais.

Signé : votre belle et puissante rivale, Madame la MORT.

samedi 5 décembre 2009

860 - Polluez !

Pour contrer les adeptes de l'hérésie millénariste du "Veau d'Or vert" en proie à l'hystérie climatique qui annihile jusqu'aux plus critiques et érudits des esprits de ce monde aliéné à la vérité médiatique unilatérale, je propose l'électro-choc izarrien : la libération effrénée des particules vivifiantes de l'intelligence dans l'atmosphère de la pensée contemporaine polluée, enfumée, sclérosée par les versets écologiques.

Quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise, tout le pétrole sera brûlé, d'une façon ou d'une autre. Nos lois anti-pollution et "moteurs propres" ne sont que décrets de fourmis et agitations de papillons au regard de leur impact réel sur la planète : insignifiant.

Plus vite on brûlera nos réserves d'hydrocarbures, plus vite le problème psychologique de la "pollution" sera réglé.

Car le problème de la pollution est plus dans les têtes que dans les faits.

Puisque de toute façon notre énergie fossile sera consumée (plus ou moins vite il est vrai, mais là encore à l'échelle géologique un an, un siècle ou mille ans reviennent au même), autant mener rondement l'affaire en profitant pleinement des bénéfices que cela nous apporte. Culpabiliser pour "la planète" comme disent les messies d'opérette et leurs disciples infantilisés, (tous persuadés de "rouler propre" avec leurs voitures thermiques), n'empêche pas les hydrocarbures de brûler. Ni ne fait qu'ils se consument plus légèrement...

Au passage il est intéressant de noter que les termes "pour la planète" sont en voie de devenir magiques : l'argument purement émotif se suffisant à lui-même. Vide mais efficace. De l'ordre du superstitieux.

Dans leur acception intrinsèque les voitures propres n'existent pas. Rappelons que "polluer moins", c'est comme "tuer moins", "empoisonner moins", "détruire moins".

Faire "moins sale" n'a jamais fait propre.

Ou plus exactement, parce que quand il s'agit de brûler les réserves de pétrole la notion de "polluer moins" n'a plus aucun sens, il serait plus juste, plus honnête de dire : POLLUER PLUS LENTEMENT A L'ECHELLE HUMAINE.

Ce qui revient à dire polluer à l'échelle de la psychologie collective. Mais non à l'échelle géologique. Ce qui dans les faits, et rien que dans les faits, est dérisoire. Encore une démonstration éclatante que la pollution de la planète est surtout dans les cerveaux !

Non l'humanité n'est pas folle au pont de se suicider, asphyxiée par ses propres exhalaisons ! C'est sous-estimer l'Homme et son génie que de lui prêter de si piètres instincts ! Les écologistes ne sont que les manifestations hystériques de l'humanité, une fausse alarme, non ses anticorps.

A l'échelle mondiale l'écologie est une fièvre passagère, une réaction épidermique, un frisson d'obscurantisme.

Une diarrhée bruyante mais peu virulente.

Les écologistes sont très actifs. Le monde malgré tout poursuit ses activités industrielles et économiques, les émanations carboniques de la Chine étant la preuve réconfortante de la bonne santé de l'humanité qui heureusement ne s'arrête pas de respirer pour une simple allergie locale.

De toute façon nous ne polluerons jamais plus que nos réserves ne nous le permettent. Or, à entendre les Verts, nos rejets nocifs sont comme des vannes de plus en plus larges ouvertes sur le ciel, toutes issues de puits intarissables... Fumée ! Hystérie ! Absurdités !

Ce n'est pas parce que les écologistes font plus de bruit que les cheminées des usines qu'ils ont raison. En général les malades se plaignent avec fracas : ils gémissent, crachent, pleurent, crient.

Tandis que les bien-portants restent discrets.

Polluons donc sans remords car la pollution n'existe pas, du moins ses effets concrets sur les éléments sont insignifiants. L'homme qui a plus d'un tour dans son sac et jamais ne dit son dernier mot trouvera toujours des solutions à ses problèmes. Plus vite nous épuiserons nos réserves d'énergie fossile, plus vite nous trouverons d'autres "sources de vie" pour faire tourner nos moulins.

Dans cette perspective, polluer c'est oeuvrer indirectement pour le progrès. Plus nous "polluerons", plus l'ingéniosité humaine brillera pour inventer des soleils, mettre de la lumière dans nos moteurs, de l'intelligence dans nos centrales électriques.

Polluez, polluez au lieu de vivre dans la peur et la culpabilité, polluez et vous serez sauvés de l'inanité des Verts -amis des bêtes et ennemis des hommes, laudateurs des oeuvres de la friche et détracteurs de la Civilisation- qui à force d'imaginer des noirceurs finissent par voir rouge quand -et c'est dans l'ordre réel des choses, la loi douce de l'évolution- l'avenir s'annonce définitivement rose.

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SUITE

(réponse à un détracteur me reprochant ce présent discours)

Comme la plupart des irresponsables complices de l'hystérie collective, vous êtes simplement victime du discours médiatique qui vous sert son mets préparé favori. Les médias depuis des décennies ont proposé pleins d'autres plats plus ou moins racoleurs, plus ou moins dans l'air du temps et c'est la purée verte qui a eu le plus de succès : elle est donc devenue vérité officielle.

Infiniment plus urgent, plus vital et réel est le problème de la faim ou le problème de la malaria, fléaux REELS complètement tus par les médias.

La pollution est une hérésie médiatique reprise par certains politiques et répercutée sur les populations repues plus réceptives aux idéaux "modernes" (idéaux gratifiants en terme d'image socio-culturelle) qu'aux soumissions à des nécessités pesantes. "Sauver la planète" -qui n'a jamais été en péril- donne du lustre à l'ego, à la communauté.

Comme si 100 millions de bras pouvaient renverser les océans, abattre les montagnes, déplacer les continents...

Bref, les moutons écologistes bêlent en choeur dans leur pré vert pendant que leurs frères humains du sud souffrent dans un silence médiatiquement correct.

Chaque époque a cru à la fin du monde : comètes, sorcières, athéisme, an mille, avènement de la poudre à canon, de l'imprimerie source de diffusion de toutes les hérésies, etc... Les prétextes les plus absurdes faisaient entrevoir le pire.

A chaque siècle ses névroses.

dimanche 29 novembre 2009

859 - "Verre d'eau"

On l'appelait ironiquement "Verre d'eau".

Auguste était un vieil ivrogne sans nom.

Hydraté dès le lever avec la pire des piquettes, la matinée se terminait invariablement dans une noyade de tonnerre et de feu, la grosse gnôle prenant vite le relais des p'tits canons...

A travers cette voluptueuse agonie de sa conscience le buveur nageait, tour à tour hilare, hébété, larmoyant, dans ce qui semblait être son véritable élément : un univers sinistre d'amnésie tranchante et de gaité frelatée.

Soixante-cinq ans que cela durait. Une existence entière vouée à l'ivrognerie la plus crasse.

L'on s'étonnait d'ailleurs que "Verre d'eau" fût encore de ce monde après cette longue vie arrosée des pisses de Bacchus.

Mais il était solide l'Auguste ! Faut-il qu'il y ait un Dieu pour les assoiffés sans fond... Il est vrai qu'il avait survécu aux tranchées de la "14". A le voir ainsi, lamentable, abreuvé d'indignité, dégueulant son ivresse, qui l'eût cru ?

Après avoir traversé l'enfer de la Grande Guerre, qu'est-ce qui aurait donc pu l'abattre ? Pour ce passé héroïque on pouvait bien lui pardonner son vice, au vieil Auguste... Son statut de vétéran le maintenait malgré tout en estime dans le coeur de ses concitoyens navrés de le voir chanter ses "gnôleries" du matin au soir.

Lui, ne parlait jamais des tranchées. Soûl à toutes heures de sa vie, comment aurait-il pu tenir une conversation cohérente sur quelque grave sujet ? Même lors des commémorations annuelles, il recevait l'accolade du maire l'haleine chargée de tous les alcools du diable... Se souvenait-il encore au moins de sa jeunesse dans la boue des combats ?

"Verre d'eau" finit par mourir dans un dernier hoquet désespéré dédié à la vigne qui, depuis l'âge de vingt-deux ans, l'avait aidé à vivre.

A oublier surtout.

Il buvait comme un trou depuis l'âge de vingt deux ans... C'était en 1918, la fin de la guerre. Celui que désormais on allait bientôt surnommer malicieusement "Verre d'eau" venait d'être démobilisé. Vingt-deux ans et déjà toute l'horreur des tranchées dans le regard.

Pauvre "Verre d'eau" ! Homme pitoyable, misérable, lamentable, mais surtout âme sensible brisée en pleine jeunesse... Qui aurait pu deviner son secret d'ivrogne ?

On inhuma bien vite le défunt sans famille.

Nul ne sut que ce sobriquet de "Verre d'eau" sonnait aussi juste chez lui, deux syllabes lourdes comme le son du glas, sombres tel le chant fatal de l'airain...

"Verre d'eau" : des sons clairs et sereins si proches des sons de l'enfer. Des sons qui, ironie du destin, rappelaient son drame, poignant.

Car le drame de "Verre d'eau" c'était...


Verdun.

VOIR LES QUATRE VIDEOS :

https://www.youtube.com/watch?v=96J_qPlMyeM

https://rutube.ru/video/7ea4ee85f33ae758de0ae04e6852b58b/

https://rutube.ru/video/f92ee585c1d43251ad6551d7a366b6f8/

http://www.dailymotion.com/video/x3ivqls

mardi 24 novembre 2009

858 - L'esthète

Tendre avec lui-même, impitoyable envers ses amis, tiède avec ses ennemis, il déteste morveux, vacanciers, plèbe.

Et chérit la Beauté.

Chez ce faux misanthrope et vrai égocentrique bien éduqué, certes asocial, voire perfide mais d'une rare honnêteté intellectuelle, tout inspire la répugnance aux borgnes qui le jugent pour sa franchise.

Encensé par les gens heureux, lapidé par le vulgaire, le dandy plaît aux princes, déplaît aux manchots.

Et met tout le monde d'accord sur la noirceur de ses chaussettes.

Ses mains propres lui attirent l'animosité des salariés, sa particule les railleries des chômeurs, son éclat la méfiance des blanchisseurs.

Les félins sont les hôtes privilégiés de sa tour d'ivoire. Les femmes (des créatures) éprises de ce féroce aristocrate en ont d'ineffaçables souvenirs. Vous ne verrez jamais un fils de Cerbère sous le toit de ce sybarite. Pas même un adorable caniche : ennemi de tout aboyeur, le bel esprit que je présente affectionne la compagnie des bêtes intelligentes.

Et inodores.

Obsédé par la Camarde, horrifié par la beauté qui devient pourriture, Farrah Fawcett est son plus doux cauchemar. Il s'extasie en s'enivrant de bière sur sa lumière révolue, médite en bavant d'épouvante sur son sourire devenu ordure.

En passant de la gloire vénusiaque à l'horreur du tombeau, de la caresse de Râ au cloaque de la sépulture, du baiser des hommes à la morsure du ver, Farrah Fawcett a su, de toute évidence, percer la carapace étincelante de notre héros décidément aussi détestable qu'attachant...

Seul le sort des papillons le touche : il faut qu'un ange trépasse pour qu'il frémisse.

La destinée des éternelles chenilles le laisse insensible.

Charitable à l'égard des belles gens, altruiste envers les seigneurs (ses pairs et laudateurs), plein de bonté pour les bien portants, généreux avec la gent blanc gantée, il conspue les méchants matérialistes, les malhonnêtes malheureux, les béats "broutteurs" de certitudes locales.

Cet esprit élégant à la tenue vestimentaire négligée ne songe guère aux soucis domestiques : les étoiles changées en cendre, les siècles en néant et peut-être l'esprit en éternité, telles sont ses préoccupations quotidiennes.

Bien des lecteurs en lisant ce texte désigneront le firmament pour nommer cet astre manceau. D'autres dirigeront un doigt rageur vers la fosse pour mieux l'inhumer sous leur oubli.

Peu importe, l'esthète brille.

Tout comme le soleil avec ses rayons de vérité crue, il dispense ses bienfaits aux porteurs d'ombrelles et brûle les sots.


VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/3wYqtTvjPcg

mercredi 4 novembre 2009

857 - Eloge du voile islamique

Cet article date d'un temps où mes vues politiques étaient faussées. Mes idées ont radicalement changé depuis, les événements survenus en France ayant salutairement changé ma mentalité... A l'époque j'étais de bonne foi dans ma naïveté. Aujourd'hui mon discours sur le sujet est à l'opposé de ce que vous allez lire. Je suis toujours de bonne foi en défendant aujourd'hui le contraire de ce que j'écrivais jadis. C'est ce qu'on appelle "évoluer". Je n'ai rien contre le voile islamique et je le respecte, à condition qu'il demeure en terre d'Islam et non pas chez nous en France.

Symbole de soumission féminine à une cause archaïque pour les uns, ornement vestimentaire pour les -rares- oiseaux d'envergure dont je fais partie, le voile islamique (que personnellement j'amalgame au voile marial d'un point de vue esthétique) empêche ses détracteurs de dormir pour la simple raison que, par-delà les prétextes politiques et culturels invoqués, le voile signe l'honnêteté de la femme bien éduquée qui le porte.

La vertu d'une femme de nos jours est considérée comme une régression, une sorte d'attachement pathologique à des valeurs périmées, tant notre "progrès moral" a été bêtement associé à la liberté de faire tout et n'importe quoi.

Nos femmes dévoyées par les chantres de la débauche devraient être jalouses de la dignité de leurs soeurs musulmanes.

Et de leur force de caractère.

Le voile (librement choisi, cela va sans dire) est le dernier rempart de la culture musulmane contre les agressions morales du monde. Les femmes voilées non seulement sont dignes, mais aussi courageuses. J'admire, autant sur le plan esthétique que moral, les femmes qui décemment se couvrent afin de ne point offenser le Ciel en excitant les mâles de la Terre -faibles par nature- avec leurs appas.

Ce voile de pudeur sur leur corps, leur visage, est une seconde peau, chaste, qui honore leur âme.

Le voile non seulement garantit leur vertu mais encore les pare comme des princesses. Artifice sobre des femmes bien élevées, le voile islamique agit comme l'écorce saine du pin : il repousse la mollesse, le vice, la puanteur et leurs adeptes, mais attire les hommes de bien. Les premiers trouvent le voile rude, âpre, austère, voire grotesque. Pour les seconds, il est la plus noble des bures...

L'homme sans goût préfère la fanfreluche à la parure monacale et c'est pourquoi il raille le voile islamique, tandis que l'ami des Arts affectionne l'expression noble des mœurs féminines.

Le voile islamique est un signe de grande classe féminine.


VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/d6cd1a35af2257e213f997c4005cc9e5/

http://www.dailymotion.com/video/x3iw2n1

REPONSE FAITE A UN DETRACTEUR IRONISANT SUR CE TEXTE EN L'ASSIMILANT SOTTEMENT A L'APOLOGIE DE L'EXCISION

L'amalgame -même s'il est fait sur le mode ironique- entre voile islamique et excision est non seulement outrancier mais injurieux et il n'honore pas son auteur.

Je ne vois pas en quoi le port du voile islamique est une atteinte à la liberté et à la dignité de la femme... Bien au contraire ! Que reprochez-vous aux femmes voilées ? De coupablement subir le poids d'une tradition que vous estimez archaïque ?

Nous sommes tous, homme ou femmes, Blancs ou Noirs, jeunes ou vieux, conditionnés culturellement par quelque chose. A notre insu ou consciemment. Certaines femmes sont culturellement conditionnées par le string, d'autres par le voile, d'autres encore par leur carte bancaire...

Chacun est libre de porter string, voile, jeans, souliers vernis ou lunettes de soleil. Personnellement les femmes voilées dans la rue ne me dérangent nullement, pas plus que les porteuses de string d'ailleurs. Je reconnais toutefois que sur le plan personnel j'apprécie beaucoup plus la vue d'une femme dignement voilée que la vue d'une femelle aux moeurs dévoyées vulgairement parée (avec tous les codes contemporains de l'asservissement occidental aux causes mercantiles).

Mais là encore, je n'empêche pas les femmes de se vêtir ou de se dévêtir publiquement comme elles l'entendent.

Je n'obligerais jamais une femme à ôter son string, pas plus que je n'obligerais une musulmane à se dévoiler sous prétexte que la couleur de l'étoffe du string de la première ou du voile de la seconde ternit le drapeau tricolore. Selon mes critères partiaux...

Si vous ne voulez pas être offensé par le voile islamique, par les moustaches des machos ou par la tronche de votre épicière, c'est très simple : vous n'avez tout simplement qu'à élargir le cadre de votre regard sur les êtres et les choses. En un mot, monter d'un ou deux crans dans l'intelligence.

Vous vous sentez offensé par le voile parce que vous le voulez bien. C'est vous qui délibérément choisissez ce qui doit heurter votre sensibilité -artificielle- ou la caresser (car il s'agit ici bien entendu d'une sensibilité au voile non pas naturelle, non pas épidermique mais purement cérébrale, fabriquée de toute pièce par les médias, les hommes politiques, les conversations de bistrot).

C'est vous qui choisissez, acceptez d'être violenté par la vue du voile. Vous recherchez volontairement à recevoir ces coups que vous pourriez parfaitement éviter.

Dans les faits, aucune porteuse de voile n'a jamais agressé ses détracteurs.

Raphaël Zacharie de IZARRA

dimanche 18 octobre 2009

856 - L'hystérie autour de la prétendue pollution de la planète

Je refuse de m'assimiler, moi citoyen français civilisé héritier des beaux esprits grecs, à un coureur des bois, à un primitif "emplumé" ignorant l'écriture et les arts académiques.

Ce qui ne signifie nullement que je défends les bassesses et aberrations de la civilisation pour autant. Bien au contraire. Simplement, nul ne me fera adhérer à des valeurs régressives... Un porteur de semelles ne peut être assimilé à un sauvage d'Amazonie, et le terme "sauvage" ne me dérange pas du tout.

Ce n'est nullement nier ou amoindrir la valeur humaine de mon semblable des bois que de le qualifier de sauvage. C'est juste faire le constat que la civilisation ainsi définie sous nos latitudes n'est pas une mauvaise chose lorsqu'elle est exempte d'erreurs, c'est encore prétendre que courir dans les bois à la recherche de gibier n'est pas digne d'un IZARRA épris d'esprit.

Le raffinement est l'apanage des gens éduqués, instruits, sensibles. L'on me reproche mon esprit critique et mon goût pour la chaussure fine. Cela ne fait pas de moi un criminel. La cause amazonienne est une mode vulgaire et même franchement commerciale lancée par des gourous de la cause écologique et reprise par des industriels à destination des esprits crédules et malléables qui s'en nourrissent avec sotte délectation.

Je ne crois pas que la planète soit en danger à cause de nos gesticulations et productions de fourmis. Le globe terrestre est une colossale structure astronomique, ses capacités d'absorption des déchets et d'auto-régulation sont proportionnelles à ses dimensions (vastes), et à sa masse
(énorme).
Le reste n'est que fadaises et frayeurs irrationnelles d'écologistes écervelés et superstitieux.

La planète est saine. Ce sont les esprits qui sont souillés par le matraquage médiatique intensif. Je ne crois pas que nos petites pollutions humaines mettent en danger l'équilibre de la planète. C'est un mythe, selon moi. Pour ébranler la nature, il faudrait une masse de rejets carboniques et de déchets toxiques beaucoup plus importante que nos minuscules transpirations d'usines... Je crois que la planète (comme tout système vivant, indépendant ou inter-dépendant, complexe et structuré) a des capacités de défense et de régénération insoupçonnées.

Il est déjà très difficile pour un individu de tuer une vache, un chat, et même d'exterminer les cafards de sa propre maison à l'aide de produits chimiques fort toxiques. Alors pour tuer tout un réseau de vie, de fleuves, de terres avec tous leurs occupants, c'est une mission impossible même en s'y mettant tous avec nos poubelles et rejets carboniques. Au contraire, certains de nos déchets contribueraient plutôt à favoriser la vie en engraissant terres, mers et animaux qui y vivent. Cela fait des décennies que nos paysans polluent les terres avec leurs fertilisants artificiels et produits de traitement toxiques. La terre de nos campagnes est devenue certes impure mais pas empoisonnée pour autant. Ce qui y pousse ne tue pas, au contraire.

Certes la déforestation de l'Amazonie est une réalité. Mais il suffit simplement de regarder autour de soi pour constater qu’elle n’est pas aussi funeste qu’on le prétend. A plus grande échelle, le constat est même réjouissant : la planète supporte les "dégradations écologiques" générées par sept milliards d’êtres humains, sans compter les animaux.

Ne vous fiez pas aux apparences : je suis un authentique défenseur de la nature, je respecte la vie, la terre et les hommes. Bien plus que beaucoup de prétendus écologistes qui consomment de la viande issue des abattoirs industriels sans nulle honte (j’en consomme également de temps à autre, mais je ne dis pas que cela est bien). Simplement on peut être le chantre de la nature sans pour autant être imbécile, borné, dénué de sens critique. Je reste très sceptique : je suis persuadé que la terre n’est nullement empoisonnée, que la déforestation est anecdotique au regard des immensités boisées de la planète. On a l'habitude de se focaliser sur les parcelles déboisées, mais on ne parle jamais des océans végétaux encore intacts.

De toute façon il faut faire un choix : ou l’humanité se suicide par amour de la nature, pour la "protéger" et faire de la planète une immense friche laissée aux fauves et aux nuisibles de toutes sortes, ou l’homme accepte de marcher sur les fourmis et les pâquerettes pour vivre et faire triompher la cité, symbole et summum de la Civilisation.

Un minimum de bon sens permet de se libérer des chaînes de la pensée étatique, écologique ou médiatique. Chacun devrait pouvoir se forger une opinion par soi-même, n’est-ce pas ce qui fait la dignité de l’homme ? Au lieu de cela une poignée d’irresponsables affole la terre entière pour des chimères reprises par des citoyens-moutons séduits par un discours infantile, benoît, lénifiant et stéréotypé, parfaitement dans l’air du temps ! Jusqu’à preuve du contraire la planète se porte admirablement. Certes il y a une certaine pollution et des déboisements... Et alors ? Cela n’empêche pas le globe de tourner. Les paroles et les bilans alarmistes des écologistes ne la feront pas dévier d’un cil.

Certes la pollution existe. Mais comment voulez-vous faire une omelette sans briser de coques ? Et puis les animaux se mangent bien entre eux, non ? L’humanité a bien le droit de vivre elle aussi. Les forêts ne sont-elles pas là pour nous aider à construire nos maisons et à les chauffer ? Les castors font bien des barrages en abattant des arbres, pourquoi l’homme n’aurait-il pas le droit d’exploiter la nature à son tour ?

Quant aux indigènes, je ne nie pas leur droit légitime de vivre dans leur milieu naturel ancestral. Je dis simplement que l'on ne peut raisonnablement pas sacrifier l'extension de la Civilisation s'accompagnant du bien-être de millions d'occidentaux pour préserver le mode de vie d'une poignée d'individus qui voudraient s'approprier l'Amazonie !

Il faut juste trouver des accords, faire accepter des concessions aux différentes parties, indigènes et entrepreneurs forestiers compris. Il serait trop facile de mépriser l'avenir économique de milliers de gens pour qui l'exploitation forestière (même illégale) est le seul moyen de survie. Allez donc persuader un chef de famille travaillant dans l'exploitation de la forêt amazonienne d'abandonner la seule source de salut économique qu'il connaisse pour aller grossir les bidonvilles sous prétexte de protéger le mode de vie de quelques familles d'indigène...

Pourquoi est-ce la Civilisation qui devrait mettre à terre des millions d'individus, juste pour faire triompher les caprices d'une pensée sottement orientée vers la défense folle, irrationnelle, stérile, régressive de certaines minorités ?

Je ne vois pas en quoi il est mal de vouloir non pas "détruire" comme le prétendent les écologistes, mais exploiter les forêts à des fins économiques. Abattre des forêts entières ce n’est pas "détruire", au contraire c’est créer de la matière première au service de l’homme, c’est encore capter de l’énergie thermique renouvelable, c’est contribuer à l’économie, bref c’est amorcer une dynamique d’activités industrielles, agricoles, citadines, humaines...

On ne "détruit" pas la nature, il serait bien idiot de croire que l’homme s’amuse à détruire la nature
(les écologistes à ce propos usent de termes pernicieux, trompeurs, et par le choix de ces mots artificieux ils polluent, manipulent sournoisement l’inconscient des masses)...
Au contraire, en abattant des forêts l’homme pratique l’entretien, la préservation et le renouvellement non seulement de la nature mais aussi de l’économie. Pourquoi d'ailleurs l'économie serait-elle une chose mauvaise dans la mythologie écologiste ? La pollution date de l’époque des cavernes, dès que nos ancêtres ont allumé leur premier feu de joie. Le terme "pollution" ne signifie d’ailleurs pas grand-chose. Je préfère dire
"effet de l’activité humaine".
Ces termes neutres ont l’avantage de ne pas orienter les esprits et de laisser chacun se faire une opinion.

Je crois que tout se passe dans la tête des écologistes, à l’image du fameux "éther" de l’espace ou de la "génération spontanée" que les savants du XIXème siècle évoquaient avec le même aplomb que nos écologistes annonçant la fin prochaine de notre monde entièrement déboisé et même bientôt entièrement recouvert par nos ordures...

A force de vouloir mettre l'arbre au centre du monde l'écologiste fraternisant avec les singes a fini par croire qu'il y était perché lui aussi.

Ce serait oublier que l'être humain dépasse d'une tête toute la Création. C'est à la nature de se plier au caprice humain et non l'inverse...

C'est l'être pensant qui doit faire de l'ombre aux cimes, lui qui doit faire la loi au-dessus de sa tête, lui qui doit civiliser la friche !

L'Homme est un seigneur, pas un esclave : les sommets verts ne domineront jamais sa matière grise.


VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/2f8414a43f45627321536ae073b7a8fd/

https://rutube.ru/video/2d0d3fc6229d73035ebce287defb3eab/

http://www.dailymotion.com/video/x3kjl9r

lundi 12 octobre 2009

855 - Editions à comptes de gogos

Il m'arrive de lire avec malice les témoignages pitoyables -mais si drôles- des victimes d'arnaques des éditions à comptes d'auteurs.

Un grand classique du genre où tout observateur de l'humanité peut se repaître à loisir du spectacle de ses semblables s'enlisant dans cette mélasse appelée fatuité.

Le théâtre des guignols agités par la Vanité m'amuse follement, même si d'un autre côté il m'attriste également.

La comédie est toujours la même, elle dure depuis que le monde est monde. Seules les marionnettes changent au fil des siècles, ainsi que le décor au gré des circonstances. Dans cette pièce immortelle, plus grand succès de tous les temps, le premier rôle est incarné par la Bêtise.

Je suis effaré devant la crédulité, la naïveté, mais aussi l'égotisme, l'infatuation des auteurs du dimanche prêts à accepter de payer des "éditeurs" pour être publiés...

Etre aveugle à ce point tient du phénomène.

Des gens instruits, responsables, compétents dans leurs domaines, parfaitement sensés par ailleurs, adoptent dans certaines circonstances des comportements puérils, absurdes, ineptes, comme si une subite cécité mentale leur ôtait tout discernement, éblouis par des mirages tellement grotesques que même un adolescent moyennement éveillé les piétinerait avec dédain.

Les écrivains de foire sont décidément d'obèses pigeons qui, écrivant avec leurs propres et molles plumes, croient dur comme fer au Père Noël.

Accepter de se faire publier à compte d'auteur... N'importe quel quidam se rendrait compte sur le champ qu'il s'agit d'une escroquerie pure et simple.

Eux, non.

La fausseté de l'affaire est tellement évidente qu'on se demande comment les intéressés eux-mêmes ne s'en aperçoivent pas...

Les auteurs du dimanche sont une race à part. Nourris d'illusions, abreuvés d'espoirs de poires, enivrés de fumées, ils ne doutent pas un instant de la sincérité des éloges que les éditeurs à comptes d'auteurs leur adressent, accompagnés de promesses en or.

Pour résultats en toc.

Bref, ils payent et se retrouvent bien évidemment floués. Avec sur les bras des caisses remplies de leurs chefs-d'oeuvre incompris encombrant le grenier. Payés au prix fort, voire très fort...

Comiquement prévisible. Plus c'est gros, mieux ça fonctionne.

Ces fats qui font preuve d'un tel degré de sottise méritent bien l'amère leçon du sort ! Le véritable responsable n'est pas l'éditeur mais bel et bien le volatile qui se fait volontairement plumer, victime de sa propre vanité.

En définitive la mésaventure financière de ces plumitifs est très morale car édifiante : c'est toujours à ce moment là qu'ils se réveillent.

Le rideau tombe, la pièce est terminée, personne n'applaudit.

Mais l'homme a grandi : l'oiseau ayant perdu ses kilos de vanité, le piètre auteur peut enfin prendre de la hauteur.

mardi 15 septembre 2009

854 - Médias de l'insignifiance


L'affaire Brice Hortefeux qui agite actuellement les cervelles ramollies de "l'abrutiblique française" est révélatrice de l'extrême nullité de nos journalistes à la botte des Dupont de la pensée (ceux qui vont acheter la lessive vantée dans les encarts publicitaires de leurs journaux prétendument d'information).

Un non-événement (une simple blague entre amis dans la sphère dirigeante) fait la une de toutes les rédactions de ce pays peuplé d'eunuques mentaux pleins de frilosité humoristique, gavés de vérités escargotiques...

Et risque même de se terminer au tribunal correctionnel !

Dans cette France de poltrons endormis par la soupe aux navets journalistiques, ce pays d'avachis du ciboulot, cette terre de tradition gauloise aseptisée par l'air du temps où les citoyens dévirilisés, sans cesse flattés, infantilisés par la féminisation généralisée des esprits sont devenus de minables procéduriers, nos hommes politiques ne peuvent même plus plaisanter entre amis sans que des vendeurs de pseudos-scandales relayent "l'information" et que de tristes théoriciens de la loi ne prennent ombrage du sens de l'humour de ces "criminels" !

Qu'elle est loin la France grasseyante, provinciale, saine, bon enfant et pleine de virilité du général de Gaulle quand ce dernier se permettait de dire que les français étaient des veaux sans que cela ne provoque de grands tremblements de plumes dans les rédactions de presse !

De nos jours les médias -qui sont surtout des faiseurs de fric- ont besoin de toujours plus de pigeons obèses et castrés de l'esprit pour picorer leurs grains insipides qu'ils servent pour accompagner les publicités de poudres à laver le linge.



VOIR LA VIDEO :

http://www.dailymotion.com/video/xawp82_journalistes-de-l-insignifiance-rap_creation

vendredi 4 septembre 2009

853 - Mademoiselle Léontine

D'une chasteté extrême, la sévère Léontine -dite mademoiselle Léontine- ne vivait que pour la vertu.

A cinquante ans, elle n'avait embrassé que le crucifix du curé, détestant aussi maladivement les enfants que les hommes, bien que son chignon baroque et quelques autres détails de sa toilette pussent laisser supposer que si elle n'avait pas représenté cette infâme bigote avariée, elle aurait été la plus parfaite incarnation de la vieille putain.

Avec ses allures de coquette déjà bien ridée, son air strict et ses souliers immodestes, son rouge à lèvres criard que venait contredire son corsage hermétiquement, radicalement, définitivement clos, ses ongles vernis aux reflets vulgaires contrastant avec ses chapelets austères, oscillant entre gouffre et ciel elle évoquait autant la maquerelle que la sainte.

Jouant sur l'ambigüité des apparences, mademoiselle Léontine aimait semer le doute chez certains pour mieux faire triompher la "vérité".

La vertu, son credo... Ses journées de rentière employées à faire grandir cette flamme suspecte se résumaient, hors de ses heures de bénévolat, à des allées et venues entre son foyer d'éternelle célibataire et l'église, à des visites pieuses chez les malades mais aussi à des "missions de surveillance" de ses voisins. Et pour tout dire, du village entier. De temps à autre elle aimait rôder dans le cimetière.

Elle ne se ménageait pas pour rendre service, ne comptant ni son temps ni les frais personnels (usant non sans perversité du pouvoir que lui conférait sa fortune) afin que nul n'ignorât ses grandes qualités morales...

Cependant une cause suprême la tourmentait, tournait à l'obsession, et même à la rage haineuse : sa chasteté. Elle se glorifiait sans pudeur de son ignorance de l'ivresse charnelle. Toutes les occasions étaient bonnes pour se vanter de ses moeurs irréprochables. Même les funérailles de ses vieilles "amies" servaient de prétexte à l'expression publique de sa chasteté, l'éloge funèbre des défuntes tournant rapidement à l'éloge d'elle-même et de son hymen demeuré intact.

Tout ce qui pouvait faire songer à un phallus la troublait, aussi détournait-elle honteusement le regard devant les cierges à la messe, certaines cucurbitacées voire tels champignons chez son moustachu d'épicier, les gros cigares que fumait le prêtre de la paroisse qu'elle trouvait séduisant dans sa robe noire, la clé à molette du musculeux cantonnier ...

Sa terreur du symbole viril, son zèle dans le refus de cette "horreur" comme elle disait, trahissaient comiquement ses irrépressibles attirances...

Un jour le bedeau lui montra ce qu'elle aurait souhaité ne jamais voir.

Et ce qu'elle vit, qui la toucha, qui la retourna était si énorme, si adroit, si bon, juste et vrai, bref si impie qu'elle se convertit...

Mademoiselle Léontine s'est débarrassée de ses missels, chapelets, crucifix et autres signes de fausse honnêteté ayant si longuement alimenté sa vanité. Devenue humaine par la seule vertu d'une "charnelle ouverture de cœur", aujourd'hui elle se consacre avec sincérité et vraie humilité au bien-être d'autrui, authentiquement préoccupée du sort de son prochain, aimée de tous.


VOIR LES TROIS VIDEOS :

https://www.youtube.com/watch?v=gOUbuyiCAzM&feature=youtu.be

https://rutube.ru/video/a90568bddd87d82011bd862486f20fb3/


http://www.dailymotion.com/video/x2ba45n_mademoiselle-leontine-raphael-zacharie-de-izarra_school

dimanche 30 août 2009

852 - Les vacances : décadence des masses

Les vacances, phénomène récent dans notre société industrialisée, est le signe le plus éloquent de la décadence des masses laborieuses.

Le repos traditionnel de la gueusaille, sain au départ (et même saint dirais-je), a été remplacé par sa migration obligatoire -et totalement abrutissante- vers les stations balnéaires, avec tout ce que cela suppose en termes d'agitations consuméristes, de centres d'intérêts futiles, onéreux, de comportements dangereux aux conséquences funestes (drames de la route, noyades, insolations, cancers de la peau, indigestions, moeurs alimentaires, sexuelles et culturelles déréglées, SIDA, prises d'alcool, etc.).

Autrefois le travailleur en repos, faute de finances à dilapider ou de tentations matérialistes, jardinait paisiblement, méditait, marchait, contemplait le ciel étoilé : il vivait au rythme virgilien des cloches de son village. S'il était en ville, il cherchait l'ivresse dans la frénésie collective des ragots. Et s'il partait à la mer, c'était une découverte. Un voyage. Une aventure. Un rêve.

Une quasi initiation.

De nos jours on ne vit plus le temps qui passe : on consomme du temps libre. On ne respire plus l'air des saisons : on paye pour jouir du soleil, de l'eau, du ciel bleu.

Aujourd'hui le travailleur en repos se dope au scooter des mers, s'éparpille entre sorbets industriels, frites pré-cuites et derniers films sortis dans les salles de cinéma, vit, dort, copule, boit, excrète, dégueule dans des campings, bêle avec ses congénères sur le sable brûlant tout en exposant publiquement sa nudité (qu'elle soit glorieuse ou avariée) au feu du ciel, lit des "romans d'été" ineptes devant la face de Râ, tue le temps (car le vacancier s'ennuie malgré tout) en visitant des potiers, des musées grotesques (musées des verres à bière, du cendrier, etc.), saute en parachute, à l'élastique, fait du vélo-cross autour du camping, bref il ne sait plus quoi inventer pour se distraire, remplir ses jours, "passer l'été".

Et comme si cela ne suffisait pas à son bonheur de caniche dégénéré, grâce à la parabole portative débitrice de bouquets de chaînes de télévision il peut meubler les heures creuses passées au camping à zapper.

Mais surtout, en toile de fond obsessionnelle, le vacancier s'ingénie à provoquer au maximum la pigmentation de sa peau que dévore année après année l'astre mortel... Revenir bronzé des vacances, tel est le leitmotiv de l'estivant. C'est la preuve par l'éphémère que ses vacances ont été réussies car les vacances c'est comme un examen à passer après une année de travail : il faut les "réussir". Le bronzage valide les efforts du touriste, justifie ses dépenses, donne même un sens à son année de labeur !

Le bronzage est le salaire de l'abruti.

Le comble : les vacances sont sources de fatigue, voire d'épuisement. Et au retour des vacances il faut encore se reposer des vacances !

Avec cet état d'esprit est apparue la culture de l'insignifiance : ne pas pouvoir se payer un séjour à la mer est considéré comme une injustice sociale. Certains en ont même honte car ils se croient pauvres.

Dans les pays industrialisés, pour toute une catégorie socio-culturelle le bain de mer et l'exposition aux rayons ardents du soleil entre juillet et août sont devenus la norme. Un "droit au bonheur" élémentaire fortement imposé par la pression sociale. Il existe même des associations charitables dont le but est d'envoyer des familles "indigentes" en vacances au bord de la mer...

Après avoir intégré la notion aliénante de travail obligatoire afin de plaire aux dieux républicains de son époque (dieux parfaitement démocratiques dans la gestion de l'imbécillité collective), le citoyen de nos latitudes a fini par se sentir obligé de croire aux vertus sanitaires et sociales du sel marin et de la brûlure solaire pour s'accomplir, pense-t-il.

Il serait temps de criminaliser la mentalité de ces bovins générant tant de fumée et de vent sous le soleil !


VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/5bf8a619b5aa544b432079909d2f8260/

https://www.youtube.com/watch?v=gyfSRdj5rU8&feature=youtu.be

http://www.dailymotion.com/video/x3i85e2_les-vacances-decadence-des-masses-par-raphael-zacharie-de-izarra_travel

jeudi 16 juillet 2009

851 - A Ostende

A Ostende l'onde est un songe, la lumière une vague, l'écume une bière âcre.

Là-bas les mouettes se lamentent et les hommes ont l'âme lourde, ce qui est hautement réjouissant car en ces lieux d'agonie tout ce qui gémit est béni.

On vient sous ce ciel non pour y mourir mais pour voir mourir : dans cette ville en perpétuel automne la mélancolie est un spectacle intime. Les nuées y sont sombres, les consciences brumeuses, les flots lumineux.

A Ostende au casino face à la mer on joue, on perd, on pleure : on est heureux.

Dans cette capitale de la nostalgie l'amour est lunaire, la mort intermédiaire, la vie un interminable regret.

L'existence y est pâle, sereine, quasi funèbre. Dans cette cité s'écoulent les destins cachés les plus délicieux.

Au bout des rues il y a plein de vieilles en rouge à lèvres qui traînent leurs secrets nocturnes glorieux et désuets : dans ce demi-jour flamand une tendre poussière recouvre les coeurs séniles.

On va vers le passé et on revient sur ses pas, indéfiniment. Pour s'en aller plus loin encore. Et rester sur place finalement. C'est-à-dire dans un rêve éternel que le temps a pétrifié.

Ostende est un crépuscule égaré entre la mer et les étoiles, figé dans un siècle de naphtaline.

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jeudi 9 juillet 2009

850 - Voyage dans l'étrange

C'était le soir, la forêt était dense, ténébreuse. A peine eus-je pénétré dans la sylve que des sirènes mystérieuses se mirent à retentir autour de moi. Impossible d'identifier la nature de ces mugissements venus des profondeurs -ou des hauteurs- d'un autre monde... Je m'enfonçai dans la forêt, plus intrigué qu'effrayé tandis que se turent progressivement les sirènes. Là, je croisai un homme à tête de cheval. Non, ça n'était pas une tête d'équidé mais un front de bronze. Et puis non, il avait une tête d'homme. Avec des pommettes pareilles à celles des Mongols. Mais d'où tenait-il ces oreilles de chien ? Non, il avait une face ordinaire. En fait je ne savais plus. Étaient-ce ses mains qui attirèrent mon attention ? Des écailles oranges les recouvraient. Il tenait une pétition qu'il semblait vouloir me faire signer. Mais non, ses mains étaient normales... Avait-il vraiment une tête de cheval ? Je refusai de signer sa pétition. Il partit au galop.

Une main me tapa sur l'épaule. Je me retournai. D'une voix sonore et ridicule, un miroir s'excusa de ne pas être à la hauteur de mon image. Le miroir me parlait à travers une ombre qu'il recelait en lui : je pensai à un reflet capturé, prisonnier de la glace. Je brisai l'importun. Entre temps l'homme à tête d'homme ou de chauve-souris ou de cheval -comment savoir ?- parti un instant plus tôt au galop revint aussi vite vers moi en faisant des yeux placides et je signai sa pétition sans discuter. Cinq écailles tombèrent sur la feuille. Non, en fait c'était la main qui venait de me taper sur l'épaule : la silhouette du miroir survécut au bris pour se matérialiser devant moi et faire tomber sa main comme cinq étoiles oranges sur la pétition dûment signée.

Les sirènes reprirent leur concert monocorde. Une pluie de cordes s'abattit sur la forêt. A l'aide d'arrêtes de poissons surgies de nulle part, je confectionnai une échelle rigide. Très vite, elle atteignit des dimensions célestes. Je grimpai aussitôt vers la cime des arbres. En descendant le gouffre, je rencontrai un puits bavard. Il se montra intarissable sur les questions de sociologie. Je ne compris rien à ses discours sans fin. Enfin, j'eus faim. Je sortis de la forêt par une porte enfarinée.

Cette curieuse histoire n'est pas un songe. J'ai vraiment signé la pétition. Contre le CPE ? Pour l'abattage des arbres morts en Sicile ? Contre la sortie des langues des vipères jaunes de Provence entre mai et juin ? Pour la pêche à la truite ? Contre l'heure d'été dans le département de la Meuse ? Je ne saurais le dire. Mais j'ai signé la pétition du cheval bipède, soyez-en sûrs.
 

De ma main couverte d'écailles orange.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/d89a2f5104be179414147c76524af84f/

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http://www.dailymotion.com/video/x1gqvpb_voyage-dans-l-etrange-raphael-zacharie-de-izarra_news

https://www.youtube.com/watch?v=QqgxAF4RPZg&t=11s

mercredi 8 juillet 2009

849 - Juan Asensio

(Propos d'un jaloux joliment "plumé", noblement nommé, méchamment inspiré.)

Les auteurs universels tels que Hugo, Homère ou Pascal n'avaient intrinsèquement rien de plus que le premier quidam venu. Asensio se leurre en croyant voir en Steiner une espèce de demi dieu parmi les hommes. Médiocres ou brillants, les auteurs ne sont que des sauteurs à la perche juste un peu plus doués que les autres. Ils essaient seulement d'approcher au plus près la barre que personne n'a jamais pu atteindre depuis le déluge. Et cela est pitoyable et misérable, attendu que selon la légende -mais il est vrai que ce n'est qu'une légende- n'importe quel quidam, avant le déluge, dépassait allégrement la barre fatidique du génie.

Le bel Asensio, ne nous y trompons pas, est une sorte d'esthète perverti. Esprit fin s'accommodant sans problème d'une sensibilité moins subtile, il a le goût de la grossièreté. Cela ne signifie pas qu'il n'a point de jugement adroit. Il est cynique, et je crois qu'il ne s'aime pas à force de nous montrer qu'il s'aime si démesurément. Il se complaît dans sa fange dorée : son cynisme, c'est son intime refuge. Je crois qu'il est désabusé, blasé de tout, ce qui ne l'empêche nullement d'être très confiant dans sa propre personne.

Il mise tout sur lui, et rien que sur lui. Il s'afflige face à la misère intellectuelle des autres, mais se console bien vite devant le reflet "ASENSIOnnel" que lui renvoie son cher miroir. C'est une sorte de misanthrope qui arrive cependant à donner du prix à un seul représentant de l'humanité : lui-même.

C'est un grand narcissique qui se crache au visage.

Il n'est pas nécessairement mauvais, mais surtout égocentrique, satisfait de lui-même et de ses basses oeuvres steineriennes. Il aime se rouler dans la boue de sa vanité, se salir avec les ordinaires déjections de son esprit. Son humour hautement périssable est un feu d'artifice qui retombe bien vite en poussière pour former un vernis opaque tout autour de lui, qui lui fait une silhouette sinistre. L'albatros originel s'est assombri depuis longtemps. Déchu mais demeuré superbe, Asensio est devenu une espèce de vautour. A l'oeil vif et pétillant. D'ailleurs il n'y a que l'oeil d'aimable chez lui. Il sait voir le monde, il le perçoit avec finesse mais le déforme assez vite tant est démesuré son orgueil. Il est trop empressé de déployer ses ailes noires et de planer au-dessus de ce monde pour mieux le noircir, l'obscurcir de son ombre gigantesque qui passe.


VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/255487a2b67bc239b6f931f9ea820635/

http://www.dailymotion.com/video/x3j0fx8

vendredi 3 juillet 2009

848 - Publicité : danger !

La publicité, devenue culture à part entière avec ses codes, ses séductions, son langage, son histoire, mais aussi avec sa vulgarité, ses outrances, sa légitimité chez les esprits faibles qui l'érigent au rang d'art est un des plus puissants poisons de l'esprit.

Outil de propagande à but mercantile induisant une pollution visuelle et sonore, véritable aberration culturelle, furoncle parasitant la pensée contemporaine, la publicité est la forme de communication la plus crétinisante au monde. Avec ses raccourcis idiots, ses inventions clinquantes, ses artifices de foire -sans oublier ses apôtres déifiés par les concierges du monde entier- elle rend les populations imbéciles, ignares, paresseuses.

Instrument de dégénérescence intellectuelle des individus les plus vulnérables et d'une manière générale des classes sociales défavorisées, voire des peuples les moins éduqués, la publicité sous ses dehors brillants en réalité fait régresser l'esprit. Des célébrités du cinéma se sont prostituées pour aider des grandes marques à liquider leurs stocks de lessive, même le peintre Dali a brait comme un âne devant des caméras dans le seul but de contribuer à écouler la camelote d'un fabriquant de chocolat industriel. Tous se sont parés de flatteurs nez rouges, cherchant les plus nobles prétextes pour se vautrer dans l'arène des pitres, attirés par les projecteurs criards de Mercure.

La publicité tue la beauté. Pire : elle donne ses lettres de noblesse à la laideur.

Ce produit toxique de l'esprit est tellement répandu -et surtout tellement admis en tant qu'hôte de nos pensées indissociable de la vie moderne- qu'il passe inaperçu, suintant des murs publics, émanant des écrans de télévisions et de cinémas, ralentissant nos ordinateurs connectés, se mêlant aux inepties débitées par les radios, poissant journaux et magazines...

Maintenant que le ver est dans le fruit, le quidam accepte de mêler le Coca-Cola à l'hydromel.
Homère a été remplacé par des saucisses : la misère de l'esprit est devenue une culture.


VOIR LA VIDEO :

http://www.dailymotion.com/video/xabhig_le-poison-de-la-publicite-raphael-z_news

dimanche 28 juin 2009

847 - Farrah Fawcett

Avec ses traits séraphiques au sourire carnassier typique des mâchoires carrées, sa coiffure de flamme très américaine -à la limite de la vulgarité-, sa cervelle dans la moyenne et son corps plutôt malingre, Farrah Fawcett aura séduit tout un peuple de mâles rêveurs et "testostéronés".

Il faut cependant lui reconnaître cet authentique charme, irréel, puissant, hypnotisant qui fait oublier les fautes de goût de sa toilette yankee. Du moins, du temps de sa gloire "kératinesque" car force est d'admettre que la vieillesse fait presque toujours tourner les créatures.

Rares sont les perles qui deviennent de puants mais exquis fromages avec les ans.

Farrah Fawcett en tant qu'ex-incarnation de la Beauté, ou pour être plus exact d'une certaine beauté sophistiquée d'outre Atlantique, réarrangée selon les normes états-unisienne, a vieilli comme une soupière polonaise.

N'importe ! L'esthète pardonne tout à la Beauté.

Rendons un juste hommage à celle qui fut cette chaste, blonde, vénusiaque et pieuse Aphrodite de nos écrans.

Inhumons-la avec les égards que méritent ces propagateurs de rêves, créateurs de mirages et autres faiseurs d'étoiles qui nous invitent à lever les yeux plus haut que nos brefs et mornes horizons.


Voir toujours plus loin, appréhender l'infini, sentir ce qui nous dépasse, c'est le rôle essentiel et le pouvoir divin de la Beauté. 

VOIR LA VIDEO :

http://www.dailymotion.com/video/x205vqu_farrah-fawcett-raphael-zacharie-de-izarra_webcam

http://www.dailymotion.com/video/x2068gu_farrah-fawcett-par-raphael-zacharie-de-izarra_webcam

http://www.dailymotion.com/video/x53qqlm_farrah-fawcett-par-raphael-zacharie-de-izarra_travel

846 - Abrutissement généralisé

La plage, l'été, le sud, les vacances : symboles universels du bonheur "ânesque" chez les foules crétinisées pratiquant avec ferveur l'activité la plus stupide au monde, souverainement stérile, non seulement onéreuse mais dangereuse et même mortelle : le bronzage.

La plus grande folie de masse que je connaisse après la guerre : aussi funeste en termes de victimes à l'échelle d'une génération.

Et tout ça pour quoi ?

Pour bêler en choeur.

Dans cette étable d'adorateurs de Râ les moutons noirs, ce sont les peaux blanches. La crainte de ne pas faire partie du troupeau des bronzés est telle que peu de gens résistent à la pression des ruminants. Qui n'a pas la marque d'Hélios sur le front est un pestiféré, un ennemi du bonheur à hauteur du SMIC, un adversaire des joies ovines, un opposant à la justice estivale, à la liberté des singes humains, à l'égalité des imbéciles pataugeant dans l'océan de leur petitesse, bref un suspect à la face décidément trop claire pour être honnête.

Pour ne pas dire un salaud qui conteste au bon peuple l'accès annuel à un bonheur à sa portée...

La fraternité des sables fait pourtant si bien mûrir le peuple des tomates... pardon, des peaux mates. La trêve des légumes se situe exactement entre juillet août. Là où les conflits de bureaux n'ont plus lieu, le summum du bonheur consiste en une impériale inactivité physique et cérébrale, corps livrés aux brûlures bienfaisantes de l'astre, orteils délicieusement plongés dans l'équitable or aréneux, lèvres avides de crèmes glacées, de chair saisonnière -plus ou moins adipeuse mais chauffée à point- et de mets locaux typiques dont raffolent tous les pigeons du monde.

La république des estivants est pacifique, souriante, bonhomme, joviale, "sympa".


Et pour être franc, complètement abrutie, totalement décérébrée, dégénérée à l'ultime degré.


Bonnes vacances au soleil les caniches !

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/00ccd6c544b00e417aa40e5a8dc23aad/

http://www.dailymotion.com/video/x1gs17d_abrutissement-generalise-raphael-zacharie-de-izarra_news

samedi 27 juin 2009

845 - Mickael Jackson : le saut de l'ange

Il est rassurant de savoir que ce qui bouleverse la planète actuellement est une cause "légère".

Au-delà de la politique, des cultures, des classes sociales, plus forte que les religions, planant très haut au-dessus des idéologies, c'est la musique qui rassemble les hommes.

Du fin fond du Yémen jusque chez les Inuit en passant par les mégalopoles, l'incarnation de la musique réconcilie l'humanité entière autour de son seul nom.

Avec le décès de Michael Jackson on constate que ce qui touche l'humanité en plein coeur se rapporte à la Lyre.

Sans fard.

De l'état de simple "mortel encore vivant", Mickael Jackson est devenu "mort tout court."
Tout banalement ? Pas tout à fait.

La mort d'un symbole n'est pas la mort d'un Dupont.

En partant de la lumière des projecteurs pour tomber dans la pourriture du corps, Mickael Jackson est passé du statut de vivant à celui... de mystère.

Le décès de cet astre ayant éclairé la planète depuis les profondeurs de l'Afrique noire jusqu'à la banquise des Inuit en passant par les océans humains de l'Asie (sommets, mégalopoles et trous-du-cul du monde compris) est évidemment beaucoup plus intéressant que le trépas d'un paysan malien ou d'un expert-comptable de nos contrées.

La fin d'un quidam est toujours grotesque, décevante, ennuyeuse, sinistre, vulgaire. L'extinction d'une étoile est merveilleuse, enivrante, festive, pleine d'espoir.

Mickael Jackson mort, c'est l'humanité qui se regarde dans un miroir : la Camarde a enfin un visage.

Universel.

Quand monsieur Duchenoque meurt, il pue.

Et puis c'est tout.

Quand Mickael Jackson meurt, il pue aussi.

Mais en tombant, lui s'envole.

La mort devient vraiment amicale si des gens aussi intouchables, immortels, beaux, talentueux et fortunés comme Farrah Fawcett et Mickael Jackson l'adoptent, qui plus est le même jour !

Le sourire de la Camarde n'est finalement pas si épouvantable que cela quand il est éclairé par les néons de Hollywood...

Merci aux immortels de trépasser : il nous frayent un bien doux passage.

En un superbe clin d'oeil : deux immortels passés l'arme à gauche le même jour : bonne pioche !

Pardon, bonne fauche la Camarde !


VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/kj7KcCHXoL4

mercredi 17 juin 2009

844 - Lettre à mon frère qui me reproche de ne pas travailler

Alfredo-Domingue,

Permets-moi d’exercer ici un droit de réponse par rapport à quelques insinuations à mon égard. Il n’est certes pas interdit de me critiquer, encore faut-il avoir les bonnes informations au lieu de se fier aux interprétations des uns et des autres.

Je n’ai jamais méprisé le travail ni fait l’apologie de la paresse, bien au contraire. Il faudrait être imbécile et irresponsable pour condamner le travail ! J’ai simplement raillé les matérialistes primaires qui font du travail une religion, qui n’ont que cela dans leur vie, qui sacrifient leur liberté à des causes vulgaires, gâchent leur existence à se plier aux pressions socioculturelles, victimes d’atavisme.

Chacun met sa fierté où il veut. Je ne mets certainement pas la mienne dans le fait de singer l’homme moyen, par définition très imparfait, pour ne pas dire inepte, attendu que l’homme moyen de nos jours est loin d’être ce fameux « honnête homme » épris de hauteurs, d’idéal, de progrès. Ce qui devrait être normalement la référence de tout bel esprit, de tout citoyen digne, mûr, soucieux non pas de gagner le SMIC mais de contribuer à l’amélioration de l’homme. Certes, voilà de bien grands mots… Hé bien justement, des grands mots c’est peut-être ce qui manque le plus à cette société d’obèses, de cartes de crédit, de canapés, de vacances à la mer et d’écrans plasma.

Personnellement je travaille beaucoup. Même les jours fériés. A ceci près que je ne suis pas payé pour cela et que les fruits de mon labeur ne se voient pas nécessairement : je ne fabrique pas des meubles, ne serre pas des boulons, n’engraisse pas d’animaux, non.

Moi je laboure les cervelles, édifie les esprits, affine les coeurs, élève les âmes.

Mon travail consiste à critiquer mes semblables abrutis de confort, avilis par la mollesse, gavés d’hérésies, à les réveiller de leur léthargie, voire à les éveiller à l’élémentaire intelligence. C’est un travail à la fois ingrat et glorieux. Entrer dans l’étable afin de convertir les ânes, prendre des coups, revenir à la charge, opposer la réflexion aux braiments, c’est mon métier.

Je montre l’exemple du vrai courage, celui qui consiste à oser dire non pas ce qui déplaît, scandalise ou provoque -ce qui serait bien puéril-, mais ce qui est JUSTE, VRAI, SAIN.

Indépendamment de mes propres intérêts.

Pourquoi tant de gens sont-ils si fiers de gagner leur vie ? Parce que, souvent, il n’y a rien d’autre pour eux. Ce siècle a divinisé le travail. Résultat, les caniches ont pris leur revanche. Quand ce ne sont pas les loups.

Je suis incapable de gagner ma vie par-moi-même. Je bénéficie d’ailleurs du statut d’invalidité pour « troubles comportementaux » qui me donne le droit de toucher une pension mensuelle. Ce n’est du vol ni de l’abus mais un simple droit. A partir de là, je n’ai de compte à rendre à personne.

Le fait de ne pas travailler ne m’interdit nullement de critiquer ceux qui travaillent, même si je bénéficie des efforts fournis par ceux-là que je critique. Nous sommes dans un pays démocratique où la liberté d’expression est sacrée. M’est-il interdit de critiquer une peinture sous prétexte que je ne suis pas peintre ? Un roman parce que je ne suis pas romancier ? Un gâteau pour la raison que je ne suis pas pâtissier ? Si la peinture est banale, le roman mal écrit, le gâteau immangeable, j’ai le droit de ne pas les aimer et de reprocher leurs œuvres aux auteurs.

C’est parfaitement légitime à partir du moment où la critique est fondée. Il en est de même pour le travail. Ce n’est pas parce que les travailleurs cotisent pour ma pension que je devrais bêler avec le reste du troupeau. Je ne suis pas le prostitué des cotisants. Je leur dois certes la reconnaissance sur le plan matériel (encore qu’ils ne soient responsables de rien puisque ce n’est pas eux qui font les lois et que sans ces lois protectrices des faibles auxquelles ils sont astreints je doute qu’ils acceptent tous de cotiser pour les invalides) mais je ne leur dois rien sur le plan moral. Penser avec justesse exige de ne dépendre d’aucune pression.

Précisons que les cotisations des travailleurs sont faites pour aller aux bénéficiaires. Sinon, quelle est leur raison d’être ? De plus ce système est très moral sur le plan politique : l’argent des travailleurs redistribué aux invalides est ainsi réintroduit dans le circuit, utilisé immédiatement pour l’acquisition de biens de première nécessité, contribuant ainsi à la bonne santé économique du pays.

Simple rappel : il est normal que dans une société ce soient les travailleurs qui cotisent pour les invalides et non l’inverse !

Alfredo-Domingue, il est regrettable de devoir émettre de telles évidences. Je me sens supérieurement intelligent face à la masse « ânesque » de ces travailleurs qu’on flatte de tous côtés et qui, se sentant si bien caressés, ne mordent plus, s’endorment, trouvent des charmes à leurs chaînes.

Les travailleurs que tu estimes tant sont, dans une bonne proportion, des opportunistes plus ou moins irresponsables, égoïstes, mesquins, qui ne voient que leurs intérêts personnels et qui font passer cela pour du courage, du civisme, de l’honnêteté. S’il n’y avait pas de lois protégeant les plus faibles, ces « honorables travailleurs » se laisseraient entraîner par la pente de leur nature mauvaise. La preuve : dépourvus de tout sens moral ils laisseraient volontiers à l’abandon les gens comme moi inaptes au travail, leur excuse en ce qui me concerne étant toute trouvée : je les critique !

Mais en même temps je comprends ce comportement étriqué consistant à ne voir que son nombril au sein de structures faites pour le bien de la collectivité, c’est humain. Quoi qu’il en soit je ne suis pas dupe du discours ambiant moralisateur dans le monde du travail.

Les héros du travail n’existent pas.

Dans le meilleurs des cas il n’y a que des braves gens honnêtes qui souhaitent vivre dignement, des gens qui aiment leur travail et le vivent comme un épanouissement, voire un réel amusement.

Dans le pire des cas, de grandes personnes immatures pour qui posséder une voiture qui brille, une maison de style Phénix, un compte en banque fourni représente le summum de la réussite et de la reconnaissance. C’est leur droit, je respecte leur manière de mener leur vie tant qu’ils ne m’imposent pas leurs vues, même si je ne partage pas leurs valeurs et que je les raille ouvertement parce que je préférerai toujours l’éclat de l’esprit à l’éclat d’une carrosserie de voiture. Chacun est à son niveau d’évolution. Je demande juste que l’on respecte également ma liberté de ne pas adhérer aux critères dominants.

Dans des cas encore plus douteux, il y a aussi les petits envieux qui aimeraient devenir aussi riches que leurs patrons sans l’avoir mérité.

Je me lève à 10 heures du matin, c’est très vrai. Est-ce un crime ? Si je me lève tard c’est que je me couche tard, m’ingéniant à bastonner verbalement jusqu’au cœur de la nuit mes semblables qui n’ont pas les moyens de réfléchir sur le sens de leur vie. Ou le non sens de leur travail.

Et d’ailleurs je n’ai pas à me justifier de l’heure à laquelle je me lève.

Bien des travailleurs pour qui leur emploi est l’unique repère important dans l’existence seraient incapables d’occuper intelligemment leurs journées s’ils se retrouvaient du jour au lendemain sans travail. L’alcool, la déprime, le suicide sont souvent les seules réponses au malaise des esclaves libérés de leur travail…

Des arguments sains, solides, honnêtes, je n’en manque pas pour promouvoir ma cause. Je t’invite à aller consulter mes textes traitant de la question.

Pour réfléchir sérieusement sur la question du travail et donner une chance aux plus courageux de se libérer totalement de la mentalité « dupontesque » qui aliène encore leur pensée à des causes ineptes, j’engage les esprits libres -ou aspirant à le devenir- à prendre connaissance des nombreux textes de mon blog traitant du travail :

http://izarralune.blogspot.com

Je souhaite que cette lettre contribue à mettre les choses au point et rectifie des erreurs de jugement. Il en va de mon honneur non seulement de pensionné pleinement assumé de l’AAH mais également de membre de la famille des IZARRA.

Raphaël
 

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/b3ee5853aa19ed6de9e2114aedb691d6/

Liste des textes

2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet