Moi je ne fais pas dans la finesse : mes idées politiques sont très arrêtées.
Et même primaires, archaïques, dépassés, périmées, rétrogrades, selon mes
adversaires.
J'assume le fait d'appartenir à l'espèce la plus haïe de ce siècle.
Je ne renie rien de ce que je suis, de ce que je crois, de ce que je pense,
de ce que je ressens. Et surtout pas mes outrances idéologiques, mes préférences
aristocratiques, mes pensées d'un autre âge, mes émotions élitistes.
Je fais honte aux droitards de tous bords. Et cela ne me regarde pas s'ils
rougissent de me voir si peu soumis à leurs codes d'eunuques. Si ces caniches
estiment que je dessers leur cause par mes propos francs, c'est leur problème.
Pas le mien. Moi je mords sans fioritures, pendant que ces trouillards bien trop
civilisés se contentent de mesurer prudemment leur langage.
Ces proprets en cols amidonnés parfumés à la lavande, véritables poltrons
du verbe n'osant pas employer les termes justes et vrais, authentiques castrés
en cravates soucieux de donner d'eux une image lisse, ont fait le choix de la
langue aseptisée, des attitudes de chiots et des batailles de salon en
dentelles. C'est leur affaire, pas la mienne.
Moi j'ai des crocs, du panache, plein de flamme, de la hauteur et des
valeurs.
Chacun est libre de m'admirer ou de me prendre pour un fou. Je ne force
personne à accepter d'admettre les évidences les plus âpres.
Je déplais aux coeurs édulcorés, horrifie les natures frileuses, choque les
sensibles, contrarie les hypocrites, tous incapables d'admettre les terribles
vérités que j'ose défendre sous leurs yeux.
Chacun a le droit de me qualifier comme il veut : raciste, fasciste,
homophobe, transphobe, grossophobe, sexiste, xénophobe, brutal, égoïste,
négationniste, complotiste, affreux jojo, anti-égalitariste, antiféministe,
dur, insensible et définitivement infréquentable...
Et peu importe que je me trompe, que je sois de bonne ou mauvaise foi, que
je nage à contre-courant de la société, de l'époque, de mes voisins de palier :
moi au moins je l'ouvre grand et rugis tel un lion, fracassant et lumineux,
plein de crinière et de force, d'âme et de feu !
A la différence de ces larves peureuses et policées qui surveillent leurs
mots en tremblant et qui préfèrent lâchement se taire, amoindrir leur discours,
ne pas faire de vague, se cacher dans leur trou à rat...
J'ai de la poigne, de l'envergure, de l'éclat, pendant qu'eux sont mous,
soumis, passifs. Même dans leurs positions d'attaque, ils ont perdu toute
virilité !
Bref, je suis de la droite radicale, extrême, ultime, pour la totale
liberté de pensée, d'expression, pour le droit d'être ce que l'on est, d'aimer
ou de haïr ce que l'on veut, qui l'on veut.
Un honnête homme normal, en somme.
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