Les médias et les politiques parlent de “barbarie” pour qualifier la décapitation d’une victime française par un terroriste.
Certes cela est barbare, on ne niera pas l’ignominie d’un tel acte.
Mais cette décapitation n’est pas plus bestiale ni plus ignoble que les décapitations légales de nos condamnés à mort qui furent en vigueur sur notre sol national jusqu’en 1981.
Pas plus horrible non plus est cette décollation à mains nues de la part du terroriste, perçue comme “sale”, que notre système institutionnel de mises à mort industrielles censées être plus “propres”, à travers des machines martiales diverses en action sur plusieurs points du globe en conflits.
Non cette décapitation n’est pas plus atroce que nos bombes atomiques dirigées vers d’autres humains pour les décapiter eux aussi, les démembrer, les pulvériser, les réduire en cendre massivement. Ces gens contre lesquels nous avons conçu nos patriotiques engins de destructions massives sont tout aussi innocents que la victime de cet assassin en Isère, que je sache.
Ces cibles au bout de nos canons, ce sont ni plus ni moins que des populations humaines, des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards, des handicapés, etc.
Ces cibles au bout de nos canons, ce sont ni plus ni moins que des populations humaines, des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards, des handicapés, etc.
L’inhumanité doit être condamnée partout où elle existe ou ne pas être condamnée du tout.
Entre sauvagerie du terroriste isolé et sauvagerie légalisée, prétendue honorable parce qu’effectuée sous uniforme militaire tricolore, les esprits intègres doivent demeurer impartiaux et ne faire aucune différence entre les deux, n’avoir aucune préférence pour l’une ou pour l’autre mais éprouver une égale détestation pour ces bassesses humaines, qu’elles soient légales ou non.
2 commentaires:
Il est arrivé que de parfaits innocents français aient le col tranché par la justice de notre république, je vous le rappelle... Des erreurs judiciaires, ça existe. Et puis notre république fut érigée sur des montagnes de têtes coupées, je vous le rappelle également. La gueuse laïque est l'enfant malpropre de la sanguinaire Révolution.
deux simples rappels, donc...
Raphaël Zacharie de IZARRA