Samedi 8 et dimanche 9 octobre 2011 auront lieu au Mans au pied de la Cité Plantagenêt la 34 ème édition des 24 HEURES DU LIVRES (nouvellement rebaptisée LA 25 ème HEURE DU LIVRE).
Plus bas je joins la liste des auteurs invités. Une liste interminable comme une soirée "match de football" suivie et commentée par des DUPONT sous alcool et abrutis au dernier degré...
Au XIX ème siècle les auteurs qui comptaient dans l'opinion ne dépassaient pas la trentaine. C'étaient les seules et VRAIES références, connues de tout le bon peuple respectueux et attentif à ces grandes plumes pédagogues, édifiantes, moralisatrices, soucieuses de l'élever et non de le rabaisser. Tous ces auteurs appartenaient au sérail des pères et enfants de la littérature classique. Parmi ces maîtres de l'art et de la pensée il y avait de la particule en fort pourcentage, du langage châtié à tire larigot, du grand chapeau d'artiste et du verbe d'envergure.
Aujourd'hui les seuls auteurs connus du grand public figurant dans la liste que j'ai jointe ne sont que des "peoples". Le reste, ce sont des DURAND et autres DUPONT parfaitement inconnus de la gent lectrice (je parle bien évidemment des lecteurs de culture classique).
D'où la pertinence de reposer le problème de la littérature et de sa place chez le grand public devenu "consommateur de culture". Cette horde d'anonymes en rangs serrés sous le chapiteau manceau attendant la rencontre d'un public gavé d'insignifiances littéraires a-t-elle encore un sens sur le plan littéraire à l'heure où l'écrit n'est plus qu'un vulgaire marché de consommation de masse débarrassé de son originelle pompe, laquelle était justifiée par l'origine noble de leurs rédacteurs et la hauteur de leur esprit ?
Jusqu'à la fin du XIX ème siècle surtout, seuls les aristocrates, les génies, les esprits d'exception (tous inspirés) écrivaient. A notre époque ce sont les crapules, les pornocrates, les acteurs de cinéma et les insignifiants qui écrivent, étouffant de leur sales et mauvaises productions les rares vrais écrivains encore existants.
Le livre aujourd'hui, c'est de la merde vendu à prix d'or : l'inanité sera toujours trop chère à l'achat.
Comme chaque année je vais aller assister à ce grand déballage de la littérature dupontesque et follement m'amuser de ce véritable le théâtre des vanités.
Ce genre de manifestation livresque est exactement l'inverse de ce que devrait être la promotion de l'authentique littérature : la mise en contact du public avec cette forte concentration d'inepties, voire de bassesses littéraires, a pour effet d'augmenter son abrutissement général au lieu de le diminuer.
La 25 ème HEURE DU LIVRE du Mans est à chaque fois pour moi l'occasion de rire de cette comédie pseudo littéraire et de m'inciter à m'élever encore plus dans les sphères glorieuses de la littérature izarrienne.
Je précise que pour les pensionnés comme moi l'entrée est GRATUITE et j'en profite d'autant plus pour railler les gogos qui acceptent de payer afin de se faire berner.
Il suffit de lire la liste des auteurs invités pour être dégoûté de la littérature contemporaine : afin d'atteindre un tel nombre d'auteurs il faut nécessairement baisser la qualité de leurs idées et de leur plume. Et encore, ce "festival des coquelets" ne représente qu'une infime partie de la montagne d'inanités livresques érigée chaque année en France.
En un mot et pour résumer, rien ne vaudra la littérature classique et izarrienne.
1 commentaire:
- Mince alors je parcours votre liste Raphaël et je ne vois point Melle Tristane Banon et ses soupes aux navetons :) Qu'en pensez-vous donc?
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