jeudi 31 octobre 2024

2216 - Les arbres et moi

Quand je sors en forêt, je pars à la rencontre de géants aux gueules dures, aux troncs inflexibles, aux bras  cassants, aux coeurs en bois et aux racines cachant plein d'histoires...
 
Les arbres sont des amis rêches au contact rude. Je me heurte à chaque fois à leur froideur de pierre et à leur silence séculaire. Ils prennent naturellement des allures augustes et leurs faces impassibles sont aussi impénétrables que le marbre.
 
Pas facile d'entrer en communication avec ces vastes statues végétales !
 
Pour paraître si austères, ces êtres tellement attachés à leur sol natal doivent penser à des choses bien profondes...
 
Plus ils pèsent lourd, plus leurs idées volent haut. C'est ce qui fait leur grandeur.
 
Vieux et noueux, ils semblent plongés dans d'insondables méditations... C'est peut-être d'ailleurs pour cette raison qu'ils ont les pieds sur terre et la tête dans les nuages.
 
Afin de mieux les approcher, je dois me montrer à la hauteur de leurs vues.
 
Avec leurs traits graves, leur peau rugueuse, leurs regards d'ogres, ils ne sont pas d'un abord aisé...
 
Je me confronte à leurs branches brutales comme si j'étais un fétu de paille, me sens une brindille devant leur présence imposante, me sais guère plus important qu'un roseau sous leur ombre écrasante.
 
Mais ce qui nous rejoint essentiellement, eux et moi, c'est qu'en dépit de nos pesanteurs et âpretés d'incarnés, nous portons en nous l’éclat des causes célestes et la légèreté des rêves.

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mercredi 30 octobre 2024

2215 - Je pulvérise le féminisme !

Je clame ouvertement mon antiféministe viscéral.
 
Je ne reconnais aucun droit aux femmes de se comporter comme des hommes.
 
Insensible aux revendications de ces pondeuses d'inepties, sourd aux caquètements idéologiques de cette volaille hystérique, indifférent aux doléances de cette espèce faite pour enfanter dans les larmes, je destine mes plus cinglantes répressions phallocrates à ces dindes  féministes.
 
Je crache sur leur autel putride.
 
Plus elles seront vindicatives, plus elles aviveront mes férocités.
 
Peu de beaux esprits -ou de virils tempéraments- assument d'exposer des positions aussi controversées que les miennes. Dans notre société aseptisée, rares sont ceux qui ont le courage de défendre les vues tranchées de leur âme intègre.
 
La plupart ont la trouille.
 
Ils préfèrent soit se taire purement et simplement, soit s'aligner veulement sur la pensée flasque de leurs contemporains castrés.
 
Ils choisissent la lâcheté intellectuelle et le confort social à l'éclat et la crudité des vérités éternelles.
 
Loin de ces avaleurs de petit lait et autres adeptes d'eaux plates, au lieu d'adopter les douceurs du mensonge et de me laisser caresser par l'air vicié de ces temps troublés, je me suis jeté avec gloire dans le feu !
 
Ce brasier céleste qui me galvanise et les brûle, eux les tièdes, eux les amorphes, eux les frileux !
 
De mon acier patriarcal je forge la massue avec laquelle je fracasse sans état d'âme les inconsistantes poteries doctrinales des suffragettes !
 
Je plume cette poulaille de gauche en rébellion contre la souveraine loi du mâle, je la vide, la broie, la réduis à ce qu'elle est en réalité : rien du tout.
 
Une fois dépecées, écrabouillées, anéanties, je place ces carcasses de bécasses sur le trône de leur infinie bêtise : le grill de l'ogre machiste triomphant que je suis !

Je ne fais qu'une bouchée de cette femelle engeance transformée en brochettes.

Ainsi finissent les adversaires de Zeus.

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mardi 29 octobre 2024

2214 - J'aime les vieux "fachos"

Moi j'aime les vieux "réacs".
 
Les vrais, les purs, les pas gentils.
 
Je me sens bien en compagnie de ces chardons à la dent dure, de ces loups aux vues carnassières, de ces citoyens cinglants et aigris, de ces enfants de la patrie mal vus à la poigne pas tendre du tout et à la pensée extrêmement droite !
 
C'est parce que leur verbe brûle de vérité qu'il me réchauffe tant le coeur...
 
Chez eux il y a des livres de Céline, des portraits de Pétain, des armes accrochées aux murs de leurs salons et plein d'autres choses pas jojos qui sont loin de me déplaire.
 
Ils parlent sec, pensent de façon tranchée, mangent tricolore, boivent de la vinasse de France, demeurent bornés en deçà de nos frontières et regardent  les étrangers franchement de travers.
 
Rien que pour ces quelques raisons qui paraissent futiles, ils ont toute mon amitié.
 
Leurs idées anguleuses sont taillées à la hache. Ils s'enflamment pour des querelles d'un autre âge, vouent leurs contemporains au fumier éternel, méprisent les moutons qui les entourent, détestent la démocratie qui les a vu naître.
 
Ils méritent mon estime.
 
Ces drôles d'oiseaux ne sont certes pas des mauviettes, eux au moins : ils volent aussi haut que les aigles, ne manquent pas de tempérament, chérissent la grandeur et cultivent chèrement le sens de l'honneur.

Voilà des hommes qui ne sont point des épaves !
 
Leur ciel idéal, même s'il semble bien noir aux yeux des frileux, n'en est pas moins éclatant. Ces parias de notre société aseptisée brillent tels des astres à travers mon regard complaisant.
 
Leur racisme -qu'il soit méchamment viscéral ou simplement civique-, leur idéologie enflammée, leurs défauts de fer, leur âme intègre ne rebutent que les faibles, les petits, les castrés : loin du flasque humanisme de notre siècle effondré, ils ruminent des sentiments de feu, de roc et de lumière !
 
Ils assument ce qu'ils sont sans masque ni excuse, ils défendent leur cause à visage découvert, fiers de leur rigueur, et affrontent avec courage les marées plates d'ovins au sang tiède.

Leur férocité non feinte me les rend drôlement sympathiques !
 
Ils ont l'immense avantage de détonner d'avec le reste des gens placides. Avec eux, le monde s'enrichit de caustiques différences et s'embellit de durables étincelles.

Ce qui a la vertu d'éclairer mes nuits peuplées d'ennui et de pimenter mes jours plombés de lassitude car avec les vieux "réacs", soyez certains que je m'amuse comme un fou !

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dimanche 27 octobre 2024

2213 - La surprise

Texte d'après un tableau du peintre Aldéhy

Depuis longtemps elle avait remarqué une forme vague s'agitant dans la brume, aperçu une figure claire brassant les flots, observé des mouvements incertains dans les marécages.
 
Quelle créature inquiétante, ou prodigieuse, pouvait donc se cacher sur ces eaux troubles, entre les herbes folles et les ombres mouvantes ?
 
Intriguée, rêveuse et ingénue, la jeune fille espérait voir un être fantastique surgir de cette végétation confuse.
 
Elle croyait aux spectres radieux, aux légendes étincelantes, aux étoiles tombées du ciel...
 
Amie du mystère, de l'étrange et du merveilleux, son coeur ne battait que pour des causes poétiques, lointaines, désincarnées.
 
Elle attendait que l'impossible se produise, la tête pleine de pensées lumineuses, l'âme aussi légère que possible.

Entre naïveté et idéalisme, elle cherchait l'exaltation.

Mais un matin la bête sortit des profondeurs et s'éleva dans les airs, juste devant ses yeux. Ce qui la réveilla brutalement de ses illusions.

Et ce qu'elle vit fut finalement bien mieux que ce qu'elle avait imaginé.

Un ange la salua de ses ailes blanches.

Eclatant de beauté, paré de sa robe somptueuse, il s'agissait tout simplement d'un cygne.
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samedi 26 octobre 2024

2212 - Promenade en forêt

Octobre est un ogre à la barbe ocre et aux haillons d'or.
 
Une immensité de braises sous un ciel de glace, un océan de flammes couchées sur le sol, un déluge d'étoiles éphémères mettant le feu sous nos chaussures mouillées.
 
Oui vraiment, l'automne est un fracas de couleurs cuivrées, une illumination d'arbres en deuil, une déflagration végétale aux étincelles pleines d'artifices.
 
J'entre dans la forêt comme dans un tombeau lumineux.
 
L'explosion de feuilles me réveille et l'orage d'oxygène me fait aussitôt tourner la tête. Les ombres m'écrasent, les troncs m'effraient, les senteurs m'allègent.
 
Mes pas en ce lieu résonnent telles des bombes dans un cimetière. Et il me semble que tous les hôtes qui s'y cachent les entendent.
 
Sous les crissements de mes semelles, je ranime des fantômes endormis. Rien qu'en marchant, je fais jaillir d'invisibles entités de l'humus. Juste en passant dans ce bois, je ravive des vieilles légendes oubliées...
 
La sylve se referme sur moi : elle m'embrasse de ses baisers jaunis et m'enveloppe de ses bras de cadavre.
 
La mort y apparaît toute dorée et l'air y demeure poisseux de mélancolie. Loin de la pureté des sommets, proche des lourdeurs de la terre avec ses parfums d'humidité et de pierre, la saison enflammée inspire au promeneur des rêves aussi funèbres que radieux.

Elle incarne dans toute sa splendeur la tempête statique et le tonnerre poétique.

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vendredi 25 octobre 2024

2211 - Je vis dans une cabane

Ca y est ! J'ai abandonné ma vie de citadin pour m'installer dans un trou, loin de tout, au fond d'une forêt.
 
Je suis à présent entouré de broussailles et je deviens l'égal des herbes et des arbres, au centre de nulle part, en un lieu d'oubli, juste sous l'immensité du ciel.
 
Avec quelques oiseaux pour seuls visiteurs, le vent pour naturelle ambiance et le temps infini devant moi.
 
Et, peut-être aussi, la lourdeur de l'ennui pour mes longues heures de léthargie à venir... Mais ce sera le prix de la paix, la contre-partie de cet exil vers l'essentiel, le plomb nécessaire à ma légèreté retrouvée.
 
Mais aujourd'hui, plus aucun matériel ne me pèse. J'ai laissé derrière moi les artifices de la civilisation. Désormais je n'ai besoin que d'air et de verdure, de cailloux et de nuages, d'aubes glacées et de crépuscules funèbres, ces joies âpres faites pour les âmes aguerries.
 
Et pour m'envoler dans ma nouvelle existence de marbre, je m'enivre sans mesure de solitude. Et de rien d'autre. L'isolement, ce cloître intérieur qui généralement constitue une source d'angoisse et de déprime pour le monde... Mais qui, ici, prend une valeur inestimable. C'est mon bien le plus précieux, mon trésor d'ermite, mon refuge d'aigle frugal.
 
Il ne me reste qu'à faire un feu et méditer.
 
Mes compagnies ne sont plus les mêmes. A la place des hommes, les bois. En guise de présences, les ombres des branches. Pour remplacer le bavardage, le choc de la hache, le chant de la flamme, l'éclat de mes pensées.
 
Et un confort de bête pour dernier luxe.
 
Et là, près de ma cabane, devant la braise qui se mêle à la cendre, j'adresse mes sobres mots à l'invisible en attendant que la nuit recouvre mon toit végétal de son voile suprême et le fasse disparaître tout-à-fait aux yeux de tous.

Demain matin je me réveillerai sous la lumière neuve de mon asile de rat heureux.

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mercredi 23 octobre 2024

2210 - Plouc

Moi je tire grande fierté de porter des bottes toutes crottées, d'adopter des coutumes de sanglier, d'arborer des allures d'ogre des bois.
 
Je suis un plouc.
 
Un vrai de vrai, un gros péquenaud des champs, un rustaud rural, une bête épaisse à la peau rêche et à l'âme tranchée.
 
Avec les pieds dans la boue et les vues plus basses que le fond du fossé, les pognes dans le fumier et les pensées dans la mare, la tête au ras des pâquerettes et le groin dans le cul des vaches !
 
Et les idées pas plus hautes que ça.
 
Je ne fais pas de manières. Loin des politesses parisiennes et des coquetteries en vogue, je ne fais guère dans le raffinement.
 
Mais dans l'authentique brute des broussailles, l'antique lourdaud de la cambrousse, le rustique arriéré de la friche.
 
Mes sentiments sont à couper à la hache. Mon coeur est fait non pour les fleurettes mais pour les enclumes. Je n'avale pas de l'eau tiède mais dévore des flammes. Je n'aime que les festins brûlants au goût de vie et de sang, les breuvages glacés, les ivresses carnassières et les rêves mortels.
 
Vêtu tel un gueux, aussi sale que possible, plus puant que la nature elle-même, je ne connais pas les chichis des chochottes enrichies. Je marche dans la bouse et m'assieds sur des souches.
 
Mes jours sont pleins d'orages et de lumière, de terre et de nuages, de flotte et de feu. Je les saupoudre soit d'épines et de purin, soit de cailloux et de paille : cela ajoute encore plus de piquant à l'aube et de saveur au crépuscule.
 
Sous mon chapeau, la tempête. Dans mes mains, des patates. Sous mes semelles, mes racines.
 
Et dans mes poches, rien que l'essentiel : l'air du terroir. Ce ciel qui sent tellement bon le terreau, cet azur qui ressemble tant à ma masure, cet éther qui m'est si cher, cette atmosphère que je préfère à tout le reste...
 
Dans mon trou de borné, je vis heureux comme un bûcheron corné.

Moi le bouseux, moi le glaiseux, moi le cul-terreux, moi le suiveur de mottes et non de modes, versé dans les rudesses des labours plutôt que dans les finesses de l'amour, plus proche des courgettes de mon courtil que des courbettes de la ville, je ne suis décidément pas une brindille parfumée de Paris !

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samedi 19 octobre 2024

2209 - Je suis un mâle primaire

Moi, je suis un macho primaire et radical, pur et dur, sec et tranchant.
 
Mon coeur de sanglier hirsute n'est ni tendre ni tolérant à l'égard des bichettes féministes mais au contraire âpre et féroce, rude et carnassier.
 
Loin de m'apitoyer sur le sort des femelles de gauche en larmes, j'enfonce le clou : au lieu de sortir mon mouchoir je brandis ma badine et cingle tout ce qui se révolte et gémit !
 
Je flagelle implacablement les porteuses de jupons en crise d'hystérie.
 
Mon antiféminisme est brutal, foudroyant, sans la moindre nuance.
 
J'écrase, aplatis, pulvérise toute résolution de suffragette en émoi ! Je suis une massue de masculinité en marche, un bulldozer de testostérone en ébullition, un rouleau compresseur de phallocratie explosive.
 
Je réduis à néant les caquètements de la volaille en rébellion.
 
Et crache comme un ogre, tonne aussi fort qu'un orage, fonce dans le tas ainsi qu'un taureau.
 
Puis déchiquette ce qui reste à mes pieds, tel un loup.
 
Après avoir magistralement fait taire cette engeance contestatrice, je jubile de satisfaction devant mes oeuvres d'utilité patriarcale.
 
Je ne fais pas dans le flasque humanisme gauchiste mais dans le vrai, l'authentique, l'universel progrès de la virilité.
 
Force, intégrité, vérité sont mes seules lois.

Châtiments et épines pour les émancipées, honneurs et caresses envers les soumises !

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jeudi 17 octobre 2024

2208 - Musique triste

Le violon s'afflige et moi, sans autre raison valable, je pleure.
 
Le poids du ciel tombe alors sur mes épaules et sous mes pas je sens toute la légèreté du vent.
 
Je suis écrasé et consolé tout à la fois.
 
D'immenses vagues de mélancolie s'abattent sur mon front et je me noie délicieusement dans un océan de spleen.
 
Je sombre et je m'élève en même temps.
 
La musique s'accorde mortellement à mon humeur.
 
C'est bête, mais la tristesse me donne des ailes, de l'envergure, plein de hauteurs.
 
Partagée entre lumière et larmes, mon âme monte jusqu'aux sommets de l'extase.
 
Sous les sanglots de l'instrument, je deviens un géant qui s'envole.
 
Le chant aussi grave qu'un marbre, noir et somptueux, lourd et majestueux, lentement m'emporte dans un crépuscule de gloire où les ombres sont des soleils et les ténèbres des aubes radieuses.
 
Et je ne sais plus si je gémis ou si je me réjouis...
 
L'archet, à travers les notes funèbres qu'il fait naître, en réalité frotte les cordes du Cosmos. Et me dévoile les mystères de la Création, ainsi que ses éclats.

Il injecte ses austères beautés dans mon coeur, exacerbant mes sentiments, avant d'aller déposer ma peine aux pieds des anges.

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https://youtu.be/IDmjO4WFlKM

mercredi 16 octobre 2024

2207 - Ma cabane au fond des bois

Certes il m'arrive de me morfondre comme un rat dans ma cabane perdue dans les bois, loin du monde, privé d'électricité, de confort élémentaire, d'eau courante et d'écrans en tous genres...
 
Mais cela ne dure jamais bien longtemps et il me suffit de chercher les fruits de la saison, de parfaire ma maison de branchages ou bien tout simplement d'allumer un feu pour chasser mon ennui et retrouver ma joie primitive.
 
Alors je ne pense plus aux artifices de la civilisation, tout occupé que je suis à des petits riens qui à mes yeux deviennent des oeuvres essentielles aussi éblouissantes que des rêves éternels.
 
Et je fais de ma minuscule affaire tout un univers plein d'enchantements.
 
Mes heures les plus humbles se peuplent de présences radieuses aussi réelles que des pierres précieuses et s'enrichissent de flammes pareilles à des êtres de chair. Des prodiges s'opèrent sous mon regard attentif. Je découvre des trésors sous les feuilles mortes, les arbres me dévoilent leur visage caché et la moindre étincelle se change en étoile.
 
J'accède à une dimension secrète.
 
Au milieu de la végétation sauvage, aux antipodes des cités bruyantes et superficielles, encerclé par la friche et la solitude, n'ayant pour glorieuse assise que l'humus, je trône souverainement sur mon royaume de broussailles.
 
Parmi les herbes folles, les fleurs rustiques et les fourrés, je m'étends et me repose, aussi auguste qu'un roi.
 
Avec mes terres si légères, mon toit si ténu, ma braise si modeste et mon âme si vaste, j'ai trouvé un bonheur à ma mesure, là-bas dans ce trou sans nom, quelque part entre la verdure et l'horizon.
 
Délesté de mes pesanteurs citadines, déconnecté des fibres futiles, débarrassé des liens superflus, débranché des fausses réalités, libéré des chaînes de ce siècle, j'aime aller me noyer dans la brume de cet asile épargné par les séductions de la modernité et demeuré aussi âpre et pur qu'aux temps bibliques.
 
Je veux m'éloigner des fureurs technologiques, fuir les stériles agitations, me retirer de la société, aller jusqu'au bout de mon chemin d'évasion pour me réapparaître sous la lumière et le vent, l'azur et la pluie, la neige et le soleil.

Là précisément où montent mes pensées ultimes et où se confondent naturellement l'aube et le crépuscule, le ciel et la forêt, le sol et les nuages.

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mardi 15 octobre 2024

2206 - Hommage à Christian FROUIN

Il était toute la légèreté du Vieux-Mans.
 
Une sorte d'entité illustre et furtive, une légende colorée du quotidien, une allégorie aux ailes vives virevoltant dans l'air de notre temps.
 
Sa carcasse élancée reconnaissable de loin annonçait invariablement de bonnes nouvelles : il passait dans les rues en laissant derrière lui un sillon de bonheur. Ses mots bénissaient et jamais ne maudissaient.
 
Il apparaissait comme le printemps sur les pavés, l'aube au-dessus des grisailles de la ville, l'étincelle au sein des torpeurs dominicales, le soleil sous la pluie : le personnage brillait en maintes circonstances et en toutes saisons de sa seule présence entre les murs de la cité antique.
 
Authentique surprise du jour, il offrait des fleurs aux passants qu'il croisait. Avec plein de fraicheur dans le coeur et autant d'azur dans les yeux.
 
Sans autre raison que par sincère amour de ses semblables.
 
Il abordait les gens de sa mine radieuse, qu'ils fussent riverains de toujours ou simples oiseaux de passage, et dans un geste de gratuité aux accents délicieusement surannés, fleurissait leurs poches d'une rose éternelle ou bien d'un coquelicot éphémère.
 
Sa façon à lui de laisser sa signature sur les âmes : tout en délicatesse.
 
Avec ses allures de papillon auguste, sa longue silhouette élégante, sa barbe de lumière et sa face grecque, il ressemblait à une statue palpitante.
 
Christian FROUIN, aussi surnommé "Frou-Frou", brûlait d'idéalisme, s'enflammait de compassion pour ses frères humains, lui qui déjà très tôt dans sa vie fut meurtri par l'Histoire.
 
Eprouvé par les tourments de son siècle, il avait su conserver intacte sa foi en l'espèce pensante.
 
Il croyait en le meilleur de l'Homme, laissant le pire au passé et peut-être aussi au pardon. Et préférait embellir l'avenir de son large sourire rempli d'espoir.
 
Véritable jardinier de la joie, il cultivait les beaux sentiments pour mieux récolter les richesses de l'Humanité.
 
Certes il n'appartenait pas au même camp que moi. Et se situait même radicalement à l'opposé. Lui le rouge, moi le bleu. Lui le progressiste, moi l'extrêmiste. Lui le doux, moi le dur. Pourtant j'éprouvais de l'estime pour cet adversaire idéologique. Bien qu'il fût athée, très à gauche et passablement rêveur dans ses prises de position, Frou-Frou se révélait un être foncièrement juste et naturellement bon, animé d'une flamme humaniste très pure.
 
Il incarnait la bienveillance et l'altruisme. Et je sentais en lui un souffle des hauteurs, entendais un évangile des sommets, percevais un trésor universel.

Il est parti droit au Ciel, je le sais.

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jeudi 3 octobre 2024

2205 - Installation sur la Lune

Depuis toujours je rêve de partir m'installer sur la Lune en n'emportant avec moi que l'essentiel : une souche de chêne, des pommes de pin, quelques fagots. Et puis peut-être aussi deux ou trois vieux livres d'images pour ne pas m'ennuyer et une bonne paire de sabots pour faire de belles balades.
 
Juste ce qu'il faut pour être heureux, loin de tout, là-bas sur le sol de cet autre monde.
 
Et passer ainsi une bonne partie de mon temps libre à contempler la Terre de loin, sans plus d'attaches, l'âme aussi légère que les pierres lunaires.
 
Me retrouver seul avec des ombres, des roches et des fantômes dans cet océan figé de régolithe.
 
Me perdre sur des routes sans nom, vers des horizons merveilleux ou effrayants, entre cratères sombres et plaines blanches... M'éloigner des vaines agitations terrestres, couper les ponts avec mes repères natals, prendre mes distances avec les bruits de la planète bleue et fouler ce royaume de mortel silence et de fatale beauté, les pieds couverts de cendre, le coeur débordant de sérénité, le front éclairé par la lueur atténuée du globe d'azur...
 
Demeurer à jamais hors des réalités prosaïques du plancher des bipèdes qui en ce siècle de tous les miracles technologiques ressemblent tellement à des veaux... Ou pire : à des machines.
 
Oui, je souhaiterais rompre avec mes racines de lourdeur et adopter des ailes de papillon pour parcourir ce désert de pure poésie... Ne garder de ma vie de terrien que les souvenirs les meilleurs, n'embarquer sur mon dos que les bagages les plus indispensables, n'emmener avec moi que les choses réellement vitales : de quoi m'asseoir sur un reste d'arbre et faire du feu en lisant des ouvrages de gravures d'Epinal.
 
Telle serait ma plus grande joie de vagabond sidéral.
 
Alors, du fond de mon foyer campagnard, assis au bord de l'âtre, je regarde brûler les boules résineuses mêlées de branches sèches qui crépitent ensemble.

Fasciné par l'humble flamme et ébloui par les étincelles jaillissant de ma cheminée, au coeur de la nuit j'attends l'heure propice pour m'endormir, doucement emporté par mes songes, entouré par la sylve, bercé par le vent, déjà oublié du reste des hommes.

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Liste des textes

2262 - Homme de feu
2261 - Rencontre du troisième type
2260 - Voyage
2259 - Déprime
2258 - Fiers de leur race
2257 - La fille lointaine
2256 - Le Noir méchant
2255 - L’attente
2254 - J’ai entendu une musique de l’an 3000
2253 - Le modèle
2252 - Blonde ordinaire
2251 - Mâle archaïque mais authentique
2250 - La femme et la flamme
2249 - Voyages au bout de la terre
2248 - Ma chambre
2247 - Le vieil homme entre ses murs
2246 - Le mouton
2245 - Vous les mous, les mouches, les mouchards
2244 - Mon humanisme fracassant
2243 - Ma cabane sur la Lune
2242 - Les marques rouges du ciel
2241 - Je reviens !
2240 - Une fille de toque
2239 - La légèreté de la Lune
2238 - Janvier
2237 - Elena Yerevan
2236 - Oiseaux de rêve ?
2235 - J’irai vivre à la campagne
2234 - Fiers de leurs péchés
2233 - Deux faces
2232 - Le soleil de la jeunesse
2231 - Dans les bois
2230 - Nuit de vents
2229 - Mon fauteuil de lune
2228 - Le sourire d’une marguerite
2227 - Je ne suis pas antiraciste
2226 - Qui est-elle ?
2225 - L’arc-en-ciel
2224 - Je suis parti dormir sur la Lune
2223 - La sotte intelligence
2222 - Leurre ou lueur ?
2221 - Clinchamp, cet ailleurs sans fin
2220 - La tempête Trump
2219 - Femme de lune
2218 - Une plume de poids
2217 - Douches glacées
2216 - Les arbres et moi
2215 - Je pulvérise le féminisme !
2214 - J’aime les vieux “fachos”
2213 - La surprise
2212 - Promenade en forêt
2211 - Je vis dans une cabane
2210 - Plouc
2209 - Je suis un mâle primaire
2208 - Musique triste
2207 - Ma cabane au fond des bois
2206 - Hommage à Christian FROUIN
2205 - Installation sur la Lune
2204 - Barreaux brisés
2203 - Affaire Pélicot : juste retour de bâton du féminisme
2202 - L’abbé Pierre, bouc-émissaire des féministes
2201 - Par tous les flots
2200 - Votre incroyable aventure !
2199 - Je ne suis pas en vogue
2198 - Jadis, je rencontrai un extraterrestre
2197 - Dernière pitrerie
2196 - Alain Delon
2195 - Je déteste les livres !
2194 - L’esprit de la poire
2193 - Je ne suis pas citoyen du monde
2192 - Ma cabane dans la prairie
2191 - Devant l’âtre
2190 - Plus haut que tout
2189 - Pourquoi la femme vieillit si mal ?
2188 - Je prends l’avion
2187 - Sous la Lune
2186 - La pourriture de gauche
2185 - Je dors à la belle étoile
2184 - L’obèse et l’aristocrate
2183 - Le hippy et moi
2182 - Croyant de feu
2181 - Les gens importants
2180 - Le Beau
2179 - Michel Onfray
2178 - J’irai cracher sur leurs charentaises !
2177 - Clodo
2176 - Corbeaux et corneilles
2175 - Un dimanche plat atomique
2174 - Promenade en barque
2173 - Juan Asensio, ce rat lumineux
2172 - Il va pleuvoir bientôt
2171 - Au bord de la lumière
2170 - Dans mes nuages
2169 - J’ai dormi dehors
2168 - Les roses
2167 - Perdu en mer
2166 - Un jeune heureux
2165 - Le vagabond
2164 - Un ogre
2163 - Brigitte
2162 - Les gens simples
2161 - L’azur de Warloy-Baillon
2160 - Cause majeure
2159 - Je n’ai aucune élégance
2158 - La rivière
2157 - Il n’est pas raciste
2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1683 - Deux pures poires
1682 - La copie
1681 - Vous le connaissez
1680 - Le prix de la beauté
1679 - Vie d’élite
1678 - Ciels nuageux
1677 - Les fourmis
1676 - Deux étoiles
1675 - “Réac”
1674 - Solitude
1673 - La Lune et moi
1672 - Choc des esprits
1671 - De la fosse à la lumière
1670 - Une affaire
1669 - Les fleurs
1668 - Tristesse
1667 - France droite
1666 - Une inconnue
1665 - La féministe
1664 - Monsieur Toulemonde
1663 - “Corsica”
1662 - Tour du monde
1661 - Le dirlo
1660 - Porcs du masque
1659 - La coche et le lion
1658 - Les deux mondes
1657 - Les coeurs d’or
1656 - Je suis un méchant
1655 - Les manuels
1654 - Une turque sidérale
1653 - Une brise
1652 - Le loup
1651 - Le hibou
1650 - Les beaux becs
1649 - Une trisomique diplômée
1648 - Madame lalouche
1647 - Dans le froid
1646 - Une ombre
1645 - Préface des "Fleurs du Mal"
1644 - Mes réponses à un athée radical
1643 - L'esprit qui panse
1642 - Demi-dieu
1641 - Au sujet de la pédophilie chez les musulmans
1640 - Vieille célibataire
1639 - Le cancre
1638 - Les grands noms
1637 - Un milliard d'années
1636 - Disparitions en forêt
1635 - Sous-doué et insensible
1634 - Euro de merde !
1633 - Page noire
1632 - Vieille école
1631 - Progrès
1630 - Né pour voler
1629 - Naître pour fleurir
1628 - Réception de pingre
1627 - La banquise, ça fond aussi
1626 - Amoureux
1625 - Qui sont les vrais racistes ?
1624 - Le prix de l'amour
1623 - L'antiraciste
1622 - Le Juif
1621 - Le raciste
1620 - L'ange
1619 - Le gauchisme, c'est l'obscurantisme
1618 - Rien à vendre
1617 - Chanson d'amour
1616 - France d'hier
1615 - Les caricaturistes de Mahomet
1614 - Vol simple
1613 - La couleur de l'amour
1612 - Monsieur Ducon
1611 - Terre plate
1610 - La russe mystérieuse
1609 - Lettre à RYSSEN
1608 - Danse nuptiale
1607 - Une étoile
1606 - Têtes d'Antifas
1605 - Reconfinement
1604 - Histoire d'un néant
1603 - Masquez-vous définitivement !
1602 - Rêve de Russie
1601 - Mozart, l'art mou
1600 - Pain maudit
1599 - Or de prix
1598 - Epris d'une pierre
1597 - L'esprit gauchiste
1596 - La femme venue de la Lune
1595 - Drôle de dieu
1594 - Tomate révolue
1593 - La gauche
1592 - Les tableaux érotiques d'Aldéhy
1591 - Fille de France
1590 - L'amour, ça gèle les doigts de pieds !
1589 - Ivre de givre
1588 - Eau froide
1587 - Burcu Güneş
1586 - Anti-romantique
1585 - Mon livre édité par Conversano
1584 - Facho
1583 - Le sommet de la droite
1582 - Les hauteurs du temps
1581 - Carré magique
1580 - Pensée malade
1579 - Un regard en arrière
1578 - Interview exceptionnelle
1577 - Jean-Claude LADRAT
1576 - Ville fantôme
1575 - Mon analyse sur le virus
1574 - Rom à face de rat
1573 - Emoi au marché
1572 - Une étoile dans le potager
1571 - Voyage autour de mars
1570 - Les ailes du marché
1569 - La marchande de fruits et légumes
1568 - Rat crevé
1567 - Le terreau du ciel
1566 - Chaque peuple dans son pays !
1565 - Réponse aux appels de lutte contre l'homophobie
1564 - Réponse à un "hypersensible"
1563 - L'immortalité du sable
1562 - Je suis intolérant !
1561 - Une odeur
1560 - Décès de Michou
1559 - Une présence céleste
1558 - Face de Lune
1557 - Une lumière dans la ville
1556 - Une question de lumière
1555 - "Les Fleurs du Mal"
1554 - Les gauchistes sont des larves
1553 - Mirabelle
1552 - L'infini
1551 - Une journée bien remplie
1550 - Vénus aux trois fromages
1549 - Rêve glacé
1548 - Neige sans fin
1547 - Vue perçante
1546 - Acuité esthétique
1545 - Mots de face
1544 - Plume d'esprit
1543 - Vue du Nord
1542 - Froid et solitude
1541 - Le sens du ciel
1540 - Plume d'autruche
1539 - France sombre
1538 - De gauche à droite
1537 - Paradis blanc
1536 - Eternité d'un printemps
1535 - Les deux faces du monde
1534 - Le gauchisme ou la pensée à l'envers
1533 - Plongeon céleste
1532 - L'oiseau volatil
1531 - Les vagues de Vénus
1530 - Poireaux du ciel
1529 - France, encore un effort pour la diversité !
1528 - Sel de terre
1527 - France propre
1526 - Artichauts
1525 - Les vieux romantiques
1524 - Ma plus grande frayeur
1523 - Une route vers l'infini
1522 - Un enfant pas comme les autres
1521 - Banane absolue
1520 - Une flamme blanche
1519 - Interview
1518 - Ailleurs
1517 - Le mime Marceau
1516 - Lune noire
1515 - Lettre au maire de Saint-Malo
1514 - Nos pauvres criminels
1513 - Migrants de France
1512 - Fièvre d'esthète
1511 - L'air de terre
1510 - Turquie
1509 - L'importun
1508 - Repas pas fin
1507 - Femme, tu n'avorteras pas !
1506 - Mes vrais amis
1505 - Berger des lourdauds
1504 - Eau-de-vie
1503 - Pluie féconde
1502 - Justice pour les faibles !
1501 - Une russe normale
1500 - Paix sur la Lune
1499 - Eloge funèbre pour mon oncle Henri
1498 - Pot de nouilles
1497 - Je volais
1496 - Salade cosmique
1495 - Vertige architectural
1494 - Je veux la gloire !
1493 - L'envoyée
1492 - Particule essentielle
1491 - Du sable à l'horizon
1490 - Multiculturalisme
1489 - Du sol au Soleil
1488 - Ben Laden
1487 - Je pissais dans la mer
1486 - J'étais dans le ciel
1485 - France
1484 - Boris Le Lay
1483 - Tel que je suis
1482 - Mai
1481 - Marie-France
1480 - Insultes à l'adresse de Chantal Goya
1479 - Pour l'amour de l'Art
1478 - Affaire du faux-Rimbaud : documents complets
1477 - Ingrid Bétancourt, un succès médiatico-commercial
1476 - Un article du "Monde" sur moi !
1475 - L'affaire Gautier-Sauvagnac en trois textes
1474 - Editeur de pigeons
1473 - Réponse aux mineurs de fond
1472 - Odieuse exploitation de la misère sexuelle affective
1471 - Infirmité-spectacle ou leçon de vie ?
1470 - Décès de Farrah Fawcett : de la beauté à la pourriture ?
1469 - Bulletin météo des abrutis
1468 - Pour concurrencer MEETIC
1467 - Frédéric Mitterrand n'est pas un hors-la-loi !
1466 - Tony Musulin, héros des minables !
1465 - Mickael Jackson victime des apparences
1464 - Interview par une journaliste du "Point"
1463 - Suis-je l'auteur de la photo de Rimbaud ?
1462 - Qui est Jean-Pierre Herlant ?
1461 - Indispensables imbéciles
1460 - Bétancourt, la plage, les vacances
1459 - Envoyé à un voyant
1458 - Roms : humanisme pervers
1457 - Houellebecq, roi des "concierges en révolution"
1456 - Expulsion de Roms, réactions à tort
1455 - Baisers publics de sodomites
1454 - Amusante étude universitaire sur IZARRA
1453 - Retraites : jeunesse sénile !
1452 - Prénoms à haute résonance izarrallergène
1451 - Noël : fulgurante élévation du niveau de connerie
1450 - A un membre de FACEBOOK me demandant d'intervenir...
1449 - Tour d'horizon sur le vent médiatique
1448 - Drame au Japon : catastrophe de riches
1447 - Frilosité des catholiques intégristes
1446 - Singeries hollywoodiennes
1445 - Patrick Poivre d'Arvor, auteur sans talent
1444 - La grande habileté des escrocs
1443 - IZARRA vu par ses contemporains
1442 - DSK réhabilité ?
1441 - YAHOO : niveau de connerie très élevé
1440 - Les JMJ
1439 - Le silence d'Anne Sinclair
1438 - Le mystère des primaires
1437 - Hollande-Aubry : théâtre politique
1436 - Le Mans : reposons la question de la littérature
1435 - Tintin : les dents de la mer-ique
1434 - Tintin et Spielberg
1433 - Contre le discours émotionnel des adeptes de Raoni
1432 IZARRA sur WHOHUB
1431 - La bêtise des psychogues
1430 - Durban : sommet du ridicule
1429 - Condamnation de Chirac : honteux !
1428 - Pourquoi je n'irai plus jamais voter
1427 - Mars ou crève !
1426 - Le bonheur perdure en Corée du Nord !
1425 - La prétendue crise : odieux chantage au suicide
1424 - Le beau discours de Sarkozy
1423 - Le froid des Duponts
1422 - Présidentielles : insignifiances politiciennes
1421 - Je ne suis pas “Charlie”
1420 - Pour le buzz pathétiquement rampant !
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet