La beauté me galvanise, me purifie, m'élève.
L'harmonie des formes et la féerie de la vie, la majesté du Cosmos et la symphonie de ses ondes, l'esthétique des choses et le mystère des êtres, l'éclat des hauteurs et la grâce des traits constituent autant de muettes tempêtes qui submergent l'esthète, émerveillent l'humain, ébranlent le mortel que je suis.
L'Art, plus que la souffrance, l'ombre ou la volupté, me fait prendre conscience qu'une cause suprême nous gouverne : un principe supérieur qui répand dans toutes les directions ses rayons de vérité. Le beau est l'expression immédiate de la Création qui brille dans ses cimes comme dans ses gouffres. Même l'excrément, la charogne et la vermine qui nous semblent répugnants, vils, immondes, incarnent en réalité les glorieux témoignages du génie céleste qui fait des roses avec de la merde, des bébés avec de la pourriture et des étoiles avec de la cendre.
Les sommets bousculent l'Univers, allègent les lourdauds, font frémir le marbre et chavirer les astres. Et sauvent les abrutis.
L'azur, la grandeur, la poésie sont la nourriture des coeurs sensibles, la respiration des esprits nobles, l'ivresse des âmes éveillées.
Signe tangible des clartés de l'invisible, efflorescence du ciel, lumière faite chair, son, caillou, herbe, diamant, humus, brume, flamme, visage, la splendeur du monde et de ses hôtes procède de la dignité divine : c'est non seulement un hymne à la gratuité mais encore la gloire du superflu.
L'harmonie des formes et la féerie de la vie, la majesté du Cosmos et la symphonie de ses ondes, l'esthétique des choses et le mystère des êtres, l'éclat des hauteurs et la grâce des traits constituent autant de muettes tempêtes qui submergent l'esthète, émerveillent l'humain, ébranlent le mortel que je suis.
L'Art, plus que la souffrance, l'ombre ou la volupté, me fait prendre conscience qu'une cause suprême nous gouverne : un principe supérieur qui répand dans toutes les directions ses rayons de vérité. Le beau est l'expression immédiate de la Création qui brille dans ses cimes comme dans ses gouffres. Même l'excrément, la charogne et la vermine qui nous semblent répugnants, vils, immondes, incarnent en réalité les glorieux témoignages du génie céleste qui fait des roses avec de la merde, des bébés avec de la pourriture et des étoiles avec de la cendre.
Les sommets bousculent l'Univers, allègent les lourdauds, font frémir le marbre et chavirer les astres. Et sauvent les abrutis.
L'azur, la grandeur, la poésie sont la nourriture des coeurs sensibles, la respiration des esprits nobles, l'ivresse des âmes éveillées.
Signe tangible des clartés de l'invisible, efflorescence du ciel, lumière faite chair, son, caillou, herbe, diamant, humus, brume, flamme, visage, la splendeur du monde et de ses hôtes procède de la dignité divine : c'est non seulement un hymne à la gratuité mais encore la gloire du superflu.