L'exclusion telle qu’elle est généralement décrite par des observateurs
alarmés est un phénomène extra marginal. Elle ne concerne qu'une infime partie de
la population. On voudrait nous faire croire que cette forme extrême d’exclusion
sociale est une généralité, c'est faux !
En France, pays de sécurité alimentaire, médicale, technologique et d'extrême opulence, la "misère" est un abus de langage.
En France, pays de sécurité alimentaire, médicale, technologique et d'extrême opulence, la "misère" est un abus de langage.
Les "miséreux", selon la définition générique, ne sont que des insatisfaits
capricieux s’estimant mal lotis tandis qu’ils croulent sous les richesses. Ou
bien des malades mentaux qui font la manche alors que rien financièrement ne les y oblige puisqu’ils sont pensionnés. Beaucoup de tricheurs aussi parmi
les mendigots (j’en débusque parfois directement dans la rue en les
interrogeant sur leurs revenus sociaux parallèles).
Cela dit je reconnais qu'il y a un réel problème quant au logement, au prix
des loyers pour la plupart des faibles revenus. Il est vrai que certains loyers
absorbent une grande partie des faibles revenus. Mais il existe des solutions,
parmi lesquelles une que j'applique moi-même (non pas surtout par souci
d'économie mais par simple habitude et confort, mon bien-être hivernal étant
de vivre en harmonie avec la saison) et qui consiste à s'adapter aux
températures naturelles en ne chauffant pas l'hiver. Un mode de vie sain
(sport, locomotion musculaire, esprit positif) permet de se passer
avantageusement de chauffage.
Le simple fait de l'existence des “Restaurants du Coeur” et
autres entreprises bénévoles ou étatiques du même genre est la preuve de
l'opulence de notre pays et de l’efficacité de son organisation
d’entraide.
Certes on a remplacé la pénurie de travail par de la générosité. Mais je ne
vois pas en quoi cette solution n’en serait pas une à long terme puisque le but
de la mécanisation industrielle de toute société moderne est de libérer du
travail un maximum de citoyens. Le progrès industriel, n’est-ce pas
précisément de faire bénéficier de l’abondance et de la qualité aux multitudes à
moindre coût ?
Ce fonctionnement est d’ailleurs parfaitement viable.
Le problème, c’est la mentalité des bénéficiaires qui veulent tous
travailler alors que dans cette société industrialisée le travail fait
fatalement défaut, ce qui est exactement le but désiré selon la logique de cet
ordre économique : rendre le travail rare, l’alléger, le faciliter, l’humaniser
si on peut dire, en le confiant à des machines, en le structurant de manière
idéologique au service de l’Humanité de la même manière, pour prendre un
exemple emblématique, que les photos de Mars, de Jupiter ou de la Lune ainsi que
les découvertes fondamentales qui en sont issues sont livrées gratuitement au
monde entier par la NASA.
Tel est le paradoxe de notre civilisation industrielle : on fait tout pour
libérer les gens du travail en les remplaçant par des machines, par
des fonctions autonomes de plus en plus plus efficaces, et pourtant les
bénéficiaires de ce modèle réclament quand même du travail, c’est à dire de
l’esclavage.
Les “Restaurants du Coeurs” sont l’illustration parfaite de l’aboutissement
de ce principe : la société offrant ici ses excès de productions aux gens au
chômage, c’est à dire aux citoyens libérés des chaînes du travail. La formule
idéale. Sauf que personne n’est content de l’image de ce système considérée
comme dévalorisante.
Voilà le grand paradoxe de notre société qui souffre non pas de misère
mais d’abondance mal assumée.
VOIR LA VIDEO :
https://rutube.ru/video/7911bbaa3194263ebcf4d0c32b384fe2/
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