Il se dégage de ces physionomies un esprit commun, une impression générale : on sent chez ces personnes la haine du beau, du vrai, du juste.
Une colère induite par une évidente immaturité, une ignorance des choses vraies concernant les êtres et le monde.
Le goût de la transgression, la révolte contre le sacré.
Des visages juvéniles, lissés par la mollesse des moeurs. On devine des existences aseptisées, des hommes et des femmes non faits, comme avortés, non confrontés à l'âpreté de la vie et hyper-protégés. Des citadins dégénérés, légers, artificiels, comme des lapins fragiles élevés en clapiers.
Des éternels gamins à la fois vulnérables et hargneux, à la peau fine, délicate, accoutumée aux crèmes cosmétiques et au chauffage électrique.
Des personnalités minces qui n'ont pas vécu, des idéalistes d'opérette ayant été plus souvent confrontés aux clartés blafardes et réconfortantes de leurs écrans qu'aux brûlures du soleil et aux morsures de l'hiver.
Des théoriciens de l'écologie de salon n'ayant eu aucun contact avec l'humus des champs.
Des combattants idéologiques aux mots édulcorés très politiquement corrects, des décadents aux doigts trop sensibles pour tenir une authentique plume de plomb !
Ces têtes brûlées des causes délirantes éprouvent des sentiments de caniches, des ivresses insignifiantes qui se lisent dans leurs regards fades, pâles et plats de veaux élevés aux biberons tièdes.
Ce ne sont que des êtres de paille, des fétus d'humains, des guerriers pleins de vent, de vulgarité et de néant.
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