Depuis que j’ai décidé de
voir la réalité selon mon propre jugement, hors des écrans officiels et de
ses banalités simplistes, de ses analyses frelatées, de ses
stéréotypes idéologiques ou de ses conformités pré-mâchées, je ne crois plus en
cet ordre des choses tel qu’il nous est présenté : nous les bons eux les
méchants, ici le vrai là-bas le faux, aujourd’hui la clarté hier
l’obscurité.
Parce que le mensonge
rassure et la vérité blesse, et surtout parce que l’illusion fait vendre, les
principaux organes médiatiques ont tout intérêt à désinformer.
Non l’égalité n’existe
pas, non la liberté n’est pas dans l’urne, non la grêle et la pluie ne nous
empêchent ni de vivre ni de sortir, non l’homosexualité n’est pas naturelle, non
les Noirs ne sont pas des Blacks, non l’amour n’est ni ce miel aseptisé ni ce
cornichon vulgaire colportés par les
usines à images de Hollywood, oui les hommes et les femmes vont vieillir puis
mourir.
Je crois que
l’intelligence a tous les droits et surtout celui de juger. Il y a des
hiérarchies, partout. La beauté des êtres, la force des âmes, la qualité
des esprits instaurent des échelles de valeurs d’inspiration
divine.
Il y a les sots et les
subtils, les ruminants et les éveillés, les vils et les glorieux, bref il y a
les petits et les grands, et le ciel et la terre ne sont pas faits pour
former ensemble, au nom de l’équivalence, une bouillie informe mais pour être
séparés.
Par nature, le soleil
éclaire les abîmes.
Alors que jamais les
ténèbres ne pourront assombrir la moindre étoile.
L’astre dispense
gratuitement sa lumière aux ânes et l’ombre est fatalement anéantie par la
clarté. C’est l’oiseau de haut vol qui doit commander à la vermine de le
rejoindre et non l’inverse !
La parité est une
hérésie. C’est justement parce que les gens sont inégaux que les uns peuvent
aider les autres.
La solidarité est
nécessairement basée sur l’inégalité, non sur l’uniformité des citoyens. Si nous
étions réellement tous pareils, l’entraide, la fraternité, la pédagogie, la
course à vélo, les compétitions, les diplômes, etc. n’auraient pas lieu d’être.
C’est parce que nous ne nous ressemblons pas, parce que nous sommes tous
différents, plus ou moins doués, plus ou moins avantagés, plus ou moins
éducables, plus ou moins réceptifs, parce que nous sommes tous uniques, parce
que nous sommes tous des individus et non des clones que nous sommes
interdépendants et jamais interchangeables.
Un médecin n’a pas les
connaissances, les expériences, la sensibilité d’un astronome. Par incompétence
de la vie politique, un clochard aura très peu de chance de devenir président de
la république. Au nom de la sécurité aérienne, nul n’acceptera qu’un
trisomique devienne pilote de ligne.
Si nous étions égaux nous
n’aurions pas besoin les uns des autres.
Nous sommes des apprentis
de chair et d’esprit parvenus à divers degrés d’élévation sur le chemin de notre
humanité et non de pures mécaniques toutes identiques, non des robots
indifférenciés, non des voitures de série toutes semblables.
L’égalité est
faite pour les machines, pas pour les personnes.
Sans dissemblance, pas de
progrès possible. Une forêt dont les arbres seraient tous exactement à la même
hauteur ne serait pas viable. Ce qui fait la vitalité et la prospérité d’un tel
système, c’est le déséquilibre des chances et la répartition aléatoire de la
force et de la faiblesse entre les éléments qui le constituent. Les petites
pousses doivent lutter âprement pour se faire une place au soleil tandis que les
arbres centenaires se la coulent douce en leur faisant de l’ombre et c’est très
bien ainsi.
Eclairer autrui peut aussi consister à le priver de confort et de chaleur afin de lui donner le goût de la croissance. Pour le bien commun, chacun doit être à sa place. Chacun doit avancer à son rythme et non pas se placer artificiellement sur une même ligne universelle. L’ascension harmonieuse des esprits n’a rien à voir avec le pas militaire forcé.
Eclairer autrui peut aussi consister à le priver de confort et de chaleur afin de lui donner le goût de la croissance. Pour le bien commun, chacun doit être à sa place. Chacun doit avancer à son rythme et non pas se placer artificiellement sur une même ligne universelle. L’ascension harmonieuse des esprits n’a rien à voir avec le pas militaire forcé.
Le
nivellement des bipèdes décrété par notre système démocratique est la négation
de leur individualité, l’aliénation béate et irresponsable de leur liberté
intime, le viol de leur esprit.
Respecter les hommes c’est reconnaître leurs tares
comme leurs vertus, c’est les considérer non sous l’angle unique de la froide
droiture républicaine mais sous l’oeil critique, partial et chaleureusement
humain du bel esprit qui juge, jauge, compare, sélectionne, discrimine, bref qui
les examine non pas selon des critères imbécilement égalitaires mais au cas par
cas selon le niveau de conscience et les mérites de chacun.
La vraie richesse du monde n’est pas dans sa standardisation mais dans ses aspérités.
VOIR LA VIDEO :
https://rutube.ru/video/22d550caeb2e2e098e4504841efed036/
https://youtu.be/dpymf1vVWy8
La vraie richesse du monde n’est pas dans sa standardisation mais dans ses aspérités.
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https://rutube.ru/video/22d550caeb2e2e098e4504841efed036/
https://youtu.be/dpymf1vVWy8