samedi 17 septembre 2022

1893 - Les artifices du spirituel

La grande mystification chez les initiés de la spiritualité se résume à peu de chose : l'habit.
 
Avec leur bout de tissu, ces âmes supérieures essaient d'éblouir les gogos que vous êtes.
 
Tous ces porteurs de toges en réalité sont des clowns.
 
Pape, Dalaï-Lama, imams, rabbins, tous médiatisés, sont les plus célèbres pitres. Mais il y a également les autres, moins illustres, voire décriés : chamans, gourous, allumés du coin ou exotiques de maintes espèces, etc.
 
Connus du grand public ou non, ces adeptes de la visibilité à tout prix qui arborent leurs glorieux apparats ont en commun leurs talents de gugusse.
 
Leur déguisement de chefs spirituels fait office de nez rouge.
 
Ce que vous ne soupçonnez pas, c'est que sous la bure austère du moine, la mitre éclatante de l'évêque, les plumes dorées du sorcier indien, les couleurs flatteuses du mysticisme, et même la nudité absolue du sadou, il y a l'ordure.
 
Ou si vous préférez, l'ordinaire.
 
C'est-à-dire que derrière ces vitrines de noblesse, de sagesse, de pureté, il y a... vous et moi.
 
Ni plus ni moins.
 
Ces petits dieux ne sont que des hommes : des bipèdes attachés au prestige de leur image. Autrement dit des saltimbanques de l'illusion.
 
Des turlupins, des charlots, des bouffons.
 
Ce sont des humains avec leurs tonnes de défauts, leur part de merde, leur lot de médiocrité, leurs minuscules mérites, leurs miettes d'intelligence, leur vaste bêtise, leur immense vanité.
 
Bref, ce sont tout simplement des gens de la Terre, vos voisins, le quidam que vous croisez dans la rue, vos amis, vos connaissances de bistrot, et même vos têtes de Turc. Et surtout, votre propre reflet dans le miroir.
 
Sauf qu'ils sont vêtus comme des Arlequins de cirque. Pour faire plus sérieux.
 
Personnellement, plus ces religieux tiennent à se signaler par leurs costumes célestes, plus je les tourne en dérision.
 
Les seuls qui m'inspirent confiance, ce sont les ermites, les clodos éveillés, les pouilleux et autres va-nu-pieds insoucieux de leurs apparences qui sont en accord avec les sommets intérieurs qu'ils vivent.
 
Et encore, seulement si leurs haillons, leur crasse et leur laideur ne sont pas des prétextes pour me séduire... Je dois encore être prudent et faire attention à ce qu'auprès de moi ces mendiants ne se prennent pas pour des rois ! Mais en général ces ascètes puants respirent le bon air du Ciel.
 
Eux au moins, j'en suis sûr, ne tentent pas comme leurs "confrères "endimanchés et haut placés dans leur théâtre de guignols, de me faire un numéro de sainteté.

Ces derniers, pleins de leur ostentatoire autorité carnavalesque, sont bons pour la piste aux étoiles !

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jeudi 15 septembre 2022

1892 - Lune normale

Sa fade clarté enflamme ma chambre triste et sa face énigmatique inspire aux hommes des questions aux réponses insolubles.
 
Ses rayons sans but rendent éclatants certains toits, sombres quelques âmes, terne tout ce qui est fait d'or.
 
La Lune à la lumière controversée, au visage ambigu, aux effets variables, est un numéro à part, un sujet de désaccord et un point crucial qui balaye le ciel de ses passages bien balisés.
 
Elle traîne avec elle d'immortelles légendes, de purs artifices et des chiffres incontestables.
 
Ses airs sont vagues mais ses traits nets : on la mesure, la pèse, la cartographie et calcule ses faits et gestes avec des précisions d'horloger. Elle ne nous échappe pas sur ces détails techniques.
 
Là où elle nous file entre les doigts, où elle devient incompréhensible, c'est lorsqu'elle nous laisse des rêves de feu, des impressions indéfinissables, des sentiments ineffables.
 
Cet astre sans coeur est pourtant une grosse pierre qui palpite et éveille en nous de claires ou ternes émotions, de blanches ou noires pensées, de molles larmes ou d'austères joies, de mièvres songes ou d'implacables desseins...
 
Selon les uns sa beauté est sinistre. D'autres la trouvent aussi légère qu'une pièce de un sou. Rares sont les esthètes qui en font leur fatale amante. Il y en a même pour qui elle n'est qu'une fumée.

En ce qui me concerne, elle est un rond qui brille la nuit, là-haut, là-bas, au loin, sans poids, sans explication, voguant dans une immensité de mystères, peut-être en quête d'amour.

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mercredi 14 septembre 2022

1891 - Ni chauffage ni travail

RÉPONSES FAITES À UN TRAVAILLEUR ME REPROCHANT DE CRITIQUER LES ADEPTES DU CHAUFFAGE ET D'ÊTRE UN ASSISTÉ SOCIAL
 
Oui, je méprise les larves car ces molles lavettes ne me ressemblent pas. Elles ne sont pas mes semblables. Sous prétexte que je suis assisté social, je ne vais pas me prostituer et feindre d'aimer les limaces.
 
Ce qui semble vous avoir échappé, c'est que je cherche non pas à aplatir encore plus les asticots mais à leur montrer un chemin vertical. Je propose aux sous-hommes de devenir de vrais humains au lieu de les laisser patauger dans leur fange.
 
Votre empathie flasque ne fait que conforter ces mollusques des radiateurs dans leur mollesse, leur paresse, leur misère. Moi, je leur destine mes gifles les plus cinglantes non pour leur cracher stérilement au visage mais pour les réveiller et leur faire lever les yeux vers le ciel. Votre compassion caressante est funeste car elle les endort, alors que ma flamme leur est salutaire.
 
La plupart des employés glorifient leur esclavage, sont honorés d'être des soumis, enchantés de leur statut d'exploités, satisfaits de leur état de pions dociles. Enchaînés à leur usine, à leurs manettes, bref à ces responsabilités professionnelles qu'ils ont sacralisées, ils traînent leurs jours misérables sur Terre, vidés, déprimés, fourbus, et ils appellent ça de la "dignité", de "l'indépendance"... Ils mettent en avant leur impossibilité de faire autrement pour faire croire qu'ils sont libres et courageux... En réalité ces moutons castrés ne sont que les maillons muselés d'un système qui les dégrade et les brise. On a inventé la "fierté du travailleur" pour faire taire ces hordes d'assujettis corvéables.
 
En effet, je suis infoutu de m'assumer seul, je ne l'ai jamais caché. Mieux encore : je suis incapable de me laisser mener à l'abattoir salarial comme un bovin annelé. C'est comme le port obligatoire du masque, j'ai trop d'amour-propre pour accepter de me soumettre à ces moeurs de bâillonnés, à ces servilités de captifs.
 
Vous pensez sincèrement que je serais utile à mes semblables en allant prosaïquement faire tourner une  de leurs entreprises ? Ce n'est pas de bras dont ces veaux ont besoin mais de beaux parleurs ! De moralistes ! De coups de pieds au cul !
 
Visiblement vous avez été bien conditionné par vos maîtres qui ont réussi à vous convaincre que votre grandeur de citoyen émancipé se résumait à aller turbiner sans broncher. Ils vous mettent au même rang que les boeufs et vous trouvez ça valorisant pour votre image... C'est exactement comme avec les femmes à qui on a fait croire que leur liberté et leur grandeur allaient glorieusement se manifester huit heures par jour au bureau, derrière des machines bruyantes, dans des environnements stressants et dangereux, loin de leur foyer. Sous couvert de progressisme, le féminisme a jeté les mères, les épouses, les frêles demoiselles dans les flammes des fourneaux industriels ! Et celles qui ont succombé à l'appel de ces sirènes en sont fières... Ce piège fonctionne parfaitement sur les esprits faibles et apparemment vous n'êtes pas épargné par l'abrutissement des masses... C'est l'inversion des valeurs qui a été instaurée : les serfs sont infatués de leurs chaînes et ce sont les êtres affranchis qui devraient avoir honte de leur hauteurs, de leur éclat, de leur refus de s'aliéner.
 
Sauf qu'avec moi cette manipulation ne fonctionne pas.
 
Au fond de vous-même vous savez pertinemment que vous êtes un prisonnier comme les autres, et ça vous fait trop mal de voir des humain non asservis comme moi. Vous aimeriez que je descende à votre niveau, que je devienne votre égal dans la soumission. Cette réaction est typique des pantins de votre espèce. Parmi les actifs qui cotisent pour me permettre d'être allocataire, il y a des gens sains qui ont l'honnêteté de reconnaître cette vérité et qui me souhaitent, contrairement à vous, une longue et fructueuse vie d'inactif, sans une once d'amertume. Ca leur fait plaisir de voir que dans ce monde implacable il existe quand même des allergiques au turbin, ça les rassure au lieu de les révolter. Ils sont heureux pour moi et ne m'exhortent nullement d'aller bosser. J'incarne exactement "l'exception au travail" chez un peuple qui majoritairement courbe le dos. Ma situation de désoeuvré à temps plein scandalise les uns et fait rêver les autres. Chez les trimeurs il y a différentes réactions selon leur degré de conscience. Il y a les laborieux abrutis par le discours officiel et puis il y a les bosseurs éveillés qui ne se sont pas totalement laissé violer leur âme.

Ils ont su laisser intacte cette part de papillon en eux.

mardi 13 septembre 2022

1890 - Lune de fer

Quand elle éclate de lumière dans la nuit en gel, la Lune se transforme en un silex qui blesse.
 
Un disque tranchant plein de flamme, un cri strident dans le ciel, une lame sèche qui se découpe dans le noir.
 
Elle nous éblouit et nous menace de son visage brûlant ou givré, nous perce de ses reflets féroces.
 
Oui, de ses flèches de feu ou de ses éclairs de glace, elle attaque les curieux que nous sommes s'attardant sur sa face au regard d'acier.
 
Méchante comme un soleil, aussi dure qu'une pierre aux angles aigus, froide et impitoyable telle un iceberg céleste, elle jette parfois sur la Terre ses muets projectiles qui pénètrent nos coeurs pour les refroidir.
 
Elle brille tellement lors de ces hivers, qu'elle perd toute douceur, toute mesure et que ses contrastes s'accentuent.
 
Jusqu'à ce qu'elle apparaisse cassante.

Elle est alors pareille au rayon de miel qui, saturé de parfums capiteux, concentrant trop d'arômes de fleurs, en devient plein d'amertume.

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dimanche 11 septembre 2022

1889 - Molle Lune

Atténuée derrière le voile des nuages, la Lune a le visage tiède des nuits sans éclats.
 
Elle prend alors des airs insipides et se montre pleine de faiblesse. Elle devient fade, sans couleur. Et dégage un parfum familier qui ressemble à l'odeur morose d'un vieux salon délaissé.
 
Sa face aux traits estompés n'exprime plus rien et sa tête se vide inutilement dans l'espace.
 
Avec ses allures  d'astre anonyme, elle ne brille plus. Elle somnole, presque éteinte, absente, ailleurs, déconcentrée, égarée dans ses rêves mornes de triste étincelle.
 
Elle n'attire plus l'oeil là-haut au-dessus de ce brouillard qui lui coupe ses rayons. Privée de ses bras de lumière, elle n'a plus grand effet sur Terre. Elle ne caresse plus les hommes de ses doigts de fée.
 
Sans ni chaleur ni froideur ni douceur, n'inspirant ni même de frayeur, elle est sans saveur.
 
Devenue molle, vague, invisible, elle n'intéresse plus personne. Sauf peut-être les ivrognes qui divaguent à son sujet ou les vieillards séniles qui radotent sur le mystère de sa dilution dans le ciel, comme si elle était une des rondelles de navet noyée dans leur soupe au lait.

Bref, lorsque le satellite s'évapore ainsi dans ses hauteurs suspectes, amoindri par la brume, il n'existe plus pour les chercheurs de trésors nocturnes car il porte le masque infâme de la banalité.

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1888 - Insensible aux malheurs des autres

Moi je n'aime que la beauté, la joie, les hauteurs.
 
Seul le bon air des âmes heureuses me touche, m'inspire, me nourrit et m'allège.
 
Les larmes des affligés me fatiguent. Les histoires tristes des malchanceux m'ennuient. La douleur des infortunés de la vie m'incommode. Tous ces gens alourdis de maux m'empêchent de monter.
 
Je n'ai que faire de la souffrance des accablés étalée en long et en large, imbécilement sanctifiée, dévotement exposée dans l'autel sinistre de leurs interminables gémissements, comme s'ils voulaient la répandre dans tout l'Univers, la partager avec le reste de l'humanité, forcer les autres à adhérer à leur malheur...
 
Les pires, les plus détestables, ce sont ces pleureurs pervers qui sans aucun talent, dénués d'esprit, et surtout  incapables de dérision, s'ingénient à faire des oeuvres d'art de leur fardeau. En général, c'est toujours raté. Les fruits de leur cuisine au vinaigre sont indigestes. En essayant de mettre en vers ou en peinture leur chagrin, ce qui est aussi une manière haïssable de prendre en otage les épargnés du sort, ils ne produisent que de vomitifs festins à la gloire de leur crasse. Et si vous ne vous agenouillez pas d'admiration parce que vous trouvez leurs gribouillis infâmes, leurs croûtes laides, alors soyez-en sûrs, ils vous taxeront d'égoïstes, d'insensibles, de méchants, de mauvais !
 
Ces peintraillons du deuil sont les ennemis du genre humain, en vérité.
 
Tandis que l'expression du bonheur est immédiatement communicative et n'a nul besoin de ces singeries pour convaincre les hommes sains. Le jour est sans artifice, sans malice, exempt de lourdeur. Le Soleil brille naturellement sur les êtres, il éclaire directement les visages et fait naître spontanément les sourires.
 
Les infortunés imbus de leurs pesanteurs ont tendance à trouver injuste la félicité d'autrui. Ils seront peu enclins à se réjouir du spectacle des astres pleins d'éclat qu'ils croisent. Ou qu'ils regardent de loin, amers, méfiants, méprisants. Assez souvent même ils haïront ces foyers de lumière qui ne leur ressemblent tellement pas... Et préféreront côtoyer leurs vrais reflets, les ombres.
 
Si je déteste ces misérables, car oui j'ai de la répulsion pour ces salauds centrés sur les enclumes du destin qui leur tombent sur la tête, c'est parce que qu'ils se rassurent auprès des cous cassés, des dos courbés, des os rompus de leur espèce.
 
Heureusement tous les lépreux de la Terre ne sont pas ainsi. Il y en a de très bien. Mais ils sont minoritaires : je veux parler des silencieux. Eux, je les apprécie.
 
Très précisément parce qu'ils ne la ramènent pas.

Bref, à mes yeux un bon geignard est un geignard qui la ferme !

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mercredi 7 septembre 2022

1887 - Mon visage de vérité

Mon visage vrai choque les porteurs de masques, scandalise les effacés, agresse les peaux lisses, heurte les âmes flasques, effraie les tempéraments ovins, fait rentrer la tête des frileux dans leur trou, donne des cauchemars aux rêveurs de mollesse, du fil à retordre aux adeptes de platitude, des leçons d'âpre vérité aux buveurs de mensonges qui sous couvert de tolérance et d'ouverture au monde, aux autres, préfèrent la fermer et tout avaler sans broncher.
 
Moi je ne plais qu'aux rats, aux loups et aux albatros.
 
C'est-à-dire à tout ce qui est doté d'éclat, de crocs et d'ailes.
 
Avec mes aspérités, qui ne sont en réalité que les banales expressions du simple bon sens commun, les naturelles inclinations de l'individu non corrompu par l'ivraie en vogue, je passe pour un sauvage aux yeux des épilés, des parfumés, des déplumés que vous êtes.
 
Vous faites les étonnés face à mon discours sans ombre en essayant de me faire croire que sous vos déguisements d'humanistes à la mode battent des coeurs sincères.
 
Mais au fond de vous-mêmes, vous savez pertinemment que vous êtes semblables à moi : vous aussi vous aimez l'intelligence des rongeurs, la féroce beauté du carnassier, la hauteur du sublime qui vous dépasse. Sauf que vous n'osez plus être ce que vous êtes.
 
On vous a appris à ressentir comme le siècle, non selon vos natures. A penser en fonction des critères médiatiques, féministes, idéologiques imposés, non dans votre liberté d'hommes pour laquelle vous êtes nés.
 
Je vous espérais intègres, dignes, courageux.

J'ai découvert une société de soumis, de castrés, de muselés où le mâle est dominé par la suffragette, où le penseur est encadré par sa propre auto-censure, où l'artiste engagé s'engage dans des voies uniquement autorisées, où le rebelle au pouvoir a sa carte de rebelle délivrée par le pouvoir, où le citoyen est devenu une larve, une loque, un esclave.
 
Le citoyen, autrement dit vous Français qui lisez ces mots de feu.
 
L'enfant de France est un esprit nivelé par le bas dans tous les domaines sensibles et cruciaux, un fruit fade de son époque aseptisée, un pion édulcoré, abruti, lobotomisé par son Iphone allumé en permanence...
 
J'incarne exactement le Soleil. Tandis que vous vous vautrez dans la lâcheté, la facilité, la paresse, la traîtrise, collaborant avec le faux, le faible, le médiocre.

Et si vous me fuyez lorsque j'apparais c'est parce que, n'ayant en moi nulle tiédeur,  ma lumière vous brûle comme des cafards !

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vendredi 2 septembre 2022

1886 - Amante russe

Dans la steppe habitée par le loup et le vent, j'ai rencontré Natacha, une fille de la Russie.
 
C'est-à-dire une enfant née de la neige et du ciel, l'exacte union de la pureté et de l'infini, le mariage idéal entre le granit et la brume, la tranchante confrontation du coeur avec la glace.
 
Dès que je l'ai vue sur son cheval de guerre, le front éclatant, les pommettes comme deux silex, le sourire aussi virginal que l'hiver, j'ai renié mes faux diamants d'avant, ces folles perruches de Paris, oiseaux parfumés de fleurs mensongères au vol plein de vacuité. Oublié mes vaines conquêtes aux dentelles légères et à l'esprit lourd, ces naufragées putrides des faubourgs de l'amour superficiel.
 
Cette blanche créature que j'avais devant moi, pure, fière, sauvage, ressemblait à une femme aux racines intègres.
 
Son âme claire enflammait son regard et me pétrifiait.
 
Subjugué par cette pierre vivante, j'allai cueillir pour elle une poignée de ronces mêlées d'herbes incertaines... Sensible à mes airs de vieille France, à ma face rugueuse et à ce présent sincère, l'étrangère au visage de vérité m'offrit non son hymen mais sa lumière.
 
Je lui baisai la main. En me relevant, j'aperçus les clartés de sa gorge et devinai la profondeur de ses pensées.

J'épousai alors l'immensité, embrassai les cailloux, pénétrai les mystères de l'Est, m'envolai vers les sommets promis et ne revins plus jamais sur la terre des traîtres de mon pays, désormais effacée de ma mémoire, trop ivre de ces hauteurs nouvelles faites d'azur et de givre, progressant définitivement sur les pas de Natacha.

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mercredi 31 août 2022

1885 - J'écris

J'écris pour parler mieux par ma plume que par ma bouche.
 
Mes mots s'étalent ainsi noir sur blanc, éclatants de beauté et de vérité.
 
Ils deviennent bien visibles et très clairs sous vos yeux. Inscrits sur le papier, ils sont aussi durables que l'éternité.
 
Ma pensée fabrique des phrases pages après pages et les livres s'allègent. 

Riches de mes rêves comme de mon fumier fécond.
 
Légères ou profondes, ces lignes venues d'en haut sont placées ici et là pour que vous les lisiez plus avantageusement encore, par hasard ou par appétit, entre les subtils sillons d'esprit tracés pour vous surprendre et vous plaire.
 
Le vent de ma créativité sème dans vos têtes creuses des graines de lettres qui s'enracineront dans votre imaginaire et rempliront bientôt d'histoires mémorables vos crânes de mortels.
 
Un ordre nouveau a été instauré dans l'alphabet, celui de mon art, afin de vous divertir et vous raconter des choses fabuleuses, incroyables ou étonnamment banales, vraies ou fausses, sombres ou lumineuses, amères ou sucrées, mêlées de miel et de vinaigre ou bien pleines d'azur teintées de sang, qu'on appelle "littérature".

Mon encre est utilisée comme ma salive non pour vous conter des balivernes qui se perdent en l'air, mais pour vous enseigner que la parole couchée sur le marbre est une poussière éphémère que le seul talent de son auteur transforme en immortel papillon.

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1884 - Lune martiale

Quand elle prend la forme d'un bouclier de lumière, la Lune éclate parfois de colère dans la nuit.
 
Sûre de sa cause, elle part alors en guerre contre les indifférents aux semelles de plomb, les lourdauds au coeur borné, les pragmatiques aux bottes hautes et aux vues basses qui ne perçoivent en son disque qu'une source d'inutilité, un point de non intérêt, un objet négligeable, une perte de leur précieuse attention dirigée vers le sol.
 
Elle leur destine la foudre rédemptrice de ses clartés nocturnes les plus tranchantes, les flèches chargées de fiel de ses rayons de miel, le feu cinglant de sa face aussi pâle qu'un létal champignon.
 
Elle jette sur leur front des reflets brûlants de vérité en espérant que ces derniers éclaireront leur âme flasque d'âne en quête de carottes à leur portée.
 
Le globe lunaire, du haut de ses exigences d'astre à part, livre à ces molles consciences d'impitoyables  batailles esthétiques, de féroces combats contre leur inertie poétique. C'est la lutte entre le Beau et leur laideur, le luth qui se mesure à leurs bulldozers.
 
Et Séléné répand inlassablement ses éclats sur la Terre et ses hôtes prosaïques comme autant de flammes sur un désert de chardons.

Tandis qu'elle est là, si évidente et pourtant si invisible, et qu'elle n'a plus assez d'arguments pour convaincre les matérialistes les plus endurcis de sa présence et les forcer à lever les yeux au ciel, elle frappe un grand coup : elle s'éclipse.

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1883 - Je suis un incapable

Moi, je suis un incapable.
 
Je ne sais rien faire d'utile de mes dix doigts. Je suis infoutu de subvenir par moi-même à mes charges alimentaires. Je ressemble à un oisillon quémandeur au bec ouvert. Je prends le bon grain qu'on me verse dans le gosier et ne donne rien en retour.
 
Si ce n'est mon insatiable piaillement d'improductif affamé d'assistance vitale et de soins divers.
 
La pire chose que la société pourrait m'offrir, c'est un travail. Ce qui pour mes concitoyens est considéré comme le bien le plus précieux au monde, serait pour moi un fardeau.
 
Je ne veux pas de ce cadeau trop pesant pour mes ailes. Pour m'envoler, il me faut de l'air, non du plomb. J'ai besoin de respirer, pas de m'enchaîner à des valeurs plus lourdes que l'azur.
 
Pour manger, je déploie des trésors de renoncement aux obligations du turbin. Et aux lois de la pesanteur qui vont avec. Je ne sais pas me nourrir autrement qu'à travers les fruits du labeur d'autrui. Trimer pour vivre, ce n'est pas mon fort. Me casser le dos au boulot, ce n'est pas mon dada.
 
Moi ce que je préfère, c'est voler. Dans les nuages, je veux dire.
 
M'alléger et prendre la direction du zénith, loin de la terre. Proche de l'éther. Aux antipodes de vos pieds de balourds.
 
Travailleurs, je ne parviens pas à me mettre à votre hauteur.
 
Perché dans mes sommets, les hommes d'en bas sont des fourmis sous mon regard plongeant. Ce n'est quand même pas de ma faute si je vous vois tous petits de là où je suis...

Ma vraie mission vous échappe : je suis là pour vous montrer un autre chemin, vertical.
 
Vous me reprochez mon inactivité sociale, ma dépendance au système que je raille, le poids mort que j'incarne pour la collectivité.

Mais dès que vous êtes englués dans votre vacuité matérielle, repus de superflu, surchargés de graisse, écoeurés de richesses, étouffés par vos babioles, accablés de luxe, terrassés par votre opulence, fatigués de votre horizontalité, lassés de vos braiements, dégoûtés de vous-mêmes, honteux de votre paresse spirituelle, vous levez les yeux et me cherchez désespérément dans le ciel.

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dimanche 28 août 2022

1882 - Lune creuse

Je t'aime et te hais toi la Lune au teint lumineux et au coeur de pierre, toi l'astre d'or jaloux de ta face cachée, toi la claire présence aux obscurs desseins, toi la lueur qui vagabonde au firmament en créant des ombres nocturnes sur notre monde, toi la radieuse apparition de la nuit qui fait stérilement espérer des merveilles aux naïfs insomniaques, toi la flamme céleste qui alimente les âmes crédules de mensonges romantiques.
 
Tu encourages les niaiseries des mirlitons et brises les rêves des dormeurs au sommeil léger. Que de sornettes sorties sur papier glacé en ton nom !
 
Tes admirateurs te croient aérienne, mystérieuse, subtile. Tu es obèse, banale, grossière !
 
Ils te prennent pour l'incarnation de la Poésie, tu n'es qu'un caillou insensible, une pure mécanique lourde et laborieuse qui tourne bêtement autour de la Terre.
 
Avec ton visage amorphe, tu ressembles à ce que tu es : une vaste platitude.
 
Tu es une imposture, un mirage, un feu de toc, une invention de va-nu-pieds !
 
Tu ne possèdes aucune des qualités qu'on te prête, tu es une tromperie dans les nues, un artifice au-dessus de nos toits, une légende dans la tête des hommes, rien qu'une fumée.

Mais c'est justement pour cette raison que je brûle pour toi, tout en te détestant : parce que tu es comme une femme terne qui, vue de loin, sous son voile domestique couvert de poussière, prend des allures brillantes.

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samedi 27 août 2022

1881 - 1975

En mille-neuf-cent-soixante-quinze j'avais dix ans et la France dans les campagnes, toutes très animées, chaussait encore des sabots. Elle était vêtue de paille ou bien crottée de fumier et chantait des airs du siècle d’avant. Elle portait des casquettes crasseuses et arborait des faces burinées. Des signes qui aujourd'hui pourraient sembler dérisoires ou simplement pittoresques. Mais qui en disaient long sur ces vieilles gens aux destins âpres et humbles que je n'ai pas oubliés...
 
Les vaches dans les pâtures autour des maisons faisaient partie de la population. Les chiens hurlaient parfois à la mort au crépuscule et le matin le coq sonnait l'heure du réveil.
 
Les feux le bois qui brulaient au fond des jardins répandaient une odeur de paradis champêtre. Ca sentait bon les parfums bucoliques, la fumée issue des végétaux n'étant pas considérée à cette époque comme une pollution mais comme l'émanation de la joie de vivre.
 
Même en ville on respirait le contenu des réservoirs d‘essence mêlé d’azur, humait l’herbe fraîche aux abords du goudron.
 
Et partout l'on s’abreuvait de vraie liberté de pensée.
 
Les enfants se promenaient dans les bois sans écran de lecture au bout des doigts mais avec un écrin de verdure sous les pieds.
 
Avec dans une main un bouquet de fleurs, dans l'autre un livre. Les jeunes étaient connectés à la nature, au réel, à l'Univers entier. Non à la 5G.
 
Il y avait des mots d’amour dans le ciel, des papillons dans le coeur des villageois, du soleil dans leurs poches. En été à midi on mangeait portes et fenêtres ouvertes. Et les bruits des couverts se mêlaient au chant des oiseaux, innombrables. Les fils électriques, comme des partitions de musique au bord des routes, en accueillait par milliers...
 
Le soir les voisins se postaient sur le seuil de leur porte et se parlaient, se tenant au courant des nouvelles locales, colportant rumeurs et ragots, commentant à n'en plus finir la pluie et le beau temps...

Tels étaient, en terres rurales, le quotidien et l'évasion de ce peuple heureux de ma jeunesse, âmes honnêtes au sort sans histoire et aux jours paisibles, loin, très loin du sentiment de malheur et de perdition de notre monde technologique.

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vendredi 26 août 2022

1880 - L'éclat d'un fard

Ha ! Méchante Lune ! J'ai été bien berné par tes airs de grande dame et tes ailes de rêves !
 
Tu m'as volé mes nuits d'amour et mes sentiments de feu. Oiseau de malheur, face sombre que tu es !
 
Je te croyais mon amie, mon amante, ma flamme, tu n'étais qu'une pâle copie du ciel que j'avais tant espéré. Tu ne faisais que passer, froide, indifférente, dédaigneuse, pendant que je brûlais en ton nom.
 
J'attendais de toi un regard, un rayon, un sourire. Tu ne me réservais que le néant de ta présence glacée, le vide de ta tête dénuée de toute pensée, le mépris de ton coeur creux.
 
Et moi, fébrile, patient, plein de confiance, je continuais à te suivre, à te chercher, à tenter de mieux te connaître.
 
Avec un télescope je scrutais même ton intimité, tes gouffres, tes failles, tes sommets et tes secrets les plus précieux. En retour je n'ai reçu que le silence de tes pierres et leurs ombres fuyantes. Rien que des promesses de mort et d'ennui.
 
Je voulais te conquérir, toujours tu es demeurée insensible. Pour toi j'ai sacrifié tant de mes heures d'homme... Mais tu n'étais qu'une illusion, une lueur sans âme, un pur artifice dans le firmament.
 
Je te destinais mes feux les plus sacrés, les plus vivants.

Tu ne m'envoyais que le simple reflet du Soleil.

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jeudi 25 août 2022

1879 - Amour impossible

Je brûle en ton nom, t'admire, t'attends, t'espère et te retrouve à chaque fois à un endroit différent du ciel avec ta face tantôt impersonnelle, tantôt intime, toujours la même et pourtant sans cesse changeante.
 
Semblable à une bulle ou profilée comme un croissant, tu es soit aussi belle qu'un soleil, soit tordue, courbée et pointue tel un arc.
 
Et c'est là, lorsque l'obscurité domine tes clartés, que tu es la plus passionnante à voir, avec tes cratères et tes crêtes, tes pierres révélées, tes silhouettes imaginées et tes ombres projetées.
 
Quelle que soit la forme que tu prends, quand tu es présente au-dessus de moi, mon âme s'illumine. Je suis heureux et je rêve.
 
De mort ou d'amour, je ne sais plus trop. Sous tes magiques lueurs tout se fond en une même folie : la joie prend des allures de mélancolie, le feu rejoint la pureté de la neige et le blanc devient la seule couleur de la vérité.
 
Alors mes larmes se mettent à briller et ma tristesse est un bonheur.
 
Ivre de toi, désireux de fouler ton corps céleste malheureusement à jamais inaccessible, je t'aime de mon coeur imparfait mais sincère, moi le pauvre clown égaré sur Terre, toi l'astre à la fois proche et lointain, toi la Lune que j'aimerais atteindre prosaïquement par le moyen d'une fusée.

Ou plus simplement en voyageant sur les ailes de ces mots dérisoires et désespérés.

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1878 - Femme au foyer

Moi je veux une femme qui ne soit pas un homme.
 
Vêtue comme Vénus de la tête aux pieds. Un corps de femelle avec une âme bien à droite. Et que son coeur soit de guimauve ou d'acier, peu m'importe. L'essentiel est que la soupe soit bonne.
 
Je n'ai que faire de ses lumières ou de ses âneries, de ses éclats d'intelligence ou de ses propos sur la météo. Tout ce qui compte, c'est ce qu'elle met dans la marmite, non dans sa cervelle.
 
Tant qu'elle remplit ses rôles premiers, qu'elle chauffe et mes petits plats et mon lit, elle peut baver tout son soûl hors de ses domaines d'expertise.
 
On ne demande pas à une épouse d'être une universitaire diplômée mais une cuisinière bien pilonnée.
 
La casserole et l'alcôve : voilà les deux pôles où Eve doit exceller !
 
Le reste n'est que vacuité.
 
On l'aura compris, le féminisme ce n'est pas ma tasse de thé. Je laisse ça aux pétasses athées.
 
Je ne fais pas dans la dentelle mais dans le carnassier. Les nuances, c'est bon pour les tremblants hésitants, les petits frileux, les chiots castrés. Moi je tranche à la hache et mords à pleines dents ! Ma poigne est de marbre et mon esprit est de granit.
 
Et mon front, plein de mâle éclat.
 
Je suis un seigneur sous mon toit, le roi de ma maison, le centre ardent du foyer.

Et sur mon trône de lion érigé en céleste piédestal, je cède ma place légitime pour y déposer la fragile gazelle.

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mercredi 24 août 2022

1877 - L'esprit de la Lune

Un soir, à travers un trou dans les nuages, j'aperçus une tête. Captai un regard. Sentis une présence étrange, un visage au loin, un oeil sur moi.
 
Je crus qu'il s'agissait  d'un maléfice, d'un sinistre présage, d'un envoyé du malheur.
 
Avant que les nues agitées ne dissimulent l'apparition.
 
Cette face furtive était-elle de feu ou de glace, de joie ou de mort, d'or ou de misère ? Venue du ciel ou de quelque abîme ?
 
Je frémissais sous le vent d'automne, perdu dans mes inquiétantes rêveries. Devant moi, des terres de ténèbres. Au-dessus, le vertige nocturne, avec des promesses de brumes et d'aube sombre.
 
Tandis que minuit sonnait depuis un clocher lointain, je voulus tenir le siège de ces heures de plomb jusqu'au matin, ivre de solitude et de mélancolie, dans l'attente de la survenue d'un mystère.
 
Sur mon dos pesait l'invisible intrus qui m'observait derrière le voile céleste. Il me scrutait, suivait mes pas, épiait mes moindres gestes. Il se tenait hors de ma vue et pourtant il était là, nulle part et partout à la fois, effleurant ma joue comme un feuillage discret, m'étreignant de ses bras de fantôme, m'enveloppant de son souffle imperceptible, m'envoyant ses intentions sournoises...
 
Je demeurai toute l'éternité de cette nuit dans une grande perplexité, entre délicieux effroi face à l'inconnu et franc espoir de lumière.

A l'aurore, alors que le temps venait de s'éclaircir, je me rendis compte que j'avais tout simplement été touché par un éphémère clair de Lune.

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mardi 23 août 2022

1876 - Ingérence féministe

RÉPONSES Á DES FÉMINISTES DÉNONCANT LE PORT OBLIGATOIRE DE LA BURQA EN IRAN
 
Laissez les peuples s'auto-déterminer sans devoir vous sentir obligées de les juger ! Si l’Iran souhaite que ses filles portent le voile, c'est son droit le plus absolu, ainsi que son problème ! Pour quelle excellente raison devrions-nous infliger notre évangile droit-de-l’hommiste aux civilisations étrangères, aux lointains pays souverains ?
 
Vous dénoncez ce que les médias, le féminisme, certains hommes politiques dénoncent. Bref, vous dénoncez uniquement ce que LA PROPAGANDE vous demande de dénoncer. Rien de plus. Ca ne vient pas de votre "coeur de femme" mais de votre embrigadement gauchiste, de votre formatage idéologique. Vous ne faites que répéter comme un perroquet et suivre comme les moutons. Vous vous laissez entrainer par le courant majoritaire, sans réfléchir et sans courage. Vous voulez éblouir la population iranienne avec vos petites lueurs d'occidentale repue de libertés abusives et de désirs dégénérés. Et cela, tout en ignorant avec désinvolture l'Histoire de l'Iran, en faisant table rase de sa mémoire nationale. Comme si on pouvait faire abstraction du jour au lendemain du riche passé de l'Iran, changer les choses sur un simple caprice de suffragette déconnectée du plancher des vaches... Et vous faites ça avec toute votre suffisance de prétendue humaniste. Comme tous les "justiciers" de votre espèce, vous êtes surtout un agent oppresseur du monde. Mais cela, vous l'ignorez évidemment...
 
Vous voulez faire avaler de force les fruits de votre potager parisien à des gens qui ont le malheur d'appartenir à une autre société. Egoïstement, comme une petite impérialiste sûre de son bon droit... Vous êtes l'incarnation exacte de la dictature. Vous voulez exporter votre pensée locale. Quelle arrogance ! Vous voulez rendre universelle votre subjectivité. Quelle prétention ! Vous vous attaquez aux coutumes différentes des vôtres, vous jugez leurs adeptes et les méprisez, tout simplement. Et je suppose que vous vous prenez pour une grande amie de l’Humanité, soucieuse de vérité et préoccupée du bien-être d’autrui... Vous êtes en réalité une de ces prêtresses de la “justice” qui vont en “terres impies”, repues d’idées formatées et de mirages calibrés, heureuses d'exporter leur morale prémâchée... Vous reprochez aux Iraniens leur burqa. Sauf que vos masques standardisés selon vos critères autocentrés, prétendument les plus souhaitables pour la planète entière, ne sont pas adaptés à tous les visages du globe... Pour moi vous n’êtes que des oppresseurs colonialistes, les tyrans des chimères politiquement correctes !

Respectez les diverses cultures. Même si elles n’ont pas l’heur de vous plaire. Ne les méprisez pas, ne cherchez pas à les asservir à votre point de vue sous le seul prétexte que vous êtes une française ! Acceptez leur manière divergente de voir les choses. Vous avez certes le droit de ne pas aimer leurs moeurs, leurs plats, leurs usages, leur art de s'habiller, leur volonté de se voiler, etc. Mais avez-vous pour autant le devoir de leur imposer vos goûts, vos rêves, vos couleurs ? Au nom de quoi estimez-vous détenir le vrai et savoir mieux que les Iraniens la meilleure façon pour eux de vivre ? A quel culte impérieux rendez-vous hommage pour ainsi vouloir décider du destin des Iraniens à la place des Iraniens ? Et vous vous croyez une bonne soldate de la cause honorable, je suppose ? Vous semblez croire naïvement que vos minuscules et très horizontales valeurs féministes sont adulées sous toutes les latitudes... Le choc avec le réel à un moment donné vous apprendra à être moins dédaigneuse... Loin de l'illusion de vos théories hors-sol. Défendre vos soeurs de tous horizons, c'est avant tout prendre en considération le socle culturel d'où elles sont issues. Au lieu de bêtement le dénigrer ou l’ignorer. Commencez par ne pas piétiner leurs traditions. Ce que moi je fais ici. Et ce que précisément vous ne faites pas puisque vous agissez en expansionniste égocentrée !

Je n'ai pas, comme vous, cette obsession de l'égalité. Nous ne sommes de toute façon pas égaux et c'est très bien ainsi. Chacun est à la hauteur où il doit être dans son cheminement personnel. Si nous étions tous au même niveau, nous serions des machines, des robots, des clones. Ce sont les inégalités entre les individus, les races, les nations qui font l'harmonie et la vraie richesse de la vie. Celui qui veut l'indifférenciation générale est un dictateur qui ne respecte pas les spécificités de l'humain. L'uniformité mondiale que vous souhaitez est un ignoble nivèlement des êtres, des peuples, des esprits, des mâles et des femelles. Nous ne sommes pas des poulets d'élevage mais des bipèdes, des enfants de Dieu !

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lundi 22 août 2022

1875 - Cratères lunaires

La Lune ronde et jaune ressemble à une meule de gruyère qui roule sous la voûte céleste. Ses cratères équivalent, visuellement et philosophiquement, aux trous dans le célèbre fromage évoqué.
 
Depuis notre point de vue, à l'intérieur il n'y a que de l'ombre, c'est-à-dire que nous sommes face à des gouffres de mystère qui font s'interroger nos plus grands penseurs.
 
Que ce soient au fond de nos caves sous la croûte de nos produits lactés en fermentation ou à la surface de l'astre lunaire, ces profondeurs attisent notre humaine curiosité.
 
Ces creux nous attirent parce que c'est du vide rempli de bonnes raisons. Les sujets de maintes tentatives d'explications. Des espaces de réflexion.
 
Mais également les refuges de toutes les légendes, les points de départ des mythes, les origines de nos recherches et méditations, les sources de notre soif de connaissances.
 
Ce sont là surtout des ténèbres qui ne demandent qu'à être éclairées par la lumière de nos esprits.
 
Après être demeurées des fables qui nous ont fait rêver, ces cavernes ont été la cible de nos pensées les plus pertinentes. Ces puits pleins d'inconnu nous aident à être créatifs, féconds, conquérants, aventuriers.
 
Ces zones de nuit ont fait de nous des explorateurs de la nature et des creuseurs de la matière, des découvreurs du monde palpable et de l'univers abstrait des idées.

C'est du fond de ces mini néants que le bipède s'appuie pour prendre son essor, le savoir et la découverte l'ayant doté d'ailes.

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dimanche 21 août 2022

1874 - Lune d'effroi

Tandis qu'au coeur de la nuit la neige illumine la campagne, la Lune fracasse le ciel de ses clartés glacées.
 
Eclairée par ses lueurs sépulcrales, l'immensité céleste prend des allures de gouffre.
 
Et la Terre se remplit de tristesse. L'infini au-dessus des hommes n'est alors plus qu'un horizon pétrifié par les flammes froides émanant de l'astre mort.
 
Et tout  devient sinistre en haut comme en bas. La nue est affligée et le sol lui renvoie une image morbide. Plus rien ne semble vivant, tout prend des teintes cadavériques.
 
Le disque mortuaire perturbe la paix nocturne, répand la désolation sur les paysages et dans les âmes, transforme le monde en un vaste cimetière.

Le manteau de givre est létal, mais la lumière de cette tombe sidérale est bien pire : elle tue l'espoir des rêveurs de voir un jour son visage leur sourire.

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samedi 20 août 2022

1873 - Lune des chats

Quand elle paraît à la tombée du jour dans sa robe de phosphore, les chats sortent de leurs ténèbres. Et de ses rayons discrets elle guide leurs pas jusque sur les toits.
 
La Lune est la confidente des vagabonds nocturnes. Elle éclaire l'univers des félins de ses ondes apaisantes. Et les tient en éveil de sa molle flamme.
 
A l'insu des dormeurs humains, elle mène la sarabande invisible des visiteurs de gouttières et grimpeurs de cheminées.
 
Telle une artiste du haut de son zénith, elle fait son numéro, se donne en spectacle, muette, sous les clameurs silencieuses de ses admirateurs à moustaches.
 
Elle vogue au-dessus de leurs têtes étonnées aussi lentement que la grande aiguille d'une horloge, sans en avoir l'air. Et pour son assistance quadrupède, elle sonne les heures qui passent de ses clartés retentissantes.
 
Là-haut dans son théâtre sidéral, elle offre toute la joie de son coeur d'astre et de son âme de pierre. Et la nuit s'éternise, pleine de rêves et de mystères.
 
Lorsqu'à l'aube vos petits compagnons miaulent à la porte et qu'ils ronronnent sous vos caresses, c'est pour vous faire croire que vous êtes leurs maîtres.

Et mieux vous cacher leurs escapades avec Séléné, leur maîtresse.

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1872 - Les athées

Intelligents en général, souvent lumineux, parfois sarcastiques, les athées sont des incrédules érudits, des spéculatifs hâtifs en quête du zéro absolu, des adeptes de la démonstration par le néant.
 
Pour eux le Ciel ne vaut pas un clou. Mais leur temps limité ici-bas est infiniment précieux.
 
Ils prétendent être incapables de concevoir l'existence de Dieu.
 
Mais croient dur comme fer à la réalité du monde et de ses trésors. Ils les apprécient même jusqu'à vouloir en jouir sans en perdre une miette !
 
Ces apôtres de la négation sont de toute évidence de bons vivants.
 
A leurs yeux le vrai, c'est leur vie présente. Et le bonheur gratuit qu'ils peuvent en tirer. Obsédés par le rien, ils poursuivent le vent à tout prix ! Leur Eglise à eux, c'est la bêtise. Erigée en évangile matérialiste. Ce sont des ânes qui adorent le Veau d'or des bourricots : les haricots ! Qu'ils aiment manger cuisinés au beurre tout en niant la possibilité d'un cuistot dûment toqué.
 
Pétris de certitudes issues du plancher des vaches, ils ruminent leurs idées creuses, les poches pleines de lingots : ils sont tellement certains qu'un gouffre final les attend qu'ils s'empressent d'amasser le maximum d'artifices, au nom de l'éphémère...
 
Le vide est leur credo mais ils vivent à crédit sur le dos du sacré.
 
Ils rejettent la thèse d'un Créateur mais adoptent volontiers celle de leurs deux pieds posés sur la Terre. Une présence indubitable qu'ils expliquent par les effets miraculeux du hasard... Ou par la volonté du non-être, le pouvoir de l'absence. Voire par la fécondité de la poussière... Rien que des choses parfaitement banales, selon ces chantres de l'absurdité.
 
Bref, ce sont des fous rationnels qui cherchent des lois prouvant qu'il n'y en a pas.
 
Au fond d'eux-mêmes, ils ne pensent évidemment pas ces doctes idioties qu'ils défendent si âprement... Ils ne sont pas si sots en vérité, ils font juste semblant.
 
Pour se faire remarquer, tenter de briller comme des étoiles, devenir le centre de l'Univers.

Et finalement se sentir exister.

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jeudi 18 août 2022

1871 - Lune d'or

J'imagine la Lune couverte de champs de blés bien mûrs.
 
Oui, j'aime à me figurer qu'elle tire sa teinte de feu de ces océans de grains éternels ondulant à sa surface. Et qu'ils la font luire dans le ciel depuis des âges immémoriaux.
 
Dorée comme une boule de pain chaud, elle brille au firmament et met en appétit les affamés de rêveries.
 
Et puis lorsqu'elle se change en croissant, c'est nuits de fêtes dans l'empyrée !
 
Un festin sidéral m'apparaît alors, fait d'arc lunaire, de gerbes d'étoiles et de clartés céréalières. Depuis le sol terrestre je perçois ces immensités nourricières semées autour du globe sélène.
 
Un éden d'immortels épis qui enflamment l'astre, éclairent les âmes légères et adoucissent le monde en y répandant leurs rayons de miel.

Et dans mes songes vertigineux, je vogue dans les flots de graminées séléniennes comme une voile d'éther sur une mer de lumière, à la poursuite d'un horizon de féconde et consistante poésie.

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mardi 16 août 2022

1870 - Lune carrée

La Lune est une tête bien faite pleine de savants calculs, avec des pensées hautement cartésiennes.
 
Grâce à son esprit carré, elle tourne rond autour de la Terre et des hommes qui la peuplent.
 
Ses voyages dans l'espace sont réglés au millimètre. On la croit vagabonde mais à la vérité elle est nette, précise comme du papier à musique, ne déviant pas d'un seul pas de sa vaste course sidérale.
 
C'est un socle de certitudes physiques régi par des lois cosmiques implacables. Un pavé de rigueurs mathématiques. Indélogeable de son assise spatiale.
 
Un passager céleste qui, impassible, poursuit sa route. Invariable, prévisible, aussi certainement qu'un cube comporte six faces identiques.
 
Cet objet ponctuel ne s'aventure jamais ailleurs que là où on l'attend. Tel un dé dûment calibré jeté sur les rails de la réalité, on connaîtra toujours à l'avance son numéro final. La sélène figure fait son show dans l'arène bornée de son destin sans surprise.
 
Elle roule dans les champs strictement encadrés où s'exercent ses forces aux directions bien définies. Il faut savoir que les courbes qu'elle décrit tout au long de sa carrière parmi les autres astres forment, pour ainsi dire, les angles droits de ses limites.

En définitive, et pour être plus clair qu'il ne l'est lui-même, le satellite aux allures tellement sphériques est un corps naturel fondamentalement constitué des mêmes propriétés universelles qu'un parpaing.

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samedi 13 août 2022

1869 - Lune de miel

La Lune est un rayon de miel dans les champs d'étoiles qui attire à elle esthètes, rêveurs, poètes.
 
Tous, détestant le sucre.
 
Son nectar est amer et beau, âpre et doré, rugueux et grisant.
 
Elle brille comme la pointe d'une épine, pique les coeurs, enflamme les serments d'amour.
 
Et brûle les âmes tièdes de son frêle sourire.
 
Elle ne laisse indifférents que les endimanchés du lundi, les épiciers, les conquérants de sous-préfecture.

Et les hôtes des cimetières.

Elle n'intéresse nullement les lourdauds aux semelles lustrées. Mais dispense sa liqueur sidérale aux amants des heures indues, aux noctambules dotés de chaussettes trouées, aux insomniaques de l'alcôve.
 
Et, accessoirement, aux sybarites en quête de pactoles nocturnes.
 
Sa lumière ne réveille pas les morts mais dérange les dormeurs. Et éclaire les initiés qui cherchent leur ivresse non au fond des fioles des sombres caves mais dans la blanche clarté de sa face.
 
Tout l'or de Séléné est là : dans son clair de luxe.
 
Le trésor des jardiniers de la nuit, des buveurs de mots, des récolteurs de lumière.

Mais certainement pas des amateurs de guimauve aux doigts tout collants de confiture à la fraise !

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jeudi 11 août 2022

1868 - Folle lune

La Lune est une bulle de savante lumière qui s'allume en s'inventant des histoires à dormir dans la boue.
 
C'est un feu poli avec un peu de folie.
 
Mais aussi une tête d'oiseau qui diffuse beaucoup de sagesse. C'est une sphère lumineuse en quête de sommet, voyageant d'horizons vagues en firmaments clairs et d'orbites régulières en rêves étranges. Elle est tout un univers à elle seule, entre nettes abstractions extraterrestres et furtives réalités sidérales, allant de présences spectrales en franches éclipses.
 
Le satellite de notre globe est une horloge volante, un cadran cosmique, une petite aiguille spatiale sonnant les heures cruciales de nos marées qui montent et qui descendent au gré de ses allées et venues.
 
Cette boule qui roule dans le ciel alimente les esprits égarés de ses rayons féconds et met de la joie dans les asiles d'aliénés.
 
Elle fait battre les coeurs de pierre et réconforte les idiots qui lui trouvent des attraits sans fin. Et des traits épais de femme létale.
 
Les enfants cruels aimeraient bien lui arracher ses ailes comme ils le font avec les papillons, heureusement elle vole très haut dans les nues, loin de leurs jeux féroces, hors de l'attraction du monde des loups.
 
Elle demeure sous influence poétique, à mille lieues des pesanteurs de vos maisons et des laideurs de vos raisons.

Elle éclaire pâlement le plancher des vaches et ses lourdauds mais fait briller les âmes légères qui préfèrent quitter le sol pour se hisser à la hauteur de sa folle face.

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1867 - Jour de joie

Avant, j'avais le coeur d'un rat crevé. Plein de mort et de pourriture. Je ne vivais que pour les ténèbres des ivresses crapuleuses et l'ordure des nécessités profanes.

Désormais, touché par le doigt divin, je me lève dans la gloire de l'aube, l'âme assoiffée de clarté. Et je bénis le jour qui s'annonce, qu'il soit lourd de grêle ou agrémenté de bleu.
 
Ma joie est simple, née de peu de chose, c'est-à-dire de grâces et d'épines : je m'abreuve de ce qui tombe du ciel, brise ou tempête, et me réjouis de la lumière de la Création, trouvant le bonheur dans le printemps qui m'éclaire ou la glace qui me blesse. Tout ce que m'envoie le sort me grandit, aussi bien les baisers que les coups. Ses caresses m'apaisent et ses gifles me réveillent.
 
Je prends tout ce qui est à ma portée avec gratitude en considérant les moindres miettes du monde comme autant de trésors : cailloux, crapauds, paille, crachin, brins d'herbe, pain rassis ou fleurs parfumées. Je souris à tout, même à la grimace de la Camarde.
 
Et ne verse de larmes que pour mieux m'approcher de mes amis les crocodiles. J'apprécie les contrastes de l'incarnation, les férocités de l'intellect et les cruautés de l'imaginaire. Rien de ce qui constitue la réalité la plus crue ou la moins flagrante, même avec ses miroirs adoucis du romantisme le plus mièvre ou avec ses verres grossissants les plus grotesques, ne m'est indifférent.
 
L'être total ne se contente pas que de tapis de roses, il est aussi rempli d'humour au vitriol.

Je goûte à l'âpreté et au luxe avec le même appétit. La frugalité et l'artifice me conviennent. Les champs de fumier et les fleuves d'amour sont pour moi de semblables sources d'ivresses car les deux incarnent les richesses de la Terre.
 
J'aime ce qui est bon, vrai, juste. Autrement dit, ce qui est dur et beau. Le reflet exact de la vie, avec ce sommet supplémentaire au-dessus des têtes et des pierres que l'on appelle "le sacré".
 
Ma journée, avec ses marécages et ses eaux claires, ses brumes et ses éclairs, ses molles routines et ses vagues fracassantes est un plein d'engrais spirituel, un flot d'air frais et de flammes vives, un lit de silex mêlés de mousse.

Et le soir venu je m'endors du sommeil de l'enfant pour apercevoir dans le flou des rêves l'auteur de ces merveilles ayant fait lever le Soleil sur mes océans d'ombre et mis le feu à mes terres hivernales pour faire de moi un astre palpitant. 

Plus précisément, un néant qui s'éveille.

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Liste des textes

2462 - Aucune visite
2461 - Des ombres me parlent
2460 - Une porte s’ouvre
2459 - Les passages du temps
2458 - Le train des jours
2457 - Le directeur
2456 - Au pied du mur
2455 - La loi du plus “fer”
2454 - Ma maison
2453 - Poussière
2452 - Les larmes de la nuit
2451 - Mutisme
2450 - Mon fantôme
2449 - Hallucinations
2448 - Je compte les jours
2447 - Vie de flamme
2446 - De vagues souvenirs
2445 - Les étoiles s’éloignent de moi
2444 - Eclats de joie
2443 - Je parle aux murs
2442 - La marche des matons
2441 - Sainte à l’air
2440 - À l’ombre de ma vie
2439 - Ma geôle sans sucre d’orge
2438 - Des ombres
2437 - Les feuilles
2436 - Quelle issue à mon chemin ?
2435 - Des ailes dans la nuit
2434 - Éclat d’ange
2433 - Le temps me tue
2432 - Les flammes du silence
2431 - Plus de Lune
2430 - Un jour de plus
2429 - Mes rêves
2428 - Une journée ordinaire
2427 - Reine d’un monde
2426 - La pluie
2425 - Je perds pied
2424 - Un oiseau à ma fenêtre
2423 - L’évadé
2422 - Les barreaux
2421 - Eclats et monotonie de la prison
2420 - Les clés
2419 - Espérance
2418 - A travers la fenêtre
2417 - Les années passent
2416 - Une lettre mystérieuse
2415 - Le psychologue
2414 - La douche
2413 - Je tourne en rond
2412 - L’anniversaire
2411 - Quelques visites
2410 - Insomnies
2409 - La promenade
2408 - Mes repas
2407 - Mon lit
2406 - Les printemps
2405 - Solitude de fer
2404 - L’ennui
2403 - Tête de taulard
2402 - La fouille
2401 - Passe-temp
2400 - Les gens libres
2399 - Prière
2398 - Les heures
2397 - La mouche
2396 - La porte
2395 - Le plafond
2394 - Nulle compagnie
2393 - Bientôt fou ?
2392 - Départ
2391 - Mes geôliers
2390 - L’enfermement
2389 - Quatre murs
2388 - Des mots en guise d’ailes
2387 - Mon trou
2386 - Connexion céleste
2385 - Une flamme de l’azur
2384 - Seigneur cinglant
2383 - L’âme en l’air
2382 - Flamme verte
2381 - Au feu les plumes sombres !
2380 - Sombre forêt
2379 - Emportés par le vent
2378 - Un homme des nues
2377 - Courage de Bayrou
2376 - Un chemin sans fin
2375 - Mon univers infini
2374 - Je ne suis pas de la ville !
2373 - Seul parmi les arbres
2372 - Au bout des chemins
2371 - Mon trésor
2370 - Les cumulus
2369 - Qui donc m’observe ?
2368 - Le loup
2367 - Cauchemar
2366 - Un peu de foin
2365 - Bain de crépuscule
2364 - Voyage sous un arbre
2363 - Ma solitude de roi
2362 - Le silence
2361 - Aubes de plomb
2360 - Mes anges les corbeaux
2359 - Vertueuse verdure
2358 - Le parachute
2357 - Au bord de l’eau
2356 - J’y suis et j’y reste !
2355 - Ma soupe
2354 - Les fées n’existent pas !
2353 - Le bon air de mon exil
2352 - Un jour ordinaire
2351 - Vie de rêve
2350 - Ma solitude
2349 - Je découvre une tombe
2348 - Le randonneur
2347 - La nuit
2346 - Le braconnier
2345 - A l’ombre des arbres
2344 - Une belle journée
2343 - L’intruse
2342 - La chasse à courre
2341 - Les vers luisants
2340 - L’hôte qui pique
2339 - Dans la pénombre
2338 - Le ballon
2337 - Ma lanterne
2336 - La barque
2335 - Le chemin creux
2334 - Les deux chasseurs
2333 - Flamme noire
2332 - Deux corbeaux dans un arbre
2331 - Insomnie
2330 - Cris des corbeaux
2329 - Papillons de nuit
2328 - Froid et pluies
2327 - Les ronces
2326 - Chemins de boue
2325 - Tristesse de la forêt
2324 - Provisions de bois
2323 - Dans les buissons
2322 - Pluie matinale
2321 - Les grands arbres
2320 - Terribles crépuscules
2319 - Les rats
2318 - Un ami frappe à ma porte
2317 - Entouré de rusticité
2316 - Le sanglier
2315 - Mon sac
2314 - Le renard
2313 - Ma marmite
2312 - Des bruits dans la nuit
2311 - Les lapins
2310 - Un signe sous le ciel
2309 - La Lune vue de mon toit
2308 - Une gauchiste explosive
2307 - Sortie nocturne
2306 - Le vent sur la forêt
2305 - Un air de feu
2304 - Rêve dans les branches
2303 - L’écolo
2302 - Les papillons
2301 - La corneille
2300 - Les patates
2299 - L’escorte des souches
2298 - Un orage au dessert
2297 - Nulle femme dans ma forêt
2296 - Indispensables pommes de pin
2295 - Promenade
2294 - La pluie sur mon toit
2293 - A la chandelle
2292 - Un soir de brume
2291 - Vie de feu
2290 - La rosée matinale
2289 - Dans l’herbe
2288 - Par la fenêtre
2287 - Ma cheminée
2286 - Mes chemins d’ermite
2285 - Au réveil
2284 - Les cailloux sur mes chemins
2283 - Mes sentiments de bûche
2282 - Nuit de pleine lune en forêt
2281 - Ivresse de femme
2280 - Loin de ma grotte
2279 - Tempête dans mon trou
2278 - Baignades d'ermite
2277 - Un hibou dans la nuit
2276 - Mes ennemis les frileux
2275 - Ermite aux pieds sur terre
2274 - Mon jardin d’ermite
2273 - La récolte des fagots
2272 - Un étrange visiteur
2271 - Ma demeure d’ermite
2270 - Un homme clair
2269 - Un foyer au fond de la forêt
2268 - Les raisons du peintre
2267 - La célibataire
2266 - Les femmes
2265 - Une femme
2264 - France sous les étoiles
2263 - Un homme hors du monde
2262 - Homme de feu
2261 - Rencontre du troisième type
2260 - Voyage
2259 - Déprime
2258 - Fiers de leur race
2257 - La fille lointaine
2256 - Le Noir méchant
2255 - L’attente
2254 - J’ai entendu une musique de l’an 3000
2253 - Le modèle
2252 - Blonde ordinaire
2251 - Mâle archaïque mais authentique
2250 - La femme et la flamme
2249 - Voyages au bout de la terre
2248 - Ma chambre
2247 - Le vieil homme entre ses murs
2246 - L'ovin
2245 - Vous les mous, les mouches, les mouchards
2244 - Mon humanisme fracassant
2243 - Ma cabane sur la Lune
2242 - Les marques rouges du ciel
2241 - Je reviens !
2240 - Une fille de toque
2239 - La légèreté de la Lune
2238 - Janvier
2237 - Elena Yerevan
2236 - Oiseaux de rêve ?
2235 - J’irai vivre à la campagne
2234 - Fiers de leurs péchés
2233 - Deux faces
2232 - Le soleil de la jeunesse
2231 - Dans les bois
2230 - Nuit de vents
2229 - Mon fauteuil de lune
2228 - Le sourire d’une marguerite
2227 - Je ne suis pas antiraciste
2226 - Qui est-elle ?
2225 - L’arc-en-ciel
2224 - Je suis parti dormir sur la Lune
2223 - La sotte intelligence
2222 - Leurre ou lueur ?
2221 - Clinchamp, cet ailleurs sans fin
2220 - La tempête Trump
2219 - Femme de lune
2218 - Une plume de poids
2217 - Douches glacées
2216 - Les arbres et moi
2215 - Je pulvérise le féminisme !
2214 - J’aime les vieux “fachos”
2213 - La surprise
2212 - Promenade en forêt
2211 - Je vis dans une cabane
2210 - Plouc
2209 - Je suis un mâle primaire
2208 - Musique triste
2207 - Ma cabane au fond des bois
2206 - Hommage à Christian FROUIN
2205 - Installation sur la Lune
2204 - Barreaux brisés
2203 - Affaire Pélicot : juste retour de bâton du féminisme
2202 - L’abbé Pierre, bouc-émissaire des féministes
2201 - Par tous les flots
2200 - Votre incroyable aventure !
2199 - Je ne suis pas en vogue
2198 - Jadis, je rencontrai un extraterrestre
2197 - Dernière pitrerie
2196 - Alain Delon
2195 - Je déteste les livres !
2194 - L’esprit de la poire
2193 - Je ne suis pas citoyen du monde
2192 - Ma cabane dans la prairie
2191 - Devant l’âtre
2190 - Plus haut que tout
2189 - Pourquoi la femme vieillit si mal ?
2188 - Je prends l’avion
2187 - Sous la Lune
2186 - La pourriture de gauche
2185 - Je dors à la belle étoile
2184 - L’obèse et l’aristocrate
2183 - Le hippy et moi
2182 - Croyant de feu
2181 - Les gens importants
2180 - Le Beau
2179 - Michel Onfray
2178 - J’irai cracher sur leurs charentaises !
2177 - Clodo
2176 - Corbeaux et corneilles
2175 - Un dimanche plat atomique
2174 - Promenade en barque
2173 - Juan Asensio, ce rat lumineux
2172 - Il va pleuvoir bientôt
2171 - Au bord de la lumière
2170 - Dans mes nuages
2169 - J’ai dormi dehors
2168 - Les roses
2167 - Perdu en mer
2166 - Un jeune heureux
2165 - Le vagabond
2164 - Un ogre
2163 - Brigitte
2162 - Les gens simples
2161 - L’azur de Warloy-Baillon
2160 - Cause majeure
2159 - Je n’ai aucune élégance
2158 - La rivière
2157 - Il n’est pas raciste
2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet