Verte crinière et mâchoire d’acier, ainsi se présentait, en pleine gloire,
la poire de Farrah Fawcett.
De son seul sourire minéral, elle pétrifiait grenouilles sidérales et mâles
esthètes.
Bonne fée charmant cailloux célestes et astres de la Terre, cette Vénus
squelettique rayonnait comme un soleil. Elle avait, quand sa jeunesse la faisait
briller, la face carrée et la lèvre haute des femmes inattendues.
Elle apparaissait maigre et magnétique tel un spectre de l’Olympe.
La beauté “électrocutante“ de ce papillon carnassier me constipe de
fascination et me fait dégueuler mes mots les plus “argilesques”, comme des
poteries funéraires.
Morte, l’ex-Aphrodite aux ailes de marbre et au regard de batracien s’est
muée en ineffaçable légende sidérale. Désormais la Voie Lactée coasse son nom et
reflète sa chevelure de sable et d’écume.
Dans la tombe, Farrah Fawcett me fait songer non seulement à l’éternité de
l’azur qui renaît chaque matin et à la cendre statufiée des jours ensevelis
par les siècles mais également à la rosée qui abreuve le silex et aux
ténèbres révélant les étoiles.
VOIR LES DEUX VIDEOS :
https://www.youtube.com/watch?v=xmCREEEimRU&feature=youtu.be
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