lundi 14 août 2017

1230 - Je suis fier d'être blanc

Après la fracassante fierté noire, la tonitruante fierté gay, l’exigeante fierté transexuelle, l’exotique fierté peule, l’urgente fierté indienne, la religieuse fierté musulmane, la consensuelle fierté juive, toutes auréolées d’honorabilité, drapées de légitimité, avides de reconnaissance officielle et de représentation politique, idéologique, sociale, culturelle, cinématographique, publicitaire, fiertés autorisées devant lesquelles l’occidental hétérosexuel-traditionnel doit impérativement s’incliner avec respect et soumission, voici ma toute simple fierté blanche !

Je suis fier d’être blanc, honoré d’être né dans la neige éternelle, enchanté de baigner dans une eau claire.

Pour sceau céleste, j’ai même deux doigts d’azur dans les veines ! Par cette empreinte de pas pur sur ma peau, me voici bien paré. Mais cette phrase-là, alambiquée et ambiguë, c’est quand même pour me moquer des “panthères noires” et autres bestioles vindicatives pas très nettes qui cherchent à noircir bien des tableaux...

Redevenons sérieux.

J’ai l’insolence des astres qui éclatent de bonheur et rayonnent de beauté, la majesté des montagnes aux monts inviolés, la dignité des mages en toges.

Grandi par la particule de soleil que je porte, j’avance plein de force et d’assurance.

Les injures racistes en brûlant contre moi ajoutent de la lumière à ma lumière et je brille encore plus.

J’ai reçu un héritage de clarté, je transmets un sang de cristal, rêve d’un avenir de gloire.

Mon front éclaire ainsi qu’un cierge, mes bras ouvrent des chemins lumineux, mon doigt désigne la Voie Lactée : je suis Blanc et veux le rester.

Je dois préserver cette onde opaline que de sombres volontés voudraient teinter de mensonges, être digne du firmament auquel je m’identifie, ne pas rougir de cette face lunaire que Dieu m’a donnée.

Frères blancs, vous êtes beaux comme les nuages et vos âmes sont aussi légères que les flocons qui en sortent, vos idées sont profondes et durables tels des sommets immémoriaux, vous êtes pareils aux matins radieux se levant sur des mondes prometteurs, semblables aux étoiles qui jamais ne s’éteignent au-dessus des vérités éternelles...

Blanc et fier de l’être, est-ce un si grand crime sur cette planète de richesses humaines, dans ce cortège de peuples admirés et de couleurs revendiquées ?

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/46ff971be07b77b84dd58d11cf5d67e2/


https://www.youtube.com/watch?v=rm5PfP_g5w8&feature=youtu.be



jeudi 3 août 2017

1229 - Le bonheur

Le bonheur, on peut le toucher du bout des doigts, le saisir à pleines mains, le respirer naturellement : il est à portée de vue, juste sous nos pieds, au-dessus de nos têtes, là tout près, à nos côtés, autour de chacun de nous.

Aussi simple et accessible qu’une eau claire.

Le bonheur c’est se lever sur une aube radieuse, flâner dans un jardin, marcher vers le Soleil l’âme mise en appétit par les parfums de la vie, sentir des lendemains lumineux, le coeur chargé de promesses d’amour.

Avec en plus, ce pressentiment d’infini...

Le bonheur c’est avoir le pas léger, les pensées comme de l’azur, l’humeur aussi rieuse qu’un champ de fleurs. C’est éprouver un sentiment de plénitude pour tout ce qui naît sous les cieux. De la bienveillance envers chaque être, chaque chose, chaque phénomène perçus comme autant de miracles. Une béatitude aussi familière qu’un pain quotidien.

Le bonheur c’est un moment de grâce qu’on n’oublie jamais, rien qu’une minute sublime, lorsqu’un chant de messe est si beau qu’il transfigure le visage de l’interprète et lui donne un air angélique, le temps d’un souffle.

Le bonheur c’est la joie intime de deux oiseaux unis qui se partagent la branche d’un arbre.

Le bonheur est dans l’arbre, il est dans le bec de ces deux-là qui s’aiment, il est dans ce présent et dans cet éveil, et plus bas sous leurs yeux il est dans les rides d’argent de la rivière qui coule et dans le sable éternel qui gît au fond. Il est au bord de la rive et au bout de toute parcelle de ce qui est. C’est un baiser de lumière qu’il suffit de recevoir sans autre façon, car le bonheur est très proche de nos lèvres. Il est aussi bien sous notre toit, à deux pas de là que sur le chemin qui mène aux étoiles.

Le bonheur est un vent frais qui entre en nous pour y faire résonner la poésie de l’Univers, y laisser une indélébile empreinte d’allégresse.

Le bonheur enfin c’est avoir conscience du mystère de la Création, et après le vertige et l’angoisse face à l’inexplicable, se laisser emporter par les ailes du Cosmos, confiant dans l’invisible.

Le bonheur c’est simplement ça, rien que ça, tout ça.

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=VHYYtmjtHkc

http://www.dailymotion.com/video/x5wfizn

mercredi 5 juillet 2017

1228 - L'homme au-dessus de la ville

Dans les rues de New York celui qui chante les hauteurs regarde les sommets. Il marche comme s'il volait. Conscient de ses ailes comme de sa fragilité. Il se sait glorieux, même s’il peut mourir demain.

En quoi croit-il, ce mortel épris de ciel ?

La ville sous ses pieds, les nues dans son champ de vision, les hommes autour de lui, il nous adresse des paroles d’éternité.

Tout passe, tout est éphémère, tout se réduira en poussière même le béton, rien ne dure et lui, demain, il sera loin. Mort, à coup sûr. Tout s’effondre, tout s’envole, tout part pour l’inconnu, rien ne demeure. Pas même les montagnes.

Il rêve, il crie, il appelle, les siècles l’écoutent. Et moi j’entends sa prière.

Bientôt il sera mort, je le sais, je le sens, et lui se voit déjà dans les airs.

Son infini est proche, lui si détaché du sol, si près de l’éther, si sûr de sa lumière...

L’immortalité à portée de sa main.

Son voyage a déjà commencé.

Il plane dans le vent, s’évanouit dans l’azur, brille comme le soleil.

Il est là, il est ailleurs, son image s’est perdue dans les brumes de la cité, les nuages nous le disent.

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=0UEsc2x2tKw&feature=youtu.be

https://rutube.ru/video/a2a81590c98b8c27337797757c63ffac/

http://www.dailymotion.com/video/x5sm663

samedi 24 juin 2017

1227 - Belle comme le brouillard

Ce qu'elle est, je l'ai déjà dit cent fois et cela se situe invariablement dans l’azur, au zénith et bien plus haut encore.

Mais décrire brièvement ce qu’elle n’est vraiment pas, voilà qui vous donnera une idée de ce qu’elle est réellement !

Elle est fort loin de la soupière, aux antipodes des artichauts, à l’opposé des arrosoirs. Elle n’est à l’image ni d’une marmite remplie de sauce tomate qui mijote dans la chaumière ni la figure d’un bocal de confiture aux allures de “vieille France”. Encore moins d’un pot de chambre. Elle n’est pas non plus un dimanche de sous-préfecture de la Creuse en plein été, pas plus une plage de sable de mortel ennui, et surtout pas un paysage tranquille de fleurs pleines de torpeur !

Elle est bien mieux que ces imbéciles pesanteurs qui comblent le coeur flasque des escargots indolents.

Alors revenons à ce qu’elle est manifestement.

Elle est l’illustration parfaite de ce qui échappe à l’attraction terrestre, de ce qui plane dans les sommets, de ce qui s’évapore entre Lune et aurore, de ce qui reste entre neige et rêve.

Bref, elle est tout le contraire de la pensée lourde.

Farrah Fawcett m’en met plein la vue ! Et moi, austère esthète enchaîné à l’éclat des étoiles, je gèle de ravissement face à ce cristal, à ce diamant, à cet iceberg.

Cet astre glacé qui ne chie que de la lumière me rend givré.

J’associe la beauté séraphique de Farrah Fawcett à l’idée de gouttières débordantes de flotte céleste, de toits ruisselants des pluies d’avril, de sillons trempés d’averses pré-printanières, de flaques d’eau argentées reflétant le ciel et ses nuages. Cette femme s’apparente aux tempêtes aqueuses des fins d’hiver, aux bourrasques rafraîchissantes des mois de labours, aux flots aériens qui noient la terre d’espoir pour y faire germer des betteraves.

Elle est comme un souffle de blancheur qui entretient la banquise dans son éternelle pureté : son essence c’est l’onde brute alliée au sucre raffiné, les parfums du matin mêlés de brumes, l’écume de l’océan sous le firmament.

Ange aux ailes de silex, Farrah Fawcett est un soleil nivéen, une lune congelée, un froid lumineux, une idée du Beau très au-delà des références humaines.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/6b89d1275ab01a41e84d1b4df38d9a4d/

http://www.dailymotion.com/video/x5sptfv

lundi 19 juin 2017

1226 - Une marche lumineuse

Je marchais sous un vent de feu.

Dans le ciel, de la poussière. Dans ma tête, de l’azur. Sous ma semelle, du goudron fondu.

Mes pensées étaient fraîches et légères. Et dans l’air chaud, je marchais, marchais... Et dans le jour embrasé, je marchais, marchais... Et sur cette route sans ombre, je marchais, marchais...

Je cheminais le front au soleil, le coeur plongé dans une onde apaisante. Ma peau était brûlante, ma gorge sèche, mes muscles fatigués. Mais mon esprit voguait ailleurs.

J’avais faim, j’avais soif, je cherchais le repos, l’ondée, et pourtant je marchais comme si je volais, de plus en plus insensible à la fournaise.

Ma chair était là mais mon âme était loin, perdue dans des sommets enneigés.

Je visais l’écume, le cristal, le bleu.

Et je voyais sa face pleine de clarté.

Elle, l’étoile. Elle la femme aux yeux aériens, aux lèvres galactiques, elle la pharamineuse facette de cet Univers créé à l’image de Dieu...

Morte depuis tant d'années.

J’allongeais le pas sous un vent de feu. Arrivé devant sa tombe, épuisé, conscient de ses os, seul devant ses restes, je me désaltérai de son image.

samedi 3 juin 2017

1225 - Fille de rêve

Elle avait les yeux globuleux, les lèvres gercées, les ongles acérés et son coeur était pourri.

Je lui adressai un regard sarcastique et morbide qui en disait long sur mes libidineuses intentions à son sujet...

La femelle apparition, belle comme une sorcière, aussi intelligente que méchante, laidement accoutrée, s’ouvrit telle une tombe à la vue de ma face de rat..

J’étais mort de bonheur !

Avec son inélégance macabre, ses airs de cadavre lourdement endimanché et ses sourires de grande blonde pas charmante du tout, elle sut me séduire non seulement par son esthétique crapuleuse mais encore par sa poésie sépulcrale...

Dans ses bras je découvris la joie d’être deux et de ne faire plus qu’une seule ordure. L’alliance de la charogne et du crapaud, la danse du cafard entre les pattes du crabe, le chant de la mort à la Lune dans la nuit...

C’était ma première rocaille amoureuse, mon plus cher feu névrotique, l’unique brûlure de ma vie. Moi j’étais sa plus affreuse conquête, sa glorieuse misère, son ignoble chéri. Ensemble, nous formions une porcherie incendiaire : nous nous aimions comme deux horribles enfants capricieux et égoïstes, cruels et gourmands, sales et bruyants.

Elle le furoncle, moi le vitriol.

Nos baisers avaient le goût de la peste, la douceur de l’amende amère, les promesses du givre, la senteur des marais et le mystère du cri de la chouette dans la forêt...

C’est au jour de son décès que j’appris son nom.

Elle s’appelait Cauchemar.

Et c’est à ce moment précis que je me suis réveillé, sous un soleil printanier.

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/rOZNc9C1kzM

jeudi 1 juin 2017

1224 - Les vrais pauvres

Les véritables pauvres ne sont pas ceux que vous croyez.

Moi je parle des vrais indigents, des authentiques gueux qui touchent le fond : les gens déshérités de l’intérieur, ceux qui sont réellement à plaindre en profondeur et non en surface.

Ces humains dans le dénuement, ce sont ces chiens perdus qui n’ont rien, ceux qui n‘ont aucun bien, qui ne possèdent rien ayant de la valeur et je les appelle des misérables.

Leur ventre est pourri.

Parfois ils peuvent briller par leurs vêtements, leurs diplômes, leur renommée, leur uniforme, mais ils puent en dedans.

Je ne parle pas d’argent ici, je parle d’une chose bien plus essentielle : l’âme.

Le loqueteux, c’est l’irresponsable qui génère les souffrances des animaux en croyant bien faire. Le malheureux, c’est le policier d’un de ces pays de terreur qui à l’abri des regards, sûr de son impunité, torture les prisonniers au nom de sa cruauté.

Le lépreux c’est, en France comme ailleurs, le fabriquant d’armes, honnête pourvoyeur d’emplois sur le marché prometteur de la mort, prospérant sur les haines du monde, érigeant sa fortune sur la ruine des belligérants...

Vérifiable chaque jour dans notre pays, le pouilleux c’est encore le pervers délivré de ses tabous qui pense que ses euros-rois alliés au “vent de contestation libertaire”  lui donnent le droit d’acheter l’innocence des enfants de Manille. Mais le démuni c’est aussi ce gauchiste “progressiste” cherchant à blanchir les esprits sombres de ses frères “d’aventure moderne”, coupables “d’amour”...

Parce que le piteux, oui, c’est celui qui appelle “amour” la perversion pédophile, la déviance homosexuelle, la turpitude du siècle...

Le pitoyable c’est également ce déraciné parlant de liberté, de féminisme, de modernité, qui tourne en dérision le mariage, la famille, l’éducation hétérosexuelle, la rigueur morale...

Bref, les vrais pauvres sont ces endormis du quotidien ne voyant ni le bien ni le mal qu’ils font.

Mais surtout, ce sont ces adeptes du mensonge et de l’injustice qui eux ont les yeux bien ouverts.

Trop conscients qu’ils sont d’avoir, pour seule bible, leurs plaisirs tantôt de chiots minables, tantôt de loups féroces.

VOIR LA VIDEO :

https://www.youtube.com/watch?v=2pYCzdYsbb4

http://www.dailymotion.com/video/x5t4lup_les-vrais-pauvres-raphael-zacharie-de-izarra_school

vendredi 26 mai 2017

1223 - Peuples de la Terre

Tous les peuples sont beaux, tous les peuples sont dignes, tous les peuples sont grands.

Le Soleil se lève sur leurs chants, brille dans leurs yeux, se couche sur leurs oeuvres. Et le clair de lune -qui dans le secret de la nuit rend les hommes authentiques- donne aux peaux multiples la couleur unique du sel et du sucre, de la vie et de la mort, des larmes et de l’amour.

Des pygmées lointains aux géants des mythes oubliés, des hôtes des neiges aux conquérants des sommets, des nomades les plus crasseux jusqu’aux princes des sables, tous regardent vers le ciel. Les rêves de toutes les races sont les rêves des dieux.

Les ethnies qui entre elles échangent mais ne se mélangent pas demeurent en paix : leur force et leur richesse ne sont pas dans leur fusion mais dans la préservation farouche de leurs différences.

La gloire de ces sangs étrangers est non pas dans leurs ressemblances mais dans ce qui les distingue.

Chaque souche a son âme, chaque espèce ses fruits, chaque forêt ses légendes, chaque royaume ses astres.

L’orgueil des branches humaines n’est pas dans leur uniformité mais dans leur singularité : l’habitant de la Mongolie ne goûterait guère au breuvage du danois et le touareg du désert perdrait sa fierté à échanger sa tente contre une chaumière normande...

Si j’estime que l’autre est mon reflet, je ne vois plus l’autre. Et je nie son essence.

Mais si j’admets qu’hors de ma frontière il est noir tandis que je suis blanc, que sa tradition est faite de bois et que la mienne est faite de pierre, qu’il blanchit sa terre et que je fleuris mon jardin, qu’il mange son miel et que je bois mon vin, bref qu’il est mon contraire, alors je le regarde comme un frère de la Terre et non comme un pion, un clone, un être insipide et interchangeable.

L’or des uns, la rudesse de certains, l’intelligence de ceux-là, la simplicité de ceux-ci, l’âpreté des primitifs, le raffinement des civilisés, voilà ce qui donne sa saveur à l'Univers !

En un mot l’étrangeté des fleurs fait la lumière du monde.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

mercredi 24 mai 2017

1222 - Cadavre

Il a la face maquillée de givre, la tête lourde, le coeur vide, les veines blanches.

Et ses mains de pierre étreignent le néant.

Etendu sur son lit, figé dans son  sommeil de mort, il rêve de marbre.

Il a l’air un brin solennel. Austère. Immobile. Pensif.

Il médite, les pensées creuses, sans plus d’haleine, l’âme ailleurs.

Le plafond est au-dessus de lui, la chandelle à son chevet, ses amis à ses côtés. Et le cimetière à ses pieds, un peu plus loin, un peu plus bas.

Il attend.

Dans la solitude de son trépas.

Il dort.

Plein de mystère et de silence.

Il gît.

Sans un bruit, sans faire d’ombre, il est là sans être là.

Comme un astre éteint.

Il repose dans la pièce, enveloppé de froid, plongé dans la nuit, parti vers l’inconnu, abandonné à l’infini.

samedi 13 mai 2017

1221 - La marche de Macron

Parce que  j'ai le sens de la grandeur et que je sais la reconnaître et la célébrer, même chez mes adversaires...

Il marche, impérial.

Le front serein, l’aspect illustre, le pied alerte.

Sobre et solennel, grave et mesuré, simple et presque naturel.

Il a l’envergure, l’éclat, la hauteur d’un oiseau plein de mystère et d’élégance : ailes fines, robe profonde, allure aérienne.

Une sorte de corneille subtile : l’intelligence en souliers lustrés et plumes vernies.

L’habit sombre, les pensées lumineuses, il avance vers le sommet. En route pour la gloire. Pas à pas, tel un marbre vif parmi les autres marbres immobiles qui l’entourent.

Avec ses rêves réalisés, il a le regard sage du vainqueur.

Sa silhouette qui chemine entre ombres et clartés se mesure aux façades immortelles.

Ces murs de géants se dressant à sa droite et à sa gauche, il les égale. La pyramide le consacre, le Louvre le baptise, l’hymne l’embaume.

Et le peuple l’acclame.

Au-dessus de sa tête, le ciel de Paris. Sur ses épaules, le poids de l’Histoire. En face de lui, un destin, une mission, un pays : l’immortalité.

Il marche, cérémonieux, le geste posé, l’âme chargée.

Royal.

Après cet interminable vol en solitaire, il gravit la tribune et parle à la nation. Le monde est à ses pieds, le siècle dans sa main.

Eclairé par les étoiles, inspiré par les dieux, enflammé par le feu sacré, il n’a jamais douté.

En ce soir du 10 mai 2017, un vent frais souffle sur la capitale. Des feux s’allument dans les coeurs, d’autres s’éteignent. Ainsi en va-t-il des grandes choses de l’Humanité.

Le jeune Macron a été élu.

La France a son Toutânkhamon.

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/333iUAKmXqI

jeudi 13 avril 2017

1220 - Les hypersensibles sont des nouilles molles

La mode est à “l’hypersensibilité”. Ce qui est normal dans cette société dévirilisée et nombriliste. Religion des caniches fiers de leurs frisures, filon des experts en “psycho-truc” tarifant leur docte baratin, valeur dominante dans le créneau porteur des imbécillités à haut potentiel commercial et/ou égocentrique, l’excès de sensibilité (ou plutôt de sottise narcissique) est la dernière connerie en vogue la mieux partagée dans l’univers rose-bonbon des gogos.

Un culte déjà exploité par des radios intimistes, des télévisions populaires, des articles racoleurs de journaux spécialisés (et même génériques), tous en quêtes de nouveaux secteurs publicitaires ou simplement de rubriques et reportages démagogiques susceptibles de fidéliser les nigauds en leur servant les salades qu’ils attendent. Et ouvre la voie, n’en doutons pas, à de juteux produits dérivés...

Bref, ce concept de l’hypersensibilité n’est rien d’autre qu’une scandaleuse médicalisation de l’autolâtrie. Un signe évident de la décadence de notre civilisation, le paroxysme de l’individualisme aveugle, bête, stérile.

Dés qu’un pleurnichard lambda manifeste ses petites contrariétés de chiot douillet avec impudeur et fracas, des marchands de vent  -dans le meilleur des cas de simples parleurs creux n’ayant rien à vendre sinon promouvoir leur image- sont là pour sanctifier ses larmes puériles, en faire un sujet d’expertise, de réflexion, de débat. Ou l’art de donner des lettres de noblesse à l’insignifiance des prétentieux anonymes.

Des perdants, des flasques pédants qui se complaisent dans l’exacerbation de leur “moi je” et qui ont inventé “l’hypersensibilité” pour se démarquer des gagnants, ces valeureux, ces forts, ces durs-à-cuire qui eux ne regardent pas à longueur de vie leurs doigts de pied mais agissent, avancent en se moquant des traînards plaintifs et larmoyants occupés à retirer des épines imaginaires de leur pied.

Je remarque que ceux qui se définissent comme “hypersensibles” sont des ex-enfants rois qui s’emmerdent dans leur existence. Fruits insipides de ces classes moyennes ayant pris leur foin standard, c’est à dire leur culture au rabais, pour de l’or. Troupeaux de veaux avachis issus de troupeaux de moutons bêlants.

Résultats consternants d’une éducation centrée sur “la réalisation de soi” ou “l’épanouissement personnel”, cette pacotille pédagogique érigée en religion.

Et ils racontent en long et en large leurs frilosités de chétifs, leurs bobos d’eunuques, leurs états d’âme de peluches, leurs larmichettes d’adultes n’assumant pas leur pilosité, bref ces pauvres bébés rasés de près, à l’épiderme mental si doux, si fragile, étalent publiquement leurs couches-culottes et réclament reconnaissances et compassions pour leurs diarrhées nombrilisco-émotionnelles, ces trésors sans prix à leurs yeux...

dimanche 9 avril 2017

1219 - Mirage d'été

Leurs regards se sont croisés en plein soleil.

Dans la touffeur de l’été.

Lui, seul dans la foule. Elle, riant dans la lumière.

L’homme, silencieux, secret, s’est mis à brûler pour cet astre femelle. Elle, éclatante de beauté, perçut sa flamme et d’un signe qui voulait dire “oui”, scella l’affaire.

Les chairs se sont unies, les âmes se sont parlé : les heures furent glorieuses. Puis le soir est arrivé.

La lune apaisa l’azur, rafraîchit les peaux, berça les amants dans leur sommeil.

Au réveil du dormeur la femme était loin. 

La rêveuse se trouva seule elle aussi, au matin.

Leurs regards pourtant s’étaient croisés en plein soleil, la veille...

La fièvre les avait réunis, non la réalité : tous deux avaient été victimes d’insolation.

Les deux rêveurs ne se rencontrèrent jamais et ils continuèrent leur chemin.

Lui, seul dans la foule. Elle, riant dans la lumière.


mercredi 29 mars 2017

1218 - Je suis riche

Je ne porte pas de vêtements à la mode : je me présente aux autres avec la vérité de mon être perçant les apparences.

Je suis riche d’authenticité.

Je progresse sans moteur, à pieds ou à bicyclette : j’ai le goût de l’air pur et de l’effort.

Je suis riche de ciel bleu.

Je ne possède ni téléphone portable ni lunettes noires : je parle aux hommes sans appareil et ne voile pas ma vue.

Je suis riche de simplicité.

Je ne travaille pas, ne m’endette pas, ne désire rien de coûteux et de frivole, ne me sens point obligé d’imiter les moutons partant aux sports d’hiver, ne me rends esclave d’aucune futilité.

Je suis riche de liberté.

Je ne cherche pas à plaire aux idéologues, aux passants, à un patron, à mes voisins, pas plus au pape qu'au pouvoir en place.

Je suis riche d’indépendance.

Je ne chauffe pas en hiver, me déplace à la force de mes muscles, bois de l’eau claire, me nourris de pain noir et de verdures.

Je suis riche de santé.

Je ne cours pas après des chimères hors de prix, ne cherche nul trésor d’or ou de toc, n’aspire ni au superflu de poids ni aux petits riens vides de sens.

Je suis riche de légèreté.

Je ne me préoccupe guère de ma position sociale. Insensible aux artifices du siècle, aux vanités temporelles, je ne perds pas mon temps à faire briller mon image publique.

Je suis riche de l’intérieur.

VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://youtu.be/QgC-Q27INZU 

samedi 25 mars 2017

1217 - Vos urnes, mon azur

Certains s’imaginent immenses en se nommant “enfants de la République”, se prennent pour des flambeaux en se disant “héritiers des Lumières”, se croient au sommet en se présentant comme “fils de la Raison”.

Moi je suis simplement souffle dans l’éther, vague dans l’océan, point dans le firmament.

Je n’ai aucune ambition temporelle, que des ailes pour le ciel. Pas de poids politique, juste la légèreté des nuages. Je fuse dans l’espace pendant que les lourdauds remplissent les urnes de leur foin quotidien ou ruminent en rond dans leurs étables.

Je n’adhère nullement aux valeurs sacralisées par les quadrupèdes.

“Liberté, égalité, fraternité” : voilà trois méchantes carottes pour faire braire les ânes béats !

“Bleu, blanc, rouge” : c’est le vin sec et aigre, le nectar vulgaire, l’ivresse infâme des serviteurs de l‘insignifiance, des adorateurs du dérisoire, des disciples de la petitesse.

“Laïcité” : trésor minuscule des détenteurs du rien. Respiration des porcs pataugeant dans leur fange. Air sans vitalité des âmes éteintes. Banquet fade des noceurs creux.

La “démocratie”, cette religion vide des croyants en leur bide, ne pèse rien en comparaison à l’infini de mes vues sur ce qui la ridiculise, la pulvérise, la dépasse.

Pendant que les mystiques du suffrage universel chevauchent leur bidet à la conquête de leurs doigts de pieds, moi je sonde l’Univers, libre, lumineux, aussi ténu qu’une étincelle et soudain vaste comme dix-mille galaxies.

Je ne vote pas, je vole.

jeudi 23 mars 2017

1216 - Fête au rabais

Jour de fête foraine au mois de mars.

Pluie glaciale.

Je me dirige vers l’entrée de ces réjouissances : une sorte de fossé jonché de détritus et dégageant de fortes odeurs d’urine. J’emprunte cette allée sinistre flanquée d’effigies clownesques géantes.

Des Têtes de Mickey, de Donald, de Gugusse.

Toutes blafardes.

Rendues méchantes grâce aux peintures écaillées. Leurs joues ruisselantes de rouille et de crasse visqueuse donnent une saveur aigre à leur sourire ambigu.

Carnaval de gargantuesques cadavres.

Accueil effrayant.

Des cerbères, gardiens de “machines d’amusement” et autres “animateurs de jeux” musculeux aux bras tatoués et aux mines patibulaires me fixent avec malveillance depuis leur guérite. Atmosphère lourde. Sensation d’insécurité. Je me sens comme une proie en terre ennemie.

Des pleurs stridents d’enfants sortent d’un manège de chevaux aux regards morts. Tout grince dans la machinerie du carrousel et la musique qu’on y entend est glauque. De temps à autre un fracas de ferraille couvre les sanglots de terreur des bambins. Le divertissement en question est en fait un immonde dôme fait de bric et de broc, un amas de tôles de récupération, tordues, percées, bariolées, mal ajustées et dont certaines, déchirées, coupantes, dépassent dangereusement ici et là. Sur le sol (des planches moisies ponctuées de gros boulons), des traces de cambouis et de restes de vomis incrustés... Tout ce fatras est imbibé d’une odeur d’huile brûlée émanant du moteur mal réglé.

Là coulent les larmes des innocents au rythme des tours de folie ! 

Payés cash à un prix prohibitif.

Je poursuis mon initiation dans cette ambiance crépusculaire. Plus loin l’attraction-phare : les auto-tamponneuses.

En m’approchant de ce lieu de récréation légendaire je croise une adolescente en pleur saignant du nez, blessée au visage. Non loin d’elle, un jeune homme avec un horrible hématome sur le front, la lèvre inférieure enflée, titube, ivre-mort, l’air hagard.

Immédiatement je suis happé par le spectacle des engins qui s’entrechoquent. Le décor est criard, vulgaire, crapuleux. Et, comme toujours dans son antre, le patron à l’allure de mafieux veille à l’entrée de l’argent, l’oeil mauvais, le mot déplaisant, le geste menaçant. Vite, je passe mon chemin !

Pressé de sortir de cette foire foireuse, je suis harponné par le train fantôme : le rabatteur au déguisement sordide me propose carrément l’achat d’un ticket sous peine d’un passage à tabac... Cette fois c’en est trop, je fuis ! Avec lâcheté ou courage, je n’en sais rien.

Derrière moi, les néons lugubres s’évanouissent peu à peu dans la brume et je rentre dans mon foyer retrouver mes rêves paisibles d’aubes légères et d’eau pure.


VOIR LES DEUX VIDEOS :

https://www.youtube.com/watch?v=a5xXKSQx0eI&feature=youtu.be

https://rutube.ru/video/4248eb186550fc602af3bc15b0722967/

http://www.dailymotion.com/video/x5fwt8b_fete-au-rabais-raphael-zacharie-de-izarra_travel

lundi 20 mars 2017

1215 - Plus haut que vos têtes, plus loin que vos terres...

Pour les affaires de ce monde je ne suis digne de rien, ne donne la main à personne, ne verse mon sang pour nulle cause, ne tends vers aucune de vos directions.

Je suis un parjure du temporel. L’ennemi de tous les siècles. L’adversaire de vos sagesses. L’hérésie de chaque pays.

Loin de vos lois, en guerre contre vos horizons.

Indifférent à vos raisons.

J’ai l’âme d’un félon.

Absent à vos appels, je ne vous sers à rien. Je trahis vos dieux, me moque de vos misères, crache dans votre ciel, urine dans votre miel, souille ce que vous adorez.

Et vous prenez ces outrages pour des hommages.

Vous êtes des larves, vous dormez sous terre et me croyez des vôtres...

Vous n’imaginez pas que puisse briller un astre majeur par-delà vos portes blindées de bêtise, au-dessus de vos faces de rats morts, plus haut que les vues de vos viscères. Vous ne savez pas que vous êtes les miettes d’un monde immensément brillant dépassant vos valeurs les plus chères.

Vous êtes flasques, vous sommeillez dans la vase et me traitez comme un frère. Ignorant tout de moi, de vous-même et de l’Univers en prenant le pire pour le meilleur. Votre ombre vous semble lumière et elle vous suffit...

Je suis là pourtant, avec mes rêves plus réels que vos semelles chargées de boue, plus vif que vos flammes de malheur, plus léger que vos pensées façonnées par la merde.

Vous souffrez pour des peccadilles, vivez pour du vent, mourez pour des idées. Ne quittant jamais le sol, vous restez des fourmis, des larves, des rats, des ânes.

Et moi je vous le dis, même si vous ne m’écoutez pas : cessez de cultiver ces sornettes qui vous aveuglent, osez toutes les oublier et je vous montrerai l’infini.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/7acc3014af2ef56ed21426b3be208efb/

http://www.dailymotion.com/video/x5fpc5x

jeudi 16 mars 2017

1214 - Plaidoyer pour l'hétérosexualité

L’union intime entre deux bougres est une injure à l’ordre cosmique, un déséquilibre de l’harmonie universelle, un outrage à la nature, un péché contre l’esthétique, une honte sur la Terre.

Les tendresses entre deux mâles sont des déviances. Leur flamme est perverse. Leurs moeurs dénaturées.

Deux moustachus ensemble c’est répugnant et choquant. Deux tribades ensemble c’est moins outrancier, moins malsain.

Mais la panacée, c’est un homme avec une femme.

Rien de plus beau qu’un regard entre Adam et Eve.

Rien de plus normal, saint, naturel, clair, glorieux, juste, bon, doux et vrai qu’un accouplement hétérosexuel sous le soleil de la vérité.

Le ciel a été fait pour recevoir les astres tout comme le garçon, cette merveille de la Création, a été fait pour recevoir les fleurs.

Les ébats charnels ne se conçoivent véritablement que sur le modèle inné basé sur le miracle, non sur le modèle corrompu fondé sur le mensonge.

L’un engendre, l’autre est stérile.

Les jeux nuptiaux inventés par la Céleste Intelligence, d’une incroyable diversité, d’une inépuisable richesse sont émouvants, éclatants, surprenants, colorés, drôles, élégants, raffinés, sophistiqués, étranges, sublimes, baroques, grandioses, joyeux, comiques, mystérieux... Bref, ils expriment la puissance, la bonté, la générosité et le génie du divin.

Alors que les séductions entre deux pédérastes sont grotesques, grossières, crapuleuses, affligeantes, misérables, tristes et même sinistres.

Je vous le dis : depuis que le monde est monde et ce pour toujours, sous le firmament on n’a pas fait plus brillant, plus rayonnant, plus lumineux que le baiser du Soleil sur la Lune.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/6ba1afddf8e40cbf96336d4d0de218f1/

http://www.dailymotion.com/video/x5ezvlb_plaidoyer-pour-l-heterosexualite-raphael-zacharie-de-izarra_school

samedi 4 mars 2017

1213 - La coche et l'aigle

Née dans une ferme isolée, élevée par une famille d’attardés aux moeurs béotiennes, la fermière qui engraissait les porcs depuis son enfance croyait que sa laideur, son obésité, sa face ogresque étaient des gages de séduction : de l’amour elle n’avait eu que l’exemple des coches s’offrant à des verrats.

Avec les grognements de ses bêtes puantes pour toute musique nuptiale.

Aussi, lorsqu’elle croisa pour la première fois de sa vie un beau seigneur, c’est avec assurance qu’elle se dévêtit devant lui, sa vue déformée sur les affaires essentielles du coeur et de la chair lui ôtant toute capacité à l’auto-critique.

Ainsi elle lui exhiba l’horreur de ses appas et prit pour une marque d’admiration l’expression de dégoût que son corps adipeux, difforme inspira à l’esthète outragé (que, bien évidemment, seules les sveltes Vénus enflammaient).

En retour à cette offense qu’elle pensait être un cadeau de grand prix, elle reçut deux gifles et un crachat sur sa figure mal faite. Elle saigna de son épais nez porcin et sa blessure ruissela sur les deux énormes baudruches flasques lui tenant lieu de féminité, ce qui rendit le tableau encore plus grotesque.

Elle ressemblait à un cochon qu’on vient d’égorger.

Mais cela ne fut pas suffisant pour éteindre le courroux de l’aristocrate scandalisé par cette verrue. Le spectacle de tant de disgrâce et de bêtise mêlées le rendait cruel, méchant, impitoyable.

Redoublant d’une rage vengeresse qu’il prit soin de dissimuler derrière un faux regard de compassion, faisant semblant de regretter son attitude, il approcha sa main du visage de l’éplorée comme pour la consoler et se faire pardonner...

Le laideron ferma doucement les yeux, en attente de sa caresse...

Alors dans un ricanement terrible il enfouit brutalement son groin dans la boue et, se saisissant d’une lame de sa poche, rasa les cheveux de l’immonde qu’il supposait être infesté de poux, elle qui fréquentait les plus ignobles créatures ! Les cris de la pouilleuse étaient en effet ceux d’une truie... A force de vivre en leur compagnie elle s’y apparentait jusque dans leurs pires manifestations.

Punie pour sa bêtise, punie pour sa hideur, elle se dédouana cependant fort involontairement de ses tares : en contant ce souvenir dans les salons feutrés de son château à des beautés guindées aux corps finement galbés, le sybarite les faisait bien rire, ce qui amenait ces coquettes conquêtes encore plus facilement à son alcôve.

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/6de286b7a6424631261938caee3a1268/

http://www.dailymotion.com/video/x5dw7va

mercredi 1 mars 2017

1212 - Gens de goût

Ha ! que les hommes étaient beaux, que les femmes étaient gracieuses à leurs siècles de gloire !

Sous les ors de Versailles les messieurs bien nés portaient d’éclatantes postiches. Ils avaient de la morgue et du joli parler, de la poudre sur le front et du taffetas à la pommette. L’esprit haut et le geste précieux, ils savaient mêler la dentelle fine aux propos les plus saillants, leurs moeurs étaient délicates et leurs danses étaient nobles.

Ces dames et ces demoiselles, vertueuses et bien mises, flattaient la vue dans les salons et à la moindre brise, au plus léger motif, souffraient de charmantes vapeurs. A table ces élégantes demandaient le sel à l’imparfait du subjonctif et se maintenaient ainsi dans la soie verbales jusqu’au dessert. A l’heure des liqueurs, elles succombaient aux mâles avances dans de forts complexes arabesques grammaticales auxquelles il fallait répondre avec autant de virtuosité phraséologique et de rage libidineuse mêlées. Bref, elles faisaient honneur à la Civilisation.

Ces belles gens éduqués, raffinés, perruqués ne s’entretenaient point de philosophie avec la domesticité ni ne se frottaient à la gueusaille au nom d’une conception dévoyée du monde. Ces élus finement enfarinés tenaient leur rang.

Cette société esthète se pâmait devant des Watteau et persiflait tout ce qui s’éloignait des “Embarquements pour Cythère” et autres fêtes galantes. Le goût sûr et la sensibilité fine, ces châtelains affectionnaient les thèmes à leur portée de haut perchés.

Hôtes de demeures choisies, amies des lettrés dormant dans des alcôves lustrées, égales de l'espèce illustre costumée dans des fils précieux, ces honnêtes âmes joliment chaussées savaient vivre, aimer, danser le menuet, monter à cheval, et jamais dans leur existence exquise ne faisaient de faux pas, jamais ne sombraient comme en cette époque nôtre dans l’horrible vulgarité incarnée par la classe moyenne !

VOIR LA VIDEO :

https://rutube.ru/video/b1384eb47b03454b81a21a62dd79e065/

http://www.dailymotion.com/video/x5dklkm

samedi 25 février 2017

1211 - Le plus léger des airs

Il frappe à nos portes et fait ouvrir nos fenêtres, se présente comme une fleur et entre sans façon.

Il s’invite chez nous à l’improviste pour y chasser les ombres de l’hiver et raconter des histoires légères.

Avec ses poches pleines d’air pur, ses bras chargés de terreau et ses promesses d’éther, on le laisse s’installer de bon coeur dans nos foyers.

Et prendre racine dans nos jardins.

Sur le front il arbore la blancheur cadavérique des derniers givres, ses joues sont peinturlurées de vert-gazon et sa bouche bave la liqueur lactée des laitues. Ha ! il est beau à voir cet Arlequin ! C’est un vrai guignolo, un boute-en-train des potagers, un rigolo des rues, un clown des champs, un drôle d’oiseau en vérité !

Toujours parfumé d’herbes fraiches, chaussé de plumes et vêtu de nuages, il erre, musarde, vagabonde entre demoiselles évanescentes et moulins à vent, dentelles et azur, caves et greniers.

Il est tout à la fois la sève, le suc, le sel et le sucre de la vie.

La fin de nos problèmes et le commencement de tous nos désirs.

Ce diable de cornichon au regard cérulescent, cet infatigable danseur des prés à la tête de genévrier, aux pieds de biche et doigts de grenouille, aux cheveux défaits et allures de pissenlits, vous l’avez tous reconnu, c’est bien évidemment l’printemps !

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/eqlhG_f1a28

samedi 28 janvier 2017

1210 - Eloge funèbre pour ma tante Jeanne

Te voici donc devenue l’égale des ailés : une vive flamme, une onde dans l’infini, l’hôte d’un nouvel azur...

Nous qui t’avons connue si humble, si pieuse et si douce, nous ne doutons pas de la légèreté de ton envol. Nous t’accompagnons de nos pensées joyeuses dans ta montée vers la lumière.

Tu étais proche de Dieu au quotidien, dans tes vues, paroles, gestes et pensées. Ta vie était simple, honnête, sans ombre.

Tes jours passaient, modestes, silencieux, vertueux.

Tu cheminais sagement, sans faire bruit, vaillamment pourtant. A petits pas mais avec les yeux dirigés vers les hauteurs.

Tu es partie cueillir les fleurs les plus fines du Ciel, Jeanne.

Va, vole, vis, tu les mérites, tu les as gagnées, c’est ton trésor, ton héritage, toi qui durant toute ton existence, à travers ta délicatesse, ta pureté, ta clarté en incarnas les précieux parfums.

mardi 10 janvier 2017

1209 - Dans la lumière

(A la personne qui se reconnaîtra)

Je ne suis nullement indifférent à ton sort, je suis juste dépassé par la situation que, plus ou moins, tu m'imposes. L’apparence de l’indifférence doit être, je suppose, un moyen de défense naturel de l’esprit qui se sent envahi par des vagues incontrôlables.

Je ne veux que ton bien, je veux que tu sois heureuse, sereine, pleine de joie comme je le suis moi, plein de joie naturelle, innée, mais aussi plein de joie de savoir que la vie est belle, magnifique.

Cesse de maudire ton sort, de maudire mes réactions qui ne te conviennent pas, de maudire tes jours de tristesse et sache recevoir la lumière de la Création au lieu de courir après des chimères.

Je suis là, je ne te hais pas, je vis ma vie sans te rejeter, mais toi tu dois faire l’effort de recevoir les grâces de l’existence sans la maudire. Même si tu ne reçois que des miettes de cet or, sache l’apprécier au lieu de regretter de n’en avoir pas plus.

Je ne te rejette pas, mais je m’éloigne de toi si tu es ténébreuse et que je suis solaire, si tu es terne et que je suis éclatant, si tu es sombre et que je suis radieux.

Tu as un fils, tu as un mari et en plus tu as croisé une étoile dans ta destinée. Tu devrais te réjouir de ces cadeaux au lieu d’en être malade aujourd’hui.

Je suis l’exemple du bonheur de vivre et de la légèreté, pourquoi ne m’imites-tu pas dans ce que j’ai de meilleur ? Je ne veux pas côtoyer la misère et la tristesse mais la lumière et l’allégresse. Je m’écarte naturellement de tout ce qui est sombre, noir, pesant, sinistre. Sois donc légère, lumineuse et virevoltante comme un oiseau plein de couleurs et de clartés !

Je ne dirai rien de plus, je refuse d’être profond et lourd, solennel et compassé, grave et austère. Par nature je suis un azur et une onde mêlés, c’est à dire un arc-en-ciel, par conséquent je ne peux que désirer monter vers les astres, non m’enfouir sous terre.

Tes pleurs ne me feront pas descendre, tandis que tes rires me feront grimper encore plus haut. La tristesse, la déprime ne m’attirent pas. Face à la misère sur laquelle je n'ai aucun pouvoir, je regarde les nuages et cela me donne le pouvoir réel de ne pas ajouter de la misère à la misère mais de la fuir.

Je ne suis guère l’ami de la souffrance. Mes frères, c’est le peuple des ailés, des joyeux, des légers, des gens qui brillent.

Que les suicidaires se suicident, que les tristes restent dans leur cercueil de morosité, que les amoureux des ténèbres chantent leurs malheurs...Mais qu’ils laissent les papillons s’envoler.

J’appartiens à la belle espèce des gens heureux, si tu veux me suivre tu devras quitter ton manteau d’épines trempé de larmes et colorer ton âme de bleu. 

Liste des textes

2157 - Il n’est pas raciste
2156 - Elle me fait peur
2155 - L’horloge
2154 - A la boulangerie de Mont-Saint-Jean
2153 - L’écologiste, ce primitif
2152 - Madame Junon
2151 - Chemins de pluie à Clinchamp
2150 - Voyage vers Mars
2149 - Galaxies
2148 - Je suis de la droite honteuse
2147 - Les écrivains sont des poids morts
2146 - L’héritage de Clinchamp
2145 - Clinchamp, une histoire sans fin
2144 - Vent de mystère à Clinchamp
2143 - Ma cachette à Clinchamp
2142 - Randonnée à Clinchamp
2141 - Eclipse de Lune à Clinchamp
2140 - Un arc-en-Ciel à Clinchamp
2139 - Clinchamp sous l’orage
2138 - J’ai rêvé de Clinchamp
2137 - Jour de l’An à Clinchamp
2136 - Vacances d’été à Clinchamp
2135 - Attente à Clinchamp
2134 - Un jour ordinaire à Clinchamp
2133 - Or de France
2132 - La compagne des esseulés
2131 - Loup de lumière
2130 - Spleen
2129 - Le pitre
2128 - Les corbeaux de Clinchamp
2127 - Un homme heureux à Clinchamp
2126 - Le mouton
2125 - Des lutins à Clinchamp ?
2124 - Je suis fort !
2123 - Paroles prophétiques
2122 - L’égalité entre les hommes est injuste !
2121 - L’idéaliste de gauche
2120 - La femme est la monture de l’homme
2119 - Clinchamp sous la neige
2118 - Le Nord et le Sud
2117 - Pourquoi j’aime Clinchamp ?
2116 - Convaincre Blandine
2115 - Un couple de vieillards à Clinchamp
2114 - Le facteur de Clinchamp
2113 - Tristesse et beauté à Clinchamp
2112 - L’Art
2111 - Botte à l’oeuf
2110 - Les bûcherons de Clinchamp
2109 - Le coucou de Clinchamp
2108 - BFMTV : l’écran de la vérité
2107 - Lettre anonyme
2106 - Je ne suis pas amoureux de Paris !
2105 - Un jour d’hiver à Warloy-Baillon
2104 - La femme soumise brille comme une casserole
2103 - Les chouettes de Clinchamp
2102 - Quand la tempête s’abat sur Clinchamp...
2101 - L’aile et la pierre
2100 - Mes amis les maudits
2099 - Le brouillard de Clinchamp
2098 - Artiste de gauche
2097 - L’éternité dans la tête
2096 - Toussaint à Clinchamp
2095 - Chagrin échappé
2094 - Clinchamp-sur-Mystère
2093 - Les cafards
2092 - Loup des airs
2091 - Le loup de Clinchamp
2090 - En latin, c’est plus beau !
2089 - Les patates de Clinchamp
2088 - L’enfant des airs
2087 - Ciel de France
2086 - Thaïs d’Escufon
2085 - Les tomates de Clinchamp
2084 - Jérôme Bourbon
2083 - Les chats de Clinchamp
2082 - Poupée d’ailleurs
2081 - Pierre de feu
2080 - Les champs de Clinchamp
2079 - L’éclosion
2078 - Vacuité des bouquinistes
2077 - Les toits
2076 - Freud
2075 - Sport
2074 - Le simplet de Clinchamp
2073 - Les oiseaux de Clinchamp
2072 - Je ne suis pas cartésien
2071 - Au cimetière de Clinchamp
2070 - Le Panthéon pour Hugo, l’évasion pour Izarra
2069 - Les rats de la France
2068 - Le curé de Clinchamp
2067 - Mon trou à Clinchamp
2066 - Saint-Léonard-des-Bois
2065 - Les cloches de Clinchamp
2064 - Un épouvantail à Clinchamp
2063 - Les rêves de Clinchamp
2062 - Je suis raciste
2061 - L’injustice sociale ne me choque pas
2060 - Les femmes de Clinchamp
2059 - Les jours vides de Clinchamp
2058 - Une grand-mère
2057 - Clinchamp vers 1970
2056 - La femme de soixante ans
2055 - Sale temps à Clinchamp
2054 - Un grand voyage en forêt
2053 - L’ailé et l’aliéné
2052 - Souvenirs lointains
2051 - Domestication d’une greluche
2050 - Déprime à Clinchamp
2049 - L’amour à Clinchamp
2048 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !
2047 - Les hivers de Clinchamp
2046 - Les chemins de Clinchamp
2045 - Seul au monde
2044 - Ne me parlez pas d’amour
2043 - Tristesse de l’été
2042 - Jour de fête à Clinchamp
2041 - Monsieur Lecon
2040 - Châtelain
2039 - Les ailes de Clinchamp
2038 - Tremblement de terre
2037 - Nuit d’amour
2036 - Pluie de joie à Clinchamp
2035 - Les gauchistes
2034 - Clinchamp sous les clartés lunaires
2033 - Henri d’Anselme, héros hétéro rétro
2032 - Les hirondelles
2031 - Retraite dans la forêt
2030 - Mon bosquet
2029 - L’or de Clinchamp
2028 - Sur le chemin
2027 - La souche
2026 - Clinchamp, ce voyage sans fin
2025 - Sardines à l’huile
2024 - Les fantômes
2023 - Le silence de la forêt
2022 - Les arbres
2021 - Les joies de Clinchamp
2020 - La merde républicaine
2019 - Les ailés
2018 - Les soirées de Clinchamp
2017 - Parasite
2016 - Clinchamp, les routes de l’ennui
2015 - Moi français, je déteste les migrants !
2014 - Répugnante
2013 - Les complotistes
2012 - Je déteste les livres de philosophie !
2011 - Le bossu de Clinchamp
2010 - La lumière de Clinchamp
2009 - Les crépuscules de Clinchamp
2008 - Les nuits à Clinchamp
2007 - Les aubes de Clinchamp
2006 - Je suis un oiseau à Clinchamp
2005 - Les rats de Clinchamp
2004 - Les papillons de Clinchamp
2003 - Les richesses de la normalité
2002 - Le Rimbaud des bobos
2001 - Les vaches de Clinchamp
2000 - La folle de Clinchamp
1999 - Mon ego solaire
1998 - Vague Lune
1997 - Ma cabane à Clinchamp
1996 - Moi, IZARRA
1995 - Mais qui donc est Dardinel ?
1994 - La Dame Blanche de Clinchamp
1993 - Le Dalaï-Lama
1992 - Pluie à Clinchamp
1991 - Je suis sexiste
1990 - Les flammes du printemps
1989 - Le rustaud de Clinchamp
1988 - Les larmes d’Amsterdam
1987 - Clinchamp, terre d’envol
1986 - La Joconde de Clinchamp
1985 - Face cachée de Clinchamp
1984 - La clocharde de Clinchamp
1983 - Je suis un extraterrestre
1982 - Clinchamp sous les éclats de novembre
1981 - Clinchamp au bord des larmes
1980 - Les fantômes de Clinchamp
1979 - Les pissenlits de Clinchamp
1978 - Clinchamp : fin et commencement de tout
1977 - Amsterdam
1976 - J’habite sur la Lune
1975 - Secret de Lune
1974 - Les ailes de la Lune
1973 - Voir Clinchamp et sourire
1972 - La pierre et l’éther
1971 - Clinchamp, au bonheur des larmes
1970 - Clinchamp, mon dernier refuge
1969 - Croissant de Lune
1968 - Mais d’où vient donc la Lune ?
1967 - Lune lointaine
1966 - Lune éternelle
1965 - Sandrine, notre voisine
1964 - Rêve de Lune
1963 - Lune des rêves
1962 - La Lune dans le bleu
1961 - Lune ultime
1960 - Les tourmentés
1959 - Clinchamp, paradis des ombres
1958 - Lune absente
1957 - Je raffole des commérages !
1956 - Clinchamp : royaume des humbles
1955 - La Dame dans le ciel
1954 - Palmade : de la gloire au gouffre
1953 - Evasion
1952 - Tatouages, ces marques de faiblesse
1951 - L’égalité est un enfer !
1950 - Repas sur l’herbe à Clinchamp
1949 - Escale à Clinchamp
1948 - Beauté morbide de la Lune
1947 - J’ai dormi dehors à Clinchamp
1946 - Les humanitaires sont des parasites !
1945 - Sur les routes de Clinchamp
1944 - Une année à Clinchamp
1943 - Tristesse du printemps
1942 - Bulle de Terre
1941 - Jour de joie à Clinchamp
1940 - L’inconnu de Clinchamp
1939 - Le ciel de Clinchamp
1938 - Les éclats de Clinchamp
1937 - Le voyageur
1936 - Fête triste
1935 - Les antiracistes
1934 - Jean Messiha
1933 - Coeur gelé
1932 - Romantisme de pierre
1931 - La femme est sous mes pieds
1930 - Burcu Güneş, un air léger
1929 - Je déteste les pauvres !
1928 - Quand mon coeur s’allume
1927 - Intègre, entier, râpeux
1926 - Le cheval
1925 - Homme mauvais
1924 - Un trou sous le ciel
1923 - Hauteur de la Lune
1922 - Nulle part, là-bas, ailleurs
1921 - Belle Lune
1920 - Salades lunaires
1919 - Lettre à Reynouard
1918 - MARGUERITE OU L’HISTOIRE D’UNE VIEILLE FILLE
1917 - Récoltes lunaires
1916 - Je suis français de souche
1915 - Lune mortuaire
1914 - Clinchamp, cité des oubliés
1913 - Clinchamp, l’air de rien
1912 - Clinchamp, sommet du monde
1911 - La pollution, c’est la vie !
1910 - Seule au monde ?
1909 - Le Ciel et la Terre
1908 - Lune de haut vol
1907 - La Lune s’allume
1906 - Nuit sombre
1905 - Soupe de Lune
1904 - Puretés raciales
1903 - Lune-pizza
1902 - La grande question
1901 - Amiens
1900 - Pleur de Lune
1899 - Rêve d’amour
1898 - Vive le patriarcat !
1897 - La libellule
1896 - L’eau qui m’éclaire
1895 - Une question de clarté
1894 - La Lune dort
1893 - Les artifices du spirituel
1892 - Lune normale
1891 - Ni chauffage ni travail
1890 - Lune de fer
1889 - Molle Lune
1888 - Insensible aux malheurs des autres
1887 - Mon visage de vérité
1886 - Amante russe
1885 - J’écris
1884 - Lune martiale
1883 - Je suis un incapable
1882 - Lune creuse
1881 - 1975
1880 - L’éclat d’un fard
1879 - Amour impossible
1878 - Femme au foyer
1877 - L’esprit de la Lune
1876 - Ingérence féministe
1875 - Cratères lunaires
1874 - Lune d’effroi
1873 - Lune des chats
1872 - Les athées
1871 - Lune d’or
1870 - Lune carrée
1869 - Lune de miel
1868 - Folle lune
1867 - Jour de joie
1866 - SMARPHONES : abrutissement des masses
1865 - Sombre lune
1864 - Les mouches
1863 - Ma vie simple
1862 - Clinchamp, terre lointaine
1861 - Je suis un conservateur
1860 - Lune de glace
1859 - Le lac
1858 - Qu’est-ce que la beauté ?
1857 - Lune blanche
1856 - Lune de mer
1855 - Lune de feu
1854 - Présence immortelle
1853 - Surprenante Lune !
1852 - L’éclat de la Lune
1851 - Epis lunaires
1850 - L’autre Lune
1849 - L’amie des cheminées
1848 - Lune morte
1847 - Lune Parmentier
1846 - Lune fatale
1845 - Amour céleste
1844 - Grâces et disgrâces
1843 - Ma maison, c'est la Lune
1842 - Poids de la Lune
1841 - La morte visiteuse
1840 - Ma cabane sous la Lune
1839 - Bleu ciel
1838 - Histoire de lune
1837 - Suc de Turque
1836 - Stéphane Blet
1835 - Ciel bleu
1834 - Bonheur de rat
1833 - Redneck
1832 - Sur le rivage
1831 - Attraction lunaire
1830 - Je suis anti-féministe radical
1829 - Mais qui est-il ?
1828 - Je veux des frontières !
1827 - Les francs-maçons
1826 - Folies lunaires
1825 - Alunir, en un mot
1824 - “Comme ils disent”, chanson d’Aznavour
1823 - Lune tiède
1822 - Globe de rêve
1821 - Effroi
1820 - Vangelis
1819 - L’air de la Lune
1818 - La campagne
1817 - Lune tombale
1816 - Les cailloux
1815 - Je déteste Paris !
1814 - Boules de neige
1813 - Je n’ai pas peur
1812 - Parler vrai
1811 - Les hommes simples
1810 - Quand la Lune panse
1809 - Régine : extinction d’un feu
1808 - Morte veilleuse
1807 - Coeur de pierre
1806 - Noir
1805 - Mystère de la Lune
1804 - Jackson Pollock
1803 - En pleine lumière
1802 - Harmonie des sexes
1801 - Dix ans dans l’azur
1800 - Pluie d’avril
1799 - Le gueux
1798 - Les pommes de pin
1797 - Voyage vers la Lune
1796 - Mystère d’une nuit
1795 - Une lumière turque
1794 - Sans coeur et avec écorce
1793 - Envolé !
1792 - Galante ou l’abcès crevé
1791 - La lumière du Bosphore
1790 - Claude Monet
1789 - Rat aristocrate
1788 - Ukraine : sortez de vos ornières mentales !
1787 - Tranche de ciel et plumes de la Terre
1786 - Les sots écolos
1785 - L’astre turc
1784 - L’Ukraine, je m’en fous totalement !
1783 - Vive la guerre !
1782 - Réponses à un coatch
1781 - Droite pure
1780 - Vains hypersensibles
1779 - Mes valeurs vives
1778 - Le secret
1777 - Force et lumière
1776 - De l’herbe à l’aiguillon
1775 - Jusqu’à la mort
1774 - Zemmour et les journalistes de gauche
1773 - Dur et juste
1772 - La flamme et le marbre
1771 - Mon chat est mort
1770 - Les frères Bogdanoff
1769 - J’ai rêvé de Natacha
1768 - Technologie
1767 - Vers la Lune
1766 - C’était la guerre
1765 - La “tondue de Chartres”
1764 - Dans le métro
1763 - Naissance d’un virus
1762 - Zemmour est-il un de Gaulle ?
1761 - Je suis grand
1760 - Jour de gloire
1758 - Une muse du Bosphore
1758 - Je suis un extrémiste
1757 - Les éoliennes
1756 - Femme terminale
1755 - Autoportrait
1754 - Je suis un sanglier
1753 - Faux fou
1752 - Les affaires
1751 - Octobre
1750 - Le fantôme
1749 - Les écrivains
1748 - Sauvez la France !
1747 - Mes sentiments de pierre
1746 - Une araignée raconte
1745 - Un coeur clair
1744 - Phallocrate
1743 - Les vaches
1742 - Les faibles sont mauvais
1741 - Les sans-visage
1740 - Le trouillard de gauche
1739 - Léonard de Vinci enfant
1738 - Mes froideurs sublimes
1737 - Le romantisme, c’est la décadence
1736 - La Joconde
1735 - La tour Eiffel
1734 - Le Soleil
1733 - Une boule de mystère
1732 - Les masqués
1731 - Burcu Günes, l’or turc
1730 - Léa Désandre
1729 - Le père Dédé
1728 - “Blanc lumière” de Pollock
1727 - Les kikis et les cocos
1726 - Les funérailles de Belmondo
1725 - Pôle Sud
1724 - Vierge au mariage
1723 - La forêt
1722 - Le réveil des clochers
1721 - En septembre
1720 - Extraterrestre
1719 - Ni cagoule ni sérum
1718 - L’astre des morts
1717 - L’idéaliste
1716 - Un ange noir pour les Blancs ?
1715 - Trois heures du matin
1714 - Dur et vivant
1713 - Homme des bois
1712 - De flamme et de sang
1711 - Mes bas potentiels
1710 - Je suis un anti-progressiste
1709 - Eléonore et les Noirs
1708 - Eléonore et les Juifs
1707 - Une française
1706 - Femme d’idées
1705 - Joie de vivre
1704 - Auteur de rêves
1703 - Raison féminine
1702 - Vieillard
1701 - Face de France
1700 - 1789
1699 - Adieu, France
1698 - Célibataire
1697 - L’envers vert
1696 - Avant la chute
1695 - L’aube d’Ève
1694 - Amour raté
1693 - À vue d’homme
1692 - Le loup et l’agnelle
1691 - Têtes à corps
1690 - Trêve de la nuit
1689 - L’été
1688 - L’hiver
1687 - Les âmes de la forêt
1686 - Enfin libre !
1685 - Je vis sans masque
1684 - Enfants du monde
1328 - Je suis apolitique
115 - Le cygne
114 - Le spleen de Warloy-Baillon
113 - Les visiteurs
112 - La Lune
111 - L’amant des laides
110 - Mémoires d’un libertin
109 - Une existence de pompiste
108 - Lettre à mes amis des listes sur Internet